Vampire Knight RPG
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Vampire Knight RPG

L'heure est venue, humains et vampires sont à présent confrontés dans la célèbre Académie Cross. Incarnerez-vous un humains, ignorant tout de l'existence des vampires, ou bien l'un de ces monstres à visage humains qui se nourissent de sang?
 
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 Il y'a des soirs oû l'on ferait mieu de rester couché. (PV Bélial)

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Tomo Assada
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MessageSujet: Il y'a des soirs oû l'on ferait mieu de rester couché. (PV Bélial)   Il y'a des soirs oû l'on ferait mieu de rester couché. (PV Bélial) Icon_minitimeMar 11 Nov - 23:50

Il faisait nuit depuis un petit bout de temps lorsque Tomo entra dans la salle de bal.
Que faisait-elle là à une heure pareille? Alors qu'elle savait pertinemment qu’une fois le changement de classe effectué les élèves de la day classe devaient se cantonner au pavillon du soleil.
Mais ce n'était pas nouveau, Tomo se débrouillait toujours pour outre passer les règles.

La grande salle vide paraissait, de nuit, d'une noirceur effrayante.
Tomo hésita quelques instants et mit un pied dans la pièce. Puis, après avoir refermé la porte, se dirigea vers une fenêtre.
Il faisait froid.
En traversant la salle un frisson lui parcouru dans le dos, elle vit cela comme un signe de mauvais augure.

Une fois à la fenêtre elle chercha à tâtons le cordon qui lui permettrait d'ouvrir le grand et lourd rideau rouge sang, puis tira d'un grand coup sec dessus.

La lueur de la lune l'aveugla légèrement au début puis dévoila une partie de la salle.

Tomo déplia la lettre qu'elle tenait à la main, se plongea dans sa lecture, regarda sa montre.
* 23h.... Il est en retard...*

Tout en sachant pertinemment qu'il n'y avait personne mais question de se rassurer, Tomo demanda :
"Il y a quelqu'un?"

Pour seule réponse, elle n'eu que le silence pesant de la pièce.

* Décidément, je vais finir par croire que c'est une mauvaise blague... Qui donc à bien pu m'adresser cette lettre?*
Tomo s'appuya contre la fenêtre et se laissa glisser sur le sol.

* J’attends jusqu'à 30 et je m'en vais! Ca ne m’étonnerait pas que se soit un mauvais tour de cette fille là .... Dont je ne me souviens plus du nom... Ce n'est pas la première fois cette semaine qu'elle me fait des misères ! Qu'est ce qu'elle me veut à la fin? .....
Je crois qu'elle n'apprécie pas que Kaouru et moi nous entendions aussi bien.*


Tout en laissant vagabonder ses pensées, Tomo s'assoupit, là, par terre, dans cet endroit si froid, si grand, et si noir.
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Bélial Vacaresco
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MessageSujet: Re: Il y'a des soirs oû l'on ferait mieu de rester couché. (PV Bélial)   Il y'a des soirs oû l'on ferait mieu de rester couché. (PV Bélial) Icon_minitimeJeu 20 Nov - 0:27

