The fear of the death is it a facade?

J’étais dans mon lit et laissais mes pensées envahir à leur guise
les recoins les plus sombres de ma tête pour les emplirent de la joie qui était d’habitude la mienne et cela marchait –comme toujours-, je laissais les pensées les plus triste et les plus douloureuses derrière moi, je les laissais s’échapper, partir loin très loin pour quelles ne reviennent jamais. Je me tournais de nouveau provoquant un bruit de tissu froissé, malgré mes exercices pour rester zen je n’arrivais pas à savoir ce qui me tracassais. J’inspirais et j’expirais calmement, je frappais ma tête contre l’oreiller, je descendais et remontais sans cesse sur mon lit quand soudain l’idée me vint. Elle était plutôt risquée mais pour moi, le plus fou aurait été de ne pas tenter le coup. Je voulais quitter ce dortoir, me rendre dehors et sentir l’air frais balayer mon visage, s’engouffrer dans mes cheveux et me faire tourbillonner jusqu’à ce que j’oublie la tournure qu’avaient prit mes pensées. Je quittais donc une ultime fois mon lit et marchais d’un pas feutré et inaudible. Au moindre bruit je me plaquais contre le mur pour ne pas être vu et j’avançais de couloirs en couloirs jusqu’au hall du pavillon du soleil. Passée le seuil de la porte, je me retrouvais dehors, seule et sans aucune contrainte mais une autre question vint s’offrir à moi «où aller ? ». En effet, c’était bien beau d’être parvenue à sortir mais si quelqu’un passait par là, il n’aurait aucun mal à se saisir de moi. Je me tenais droite le regard balayant mon entourage jusqu’à remarquais un arbre qui –allez savoir pourquoi- me semblait particulièrement bien placé. Je me dirigeais donc vers cet arbre qui semblait me tendre la main, c’était un arbre magnifique aux longues branches et aux grand feuilles quelques peu ternies par la saison. J’allais m’assoir contre se grand arbre qui devait avoir une centaine d’années, on le devinait à la vue de son tronc très épais. Je croisais par la suite mes jambes en tailleurs et tournais et retournais la question fatidique dans ma tête sans y trouver de réponse potable. Quelque minute plus tard la réponse m’apparut, clair comme si elle était depuis toujours en moi. La cour, voilà l’endroit ou je devais aller pour pouvoir réfléchir en paix. Si par malheur je me faisais repérer je pourrais me cacher derrière autre chose qu’un vielle arbre. Je me précipitais en courant vers la cour et j’arrivais essoufflée. Par la suite je m’agenouillais et restais plantée là comme je l’étais avant dans mon lit à faire les même exercices idiots sauf que là , le vent jouais avec mes cheveux.

Ne pouvait-on pas etre tranquille? Etait-ce totalement impossible de rester seule ne serait-ce que vingt minutes? Et surtout que fichait là cette humaine? Les Day class etaient censées etre dans le pavillon du soleil, alors que pouvait-elle bien faire là? Avait-elle envie de mourir?
Si il n'y avait que ça je pouvais l'arranger... Bélial m'en voudrait de ne pas etre venu à son cours mais les dernieres revelation quant à ma position si particulière dans le cosmo m'obligeaient à reflechir de plus bel sur la manière d'aller voir les dieux et surtout sur la manière de les tuer...
Ce ne serait pas chose aisée sans aucun doute.
J'attendis que l'humaine s'en aille en courant pour descendre de mon perchoir, je sautais au sol avec agilité et suvait la gamine en marchant doucement.
D'un coup, je stoppais net ma marche silencieuse, je ne l'avais pas remarqué parce que ça venait d'arriver.... C'etait assez problematique à moins que... J'avais deja Hugin et Munin... Si eux aussi etaient là pour me protèger- comme si j'avais besoin d'etre proteger...- si c'était le cas cela signifierai que le père fondateur etait un crétin....
Il envoyait ses gardiens pour garder son assassin.... C'etait risible.
Je me retournai vers l'origine de ce léger bruit, plantant mes yeux dans les pupilles d'ambres qui se trouvaient a quelque metres de moi. je soupirai légerement, c'etait donc ça...
Je n'etais pas assez folle pour croire qu'ils etaient là pour faire jolis, frehir et gugnir les énormes loups d'Odin lui-meme... C'etait à ce demandait si ça tournait rond chez lui...
Le pire sans doute pour une personne normal etait que je m'en fichais, ça me laissait à l'abri d'éventuel "méchant" tueur...
Ca m'éviterai de gaspiller inutilement mon temps avec des minables... Bref je finis par hocher de la tête comme je l'avais fait lors de ma toute première rencontre avec Hugin et Munin, ils hochèrent à leur tour et s'approchèrent de chaque coté et je finis par me remettre en route, à coté de ses deux monstres je faisais ridiculement faibles et frêle...
Qui ne l'aurait pas fait? C'etait impressionnant pour les autres, moi je passais outre je m'en fichai, ne voyant qu'en ces deux nouveau "compagnons" qu'un nouveaux moyen d'arriver à mes fins, je n'etais pas stupide au point de croire qu'ils laisseraient attaquer leur maitre mais du moins... Ils me feraient monter jusque là haut....
J'arrivai enfin dans la cours, les deux loups continuèrent de s'avancer avec moi, la jeune fille devait les avoir senti car elle frémit. Alors je me retournai vers eux.