Cette nuit-là, l'air était particulièrement froid. On sentait que l'hiver approchait à grands pas, les arbres perdaient leurs feuilles, les animaux se terraient au fond de leurs tanières. A l'académie Cross, seul le bâtiment principal était éclairé. Il était actuellement occupé par la Night Class. Touts les days dormaient à poings fermés. Personne n'aurait du se trouver dehors, et pourtant, on pouvait voir un homme qui marchait d'un pas décidé et quelque peu énervé. Il avait donné son cours de sciences, comme d'habitude, aux night, puis était allé ramasser ses affaires avant de sortir faire un tour. Les élèves l'avaient particulièrement exaspéré ce soir là.
On n'aurait pu dire qu'ils avaient été bavards, puisque la seule présence d'un sang pur totalement fou les pétrifiaient sur place, mais leur ignorance avait sidéré le professeur. Que ce soit les élèves, tous avaient été heureux de quitter la salle.
Bélial enfonça ses mains dans les poches de son long manteau noir et dégagea sa longue chevelure argentée d'un coup de tête, dévoilant ses prunelles grises. Une très légère teinte rougeâtre pigmentait ses iris, signe qu'il était loin d'être de bonne humeur. Ses yeux exprimaient encore plus le vie qui hantait son coeur que d'habitudes.
Il soupira en baissant la tête vers le sol en graviers. Il sentait bien qu'une fois de plus, son esprit était instable. Depuis que son frère était revenu, il s'inquiétait constamment pour lui. Bélial le vyait bien, Baal n'allait pas bien. Il n'était pas vraiment heureux. Il avait certes retrouvé son frère, mais celui-ci lisait souvent la mélancolie et la souffrance dans son regard. Bélial savait qu'il était responsable de cette tristesse. Il avait beau tout faire pour aider son frère, lui apportant le sang dont il avait besoin, son affection, il n'avait jamais été doué pour montrer son amour à son frère. Sa folie n'aidant en rien, il s'énervait de plus en plus souvent après son cadet. Ses colères se terminaient souvent assez violemment, et Bélial s'en voulait à chaque fois.
Il avait beau avoir partiellement troublé son ennuis en "jouant" avec le petit Masaki, ça ne suffisait pas.
Il sentait toujours un vide profond qu'il ne parvenait pas à combler. Il avait besoin de plus. Mais de plus de quoi? Le suel moyen pour lui d'oublier jusqu'à sa propre identité était de laisser aller sa cruauté contre les humains, et malheureusement, il ne pouvait jouer à cela dans cette académie.
Il soupira une fois de plus. Un vent glacial venait faire claquer ses longues mèches contre son visage, tandis que l'atmosphère l'alourdissait de minutes en minutes.
A mesure que la rage de Bélial montait, son pouvoir se réveillait. En plus de ça, il était fatigué et se contrôlait moins bien. C'était le revers de fortune à être un sang pur...leurs pouvoirs étaient certes immensément puissants...ils n'en restaient pas moins excessivement difficiles à contrôler.
A la moindre innatention, le pouvoir de Bélial pouvait totalement se relacher et échapper à sa volonté.
Le sang pur tourné la tête vers la gauche. Les trois baies vitrées de la salle de classe utilisée par la night class laissait filtrer une lumière vive. Le vampire sourit, malgré lui. A quoi bon gaspiller de l'énergir électrique à chauffer et élclairer les salles, puisque les vampires voyaient dans le noir et ne ressentaient ni la chaleur, ni la froideur?
Cependant, un second rayon de lumière, bien plus faible, presqu'imperceptible, attira l'attention de Bélial. Intrigué, il s'arrêta. La fenêtre était ouverte, et la lueur, qui devait provenir d'une petite lampe produisait une ombre inquiétante sur le rideau qui se balançait au rythme du vent.
Que pouvait bie faire un élève à cette heure-ci...Dans la salle de bal? Car le vampire en était pratiquement sûr, il s'agissait de la salle de bal de l'Académie.
Il avait compté, tous les vampires étaient présents ce soir-là; mise à part Baal qui se reposait à l'infirmerie. Ca ne pouvait être qu'un chargé de discipline, un autre professeur ou bien...un humain.
Bélial fronça les sourcils, mais rapidement, un sourire se déssina sur ses lèvres. Lui qui était si énervé, et pourtant si fatigué, il avait envie de s'amuser pour casser son ennuis.
On ne pouvait imaginer pire ennui pour un vampire de sang pur aussi vieux que lui. L'ennuis.
Bélial tourna les talons et se dirigea vers le bâtiment principal à pas feutrés. Il entra sans le moindre bruit, la commisure de ses lèvres s'étirant à chaque pas. On sentait l'air se faire de plus en plus lourd, le ciel s'ssombrire encore plus qu'il ne l'était déjà, et quelques gouttes se mirent à tomber au dehors.
Il était assez comique de remarquer comment Bélial pouvait faire la pluie et le beau temps en fonction de son humeur, et ce au sens littéral du terme.
Arrivé devant la porte de la salle de bal, il la poussa tout doucement, faisant attention à ne pas la faire grincer. Le vampire pénetra dans la pièce, d'une démarche féline presque innaudible. Pourtant, il était persuadé que la personne qui se trouvait au fond de la pièce avait sentit sa présence.
Il émanait de lui une telle horreur de cruauté malsaine, et de mauvaises intentions qu'on ne pouvait ignorer sa présence. De plus, la pression était à présent si élevée, que cette personne avait du le sentir.
Bélial s'approcha doucement, discerna une ombre près d'une fenêtre. Bien que le noir soit presque total, il reconnu une jeune fille.
Elle ne pouvait le voir d'où elle était, aussi utilisa-t-il ses pouvoirs sans être vu, et en un clin d'oeil, l'obscurité laissa place à une douce lumière qui vint envahir la salle de bal.
Ne prêtant même pas attention au décors magnifique de la salle, Bélia continua de s'approcher de la jeune fille. Ses yeux vides traduisaient une certaine faim et une profonde envie de...meurtre? Peut-être bien.
Il s'arrêta juste devant elle, la toisant de toute sa hauteur.
Il aurait pu la soulever d'une main et lui rompre la nuque, voire même la mordre, mais au lieu de cela, Bélial s'assit à côté d'elle en soupirant.

-Peut-on savoir...ce que vous faites là, mademoiselle?

Le vampire tourna les yeux vers elle, puis fixa à nouveau un point invisible dans la salle. Il posa sa tête contre le mur, las.

-Au vue de votre uniforme, je suppose que vous faites partit de la Day Class, ne devriez-vous pas être couché à cette heure-ci? Vous savez...des monstres rodent, par ici la nuit...

Se disant, il tourna de nouveau la tête vers le jeune fille. Il avait juste envie de l'effrayer un peu avant...de passer aux choses sérieuses. Pour une fois, il n'était pas pressé. Il avait envie de faire durer le plaisir le plus longtemps possible. Il allait la réduire à une vulgaire loque...en prenant tout son temps. Il préférait parraitre amical au début, pour gagner la confiance de l'élève, pour ensuite mieux l'atteindre.
Elle était tombé sur la mauvaise personne, le mauvais jour. Lorsque Bélial était de mauvaise humeur, il était bien plus terrifiant qu'à l'accoutumé. En général, les humains qui passaient entre ses mains lors de ses jours de colère étaient loin d'avoir une mort tranquille et paisible.
Le vampire reposa sa tête contre le mur et leva sa main à la hauteur de ses yeux. Il contempla sans réellement les voir les longs ongles, plus proches des griffes qu'autre chose qu'il avait au bout des doigts. Il posa ensuite sa main au sol et commença à faire crisser ses ongles sur le parquet d'un geste nerveux.
L'horrible bruit grinçant et gimissant qui s'échappait du parquet le fit doucement sourire. Si lui aimait particulièrement cette sonorité...c'était loin d'être le cas de tout le monde.
Bélial ricanna méchamment. Lui qui avait voulu parraitre aimable et simpathique, il passait plus pour un fou furieux à ce moment-là.
Il s'adressa de nouveau à l'étudiante, mais sans la regarder.

-Je ne vous ai encore jamais vu, ici...il faut dire aussi que je vois rarement les day class, je n'enseigne qu'aux Night. Quel est votre nom, Damoiselle?

Sa voix de velours aussi froide et tranchante qu'un couteau du faire frissoner la jeune fille, d'autant que le froid s'insinuait de plus en plus dans la salle.
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Tomo Assada
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MessageSujet: Re: Il y'a des soirs oû l'on ferait mieu de rester couché. (PV Bélial)   Il y'a des soirs oû l'on ferait mieu de rester couché. (PV Bélial) Icon_minitimeSam 22 Nov - 16:56

Un léger souffle sortie Tomo de ses rêveries.

-Peut-on savoir...ce que vous faites là, mademoiselle?