Allez vous en je vous appelerai quand j'aurais besoin de vous, ce n'est pas le moment de tout mettre par terre... Prevenez Hugin et Munin, je suppose que vous avez gardé le contact, dites leur que j'ai besoin des ecrits sumeriens.

ils s'en retournèrent et je m'avançai vers la jeune fille et finit par stopper ma marche à un metre environ d'elle.
Je la détaillai vaguement et conclu qu'elle etait relativement jolie, elle aurait été tellement plus jolie avec quelques touches de rouges....

Sais-tu qu'il est imprudent de se ballader dehors toute seule, on ne sait pas ce qui peut arriver...

Je la regardai ouvrir les yeux et avoir un mouvement de recul en me voyant.

Je commençais à éclaircir le fond ténébreux de mes pensées quand une voix très juvénile selon moi m'interpela.

Sais-tu qu'il est imprudent de se balader dehors toute seule, on ne sait pas ce qui peut arriver...

Je fut très surprise par ce dérangement soudain et en deux temps trois mouvement je me tenais debout et faisait face à mon interlocutrice. Une jeune fille de 15 ou 16 ans, pas plus à la chevelure d'une blancheur égalant celle de la neige, des yeux ou aucune expression ne semblait transparaitre et un teint de lait. Mais qui donc était elle et qu'es ce qui lui permettais de troubler ainsi ma tranquillité enfin regagné. Je baissais les yeux de son visage et les portais sur son uniforme d'un blanc éclatant. C'était apparemment une Night classe. Elle aurait dû se trouver en cour à cette heure là mais elle avait l'air si étrange et ses sentiments étaient indéchiffrables.

- De un je fais ce que je veux, de deux tu devrais être en cour et de trois tu n'as pas à jugé ce que je dois faire non mais pour qui te prend tu. Pfffffffff !

Elle ne semblait pas n'être ne serait ce qu'effleurée par mes paroles, elle avait l'air ailleurs et il n'y avait pas de chose qui me rende encore plus mécontente que l'ignorance de mes paroles. Pourtant cette fille semblait maitriser ces émotions comme personne n'en serait capable. Elle avait décidément quelque chose de bizarre, je m'agenouillais de nouveau et appuyais ma tête contre mon bras comme si j'attendais une réponse convaincante à la hauteur de mes accusations. Je patientais je
patientais et cinq bonnes minutes s'écoulèrent dans le plus stricte silence. Je tripotais nerveusement une mèche blonde de mes cheveux dans l'attente.

- De un je fais ce que
je veux, de deux tu devrais être en cour et de trois tu n'as pas à jugé
ce que je dois faire non mais pour qui te prend tu. Pfffffffff !

ça c'etait assez étonnant.... Elle etait en tort et c'etait ma faute... Bien joué mais pas assez pour me désarçonnée, elle faisait sa rebelle mais ça ne prenait pas avec moi. Un sourire légerement ironique se dessina sur mon visage.
Elle me donnait envie de jouer cette jeune fille..... Pour qui je me prenais bonne question en effet, c'etait une simple humaine elle ne savait même pas qui se cachait dans le noir je la plaignais en quelques sorte...
J'avais envie de jouer les "gentilles". Sans pour autant paraitre réellement gentille, je ne la tuerai pas voila tout.
Je ne savais pas pourquoi mais j'avais envie de la laisser evoluer avant de la faire sombrer ce serait plus instructif.
Je pris une profonde inspiration, cette gamine m'enervait un peu quand meme a me prendre de haut...
J'allai la remettre à sa place... J'etais assez douée pour ces choses là.

-Tu n'as pas à faire ce que tu veux.... Surtout dans cette académie, n'y aurait-il pas par hasard une règle qui vous interdit de sortir dehors? Je me prends pour ce que je suis une fille qui s'embete fermement en cours. SI tu ne veux pas etre juger alors ne reagis pas comme une imbecile.....

je la toisai de façon glaciale, comme je le faisai d'habitude. Je ne quittais pas la jeune fille qui s'etait rassise par terre, j'entendi un hurlement de loup, c'etait fait merci de me prevenir aussi discretement, la prochaine fois il faudrait qu'ils brulent la moitié de la foret.... Il n'y avait pas de loup ici.... Ce n'etiat pas discret....

-Tu n'as pas à faire ce que tu veux.... Surtout dans cette académie, n'y aurait-il pas par hasard une règle qui vous interdit de sortir dehors? Je me prends pour ce que je suis une fille qui s'embête fermement en cours. Si tu ne veux pas être jugé alors ne réagis pas comme une imbécile.....

Je me retenais d'éclater de rire. C'était lameilleure ça, si moi je ne respecte pas les règles que fait elle ? Je me relevais pour lui faire face quandj'entendis un hurlement de loup. Y avait-il des loups ici ?Me concentrant de nouveau sur la fille, je devinaisque
ma précédente intervention n'avait pas dû lui plaire. Dommage car si elle continuaità parler avec moi elle devait apprendre que je suis d'un naturel arrogant.

-Les règles elles m'importent peu. Les transgresser est bien plus amusant. Je suis juste une fille qui s'ennuyait ferme dans son dortoir. Quand à toi, n'y aurait-il pas par hasard une règle qui vous tient d'assister aux cours ?

Ha ha ha si elle croyait me faire taire en mejugeant stupidement elle n'est pas arrivée. Était-elle naïve à ce point ouidiote peu être. Je la regardais à nouveau, étais ce le dégout qui s'imprimaitsur son visage ? Ha ha ha je m'amusais commeune petite folle. Je la détaillais de nouveau, son visage restait fermé. De plus en plus étrange. Qui était cette fille et qu’avais elle de spéciale ? Je voulais savoir et vite.

-Bas alors, tu es muette ?