Tomo eu un mouvement de sursaut. Le réveil fut brusque. QUI était-il ? Qu’est-ce qu’il faisait là ? Pourquoi ne l’avait-elle entendu ni entrer, ni s’approcher d’elle ? Toutes ces questions se bousculaient dans la tête de Tomo. Elle le toisa, tout en restant au sol, elle ne savait pas vraiment comment réagir. Devait-elle se lever et s’incliner devant lui ? Il ne semblait pas être un élève, était-il un professeur ou quelqu’un d’important ? Malgré tous ces questionnements, elle ne bougea pas d’un pouce.
L’homme tourna la tête vers elle, mais semblait fixer quelque chose d’invisible au loin. Elle était terriblement mal à l’aise ne sachant pas à qui elle s’adressait. L’atmosphère autours d’eux semblait s’être alourdie. Mais lui, semblait baigner dans sons élément, nullement dérangé par l’ambiance plutôt malsaine qui se créait, totalement à l’aise.

-Au vue de votre uniforme, je suppose que vous faites partit de la Day Class, ne devriez-vous pas être couché à cette heure-ci? Vous savez...des monstres rodent, par ici la nuit...
Elle ne savait pas si elle devait prendre cette phrase comme une blague que l’étranger aurait voulu faire. Venant de n’importe qui, elle n’aurait pas hésité une seule seconde, mais le ton sec et froid de l’homme la mettait dans le doute. Elle resta donc sagement à sa place ne sachant de toute façon pas comment réagir.
Pendant que l’homme parlait, elle ne savait pas où poser son regard, à quel endroit mettre ses mains, elle changeait sans arrêt de position afin de se sentir plus à l’aise. Bref, elle ne se comportait pas du tout de manière normale, et l’attitude de cet homme ne l’aidait pas. Pour elle ne savait quelle raison, l’homme commença à faire grincer ses doigts sur le parquet, un bruit qui horrifiait Tomo. Par reflexe elle sauta sur ses pieds, se boucha les oreilles, rentra son cou dans ses épaules et fit une mou des plus écœurée, les yeux serrés si fort qu’elle laissa échapper une larme. Ce bruit avait traversé tout son corps, hérissant chacun de ces poils, et lui fendant le cœur.
Puis l’homme lui demanda son nom d’un ton…peu commun. Elle ne savait pas pourquoi il lui posait la question, cet homme ne semblait nullement intéresse par ce qu’elle pouvait lui raconter, et, elle avait l’impression que celui-ci ne se formalisait pas sur l’apparence qu’il pouvait donner de lui. Elle se dit que cet homme ne lui demandait son nom, ni par curiosité, ni par politesse. Vraiment, elle ne le comprenait pas. Elle était un peu abasourdie par tout ce qui venait de se passer, encore légèrement endormie. Elle se reprit en main, secouant fortement la tête comme pour chasser toutes les pensées qui l’assaillaient, et lui dit d’une voix forte et assurée :
« Je m’appelle Tomo Assada je suis une élève de la Day class. Et vous ? Qui êtes vous ? Je ne vous ai jamais vu dans l’académie… »
Elle se méfiait trop pour lui dire pourquoi elle était venue ici. Elle se sentait de plus en plus mal avec lui, elle ferma légèrement les paupières pris une profonde inspiration et lui demanda « qu’entendez vous par il ya des monstre ici ? »
Elle osa enfin regarder cet homme. Elle fut frappée par sa beauté, sur son visage le choc était visible. Comment un homme si beau pouvait avoir une prestance si froide et cruelle ? Elle ne comprenait vraiment pas. Elle resta un long moment fixée sur cet homme. Vraiment, comme depuis le début de leur rencontre,ses sentiments étaient partagée entre la crainte et l’admiration. Elle n’avait jamais rencontré quelqu’un comme lui, qui avait une telle prestance et une telle présence, bien qu’elles fussent toute les deux quelque peu effrayante chez lui. Tomo aurait souhaité découvrir quel genre de personne il était vraiment, mais en même temps elle ressentait que tout ca n’augurait rien de bon pour elle… Une sorte de 6éme sens qui la prévenait d’un danger quasi immédiat. Elle décida de rassasier ca curiosité et de rester dans la pièce attendant sagement qu’il réponde à ses questions.
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Bélial Vacaresco
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MessageSujet: Re: Il y'a des soirs oû l'on ferait mieu de rester couché. (PV Bélial)   Il y'a des soirs oû l'on ferait mieu de rester couché. (PV Bélial) Icon_minitimeJeu 27 Nov - 23:53

En voyant la jeune fille se relever en frissonant, plaquant ses mains contre ses oreilles sous lz bruit atroce que produisait les griffes de Bélial sur le parquet, celui-ci se mit de nouveau à ricanner.
Il en fallait bien peu pour dérouter un humain, en effet. Un simple grincement et les voilà qui grimmaçaient, totalement déroutés. Le sang pur avait bien du mal à comprendre cela, lui qui ne trouvait pas se bruit désagréable. Non pas qu'il l'apprécit, mais il lui était totalement indifférent.
S'il avait donné des cours aux humains, on pouvait être sûr qu'il aurait prit un malin plaisir à faire grincer sa craie sur le tableau.
Bélial cessa de griffer le parquet, mais commença à frapper ses griddes dessus, émettant un tapottement régulier et particulièrement agaçant.
Il releva alors les yeux vers Tomo, un sourire angélique sur les lèvres, mais toujours cette même lueur de cruauté dans le regard.

-J'oubliais que certains d'entre vous ne supporte pas le grincement des ongles sur une sueface lisse...c'est pourtant amusant de vous voir tous sauter au plafond à chaque fois...je suis...hum...désolé?

Il laissait très clairement entendre qu'il n'était nullement désolé, au contraire, il n'avait fait que s'amuser. Il avait toujours trouvé les humains pathétiques avec leurs petites manières. Ils étaient bourrés de préjugés, et surtout, de superficialité. Il n'y en avait pas un pour ratrapper l'autre!!
Tous, c'étaient tous des hypocrites de bas étage!! Rien de mieux pour dégoutté Bélial!! Les relents de mauvaise foi qui émanaient d'eux étaient si flagrants que le sang pur avait du mal à comprendre comment ils pouvaient l'ignorer autant.
Sa haine envers les humains était sans borne, presque abcessionnelle. A vrai dire, il avait été à bonne école, ses parents et son grand père l'avait éduqué dans cette rage et cette cruauté propre aux anciens vampireS. L'espèce avait beaucoup évoluée, depuis ce temps là. Aujourd'hui, les vampires cherchaient à être pacifique avec les humains...un rêve de fou, de fou aveugle!! C'était comme vouloir faire coopérer deux espèces animales, totalement impossible!
Là dessus, Bélial devait avouer qu'il était le portrait craché de son grand père, bien que cela soit loin de le flatter. La moindre allusion à Vlad valait en général à l'importun une mort lente et douloureuse...
Mais là n'était pas la question. Bélial se trouvait en présence d'une jeune humaine, seule, en pleine nuit et qui semblait ignorer totalement l'existence de monstre buveurs de sang. Autant en profiter. Tout comme avec Masaki, Bélial devrait bien sûr s'abstenir de la mordre, pour éviter tout ennui...il devrait aussi la garder en vie...deux choses bien difficiles à faire lorsque l'on était prit dans le feu de l'action...
Le sang pur soupira intérieurement et jaugea la jeune fille. Pour une humaine, elle avait un visage plutôt joli, assez discret, pâle et agréable au regard.
Tant mieux, Bélial n'avait pas l'intention de s'amuser avec une gamine laide. Les yeux effrayés de la jeune fille marquèrent néanmoins Bélial.
Ils étaient animés d'une lueur de peur qui brillait dans son regard, mais on sentait également un certain courage.
Bélial eut un sourire las, et reposa sa tête contre le mur, repportant son regard au loin, devant lui.


« Je m’appelle Tomo Assada je suis une élève de la Day class. Et vous ? Qui êtes vous ? Je ne vous ai jamais vu dans l’académie… »

Alors qu'elle s'était tut depuis le début, la jeune fille venait de s'adresser à lui d'une voix quelque peu hésitante, mais ferme.
Bélial deigna enfin retourner son regard vers elle, après un long silence. Il aimait installer un climat de tension entre lui et ses victimes, ça ne rendait leur sang que meilleur...plus ils avaient peur, plus leur sang courait vite dans leur veines...meilleur il était.
Ce long silence ne fut troublé que par le léger tapotement répétitif et insistant des ongles de Bélial sur le sol. On entendait le souffle du vent qui s'engouffrait par la fenêtre, mais s'était si faible qu'on le perçevait à peine. Pourtant, on sentait qu'à mesure que la colère et l'excitation de Bélial grandissait, l'air au dehors se faisait lourd. On sentait aussi les nuages se charger de pensées malsaines, de cruauté, prèt à déverser sur Terre leur flots ravageurs afin d'y noyer leur rancoeur.
Intérieurement, Bélial ricanna. Il avait toujours trouvé amusant l'influence qu'il avait sur les éléments. Son pouvoir étant basé sur la gravité et la pression, il parvenait à décider du temps extérieur aussi simplement que s'il respirait. Au moindre changement d'humeur, le temps s'adaptait. C'était finalement assez comique à voir.

Bélial se releva alors, dominant cette fois-ci la jeune fille d'un bonne trentaine de centimètres. C'était toujours mieux d'être grand lorsque l'on était un vampire effrayant. le contraire aurait été des plus pathétique et risible. Il épousseta son pantalon noir et fit craquer sinistrement les jointures de ses doigts.
Il sentait bien dans le regard de la jeune fille que son allure ne lui était pas indifférente. Elle devait avoir sentit ce charme étrange et mystérieux qui émanait de lui...tout comme elle devait avoir ressentit l'aura de malfaisance qui émanait de lui. De toutes façons, il était impossible de ne pas la ressentir.
Bélial s'adossa au mur et répondit à Tomo, sans même la regarder.

-En effet, je doute que vous m'ayez déjà vu, jeune fille, puisque je n'enseigne pas aux Days Class. Je suis le professeur de sciences de la Night Class. Je me nomme Bélial Vacaresco, mais je pense que mon nom ne vous avancera pas à grand chose...du moins pas si vous ne connaissez pas une certaine période de notre histoire...

Bélial se tut, il ne voulait pas en dire plus, il préférait laisser la jeune fille sur une question pleine de perplexité plutôt que de s'expliquer. Il aimait par dessus tout semer le doute dans l'esprit de ses innocentes victimes.
A son grand étonnement, plutôt que de fuir pendant qu'elle le pouvait encore, Tomo resta plantée à côté de lui et s'adressa même de nouveau à lui. Quand elle eut finit, Bélial tourna sèchement la tête vers elle, ses yeux virant rapidement au rouge sanglant.
Un sourire machiavélique s'étira sur ses lèvres.

-Des monstres? Hum...et si je vous disais que vous en avez un sous les yeux, que me répondriez-vous?

Alors, aussi vif que l'éclair, Bélial plaque Tomo contre le mur et plaça ses mains de chaque côtés de sa tête, faisant une ombre de son corps devant la jeune fille. SOn visage était à présent tout près de celui de la jeune fille, et il pouvait sentir son souffle sur son visage ainsi que les battements rapides de son coeur.
Jouant de son charme qui semblait n'avoir pas laisser Tomo indifférente, Bélial caressa tendrement sa joue, avec une infinie douceur, pourant affreusement froide.

-Les monstres sont partout autour de nous...vous ne pouvez les chasser, vous ne pouvez les éviter...ils sont toujours là...mais qui de nous deux est le plus monstrueux? Vous n'êtes que des bêtes, vous autres...c'est pourqoi je vais me faire un plaisir de jouer avec toi...

Bélial avait changé de ton. Ses paroles étaient aussi douces que du miel et pourtant suintantes de poison. Il avait également changé de rang par rapport à Tomo, passant du statut de professeur à celui de tortionnaire, et ce simplement en décidant de la tutoyer, lui montrant ainsi son rang supérieur.
Il approcha son visage encore plus près de celui de Tomo, le touchant pratiquement, sa main toujours sur sa joue.
Ses lèvres frolèrent celles de la jeune fille qu'il sentit frissoner sous lui, mais il n'en fit rien.
Son visage continua sa course juqu'au cou de la jeune fille. Il se retint à temps de la mordre...et se contenta de griffer le bras de Tomo, ainsi que sa joue, laissant son sang couler à sa guise.

-Je vais être gentil avec toi...je ne veux pas que tu me claques si vite entre les doigts, vois-tu...bienvenue en enfer, ma chère...

Et le vampire éclata de rire, laissant libre court à sa folie meurtrière.
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Tomo Assada
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MessageSujet: Re: Il y'a des soirs oû l'on ferait mieu de rester couché. (PV Bélial)   Il y'a des soirs oû l'on ferait mieu de rester couché. (PV Bélial) Icon_minitimeDim 30 Nov - 12:02

Aux excuses plates du vampire, Tomo fronça les sourcils d’énervement, * il se fou littéralement de ma gueule*.
Au dehors, le vent semblait s’être emballé. La pièce était tellement silencieuse qu’elle ne se focalisait plus que sur les bruits extérieurs, mais, au lieu de la calmer, cela la stressa beaucoup plus.
L’homme se leva et domina Tomo de sa haute taille, celle-ci suivit ses mouvements du regard
En effet, je doute que vous m'ayez déjà vu, jeune fille, puisque je n'enseigne pas aux Days Class. Je suis le professeur de sciences de la Night Class. Je me nomme Bélial Vacaresco, mais je pense que mon nom ne vous avancera pas à grand chose...du moins pas si vous ne connaissez pas une certaine période de notre histoire...
*Une certaine période de l’histoire ? Que voulait-il dire par la ?* des questions. Que des questions encore et toujours des questions. Depuis que Bélial était la, il ne soulevait que des questions dans l’esprit de Tomo et ne fournissait aucune réponse. Elle perdait de plus en plus pied. Impossible de savoir ou cet homme la menait, impossible de savoir ce qu’il voulait, ce que LUI était venu faire ici parce que, de toute évidence si c’était pour la punir de ne pas être au pavillon du soleil, il l’aurait dit dès le début. Elle ne savait donc pas comment allait se dérouler la suite des évènements. Elle était dans l’incertitude la plus totale.
-Des monstres? Hum...et si je vous disais que vous en avez un sous les yeux, que me répondriez-vous?
Avant qu’elle n’ait le temps de répondre quoi que se soit elle se senti plaquée contre le mur par Bélial, sentant son visage trop proche du siens. La première chose à laquelle elle pensa fut * Il va me violer* mais, elle s’aperçut bien vite qu’apparemment, il cherchait autre chose.

En même temps qu’il lui caressait la joue, il lui dit :
-Les monstres sont partout autour de nous...vous ne pouvez les chasser, vous ne pouvez les éviter...ils sont toujours là...mais qui de nous deux est le plus monstrueux? Vous n'êtes que des bêtes, vous autres...c'est pourquoi je vais me faire un plaisir de jouer avec toi...
Elle sentait son visage s’approcher peu à peu du sien. Que voulait-il ? Elle sentait bien qu’elle ne lui plaisait pas. Pourquoi approchait-il ses lèvres ? Lèvres qui, à présent se frôlaient. Tomo du avoué que vu le charme de cet homme ce n’était pas désagréable. Elle avait l’impression d’être envoutée. Puis le visage de Bélial continua sa course vers son cou, elle sortie alors de son envoutement et essaya furtivement un mouvement en direction de la porte. A présent, elle voulait sortir d’ici le plus vite possible, coute que coute. Cet homme de toute évidence était fou, elle ne voulait pas risquer quoi que se soit.
Une douleur déchirante se fit ressentir dans son bras, elle ne voulu pas y jeter un coup d’œil de peur de voir la blessure et d’en souffrir davantage. Elle se contenta donc de poser sa main sur la plaie, afin d’éviter que trop de sang ne coule. Elle se mordait les lèvres pour ne pas crier de douleur, du moins, pas devant lui. Elle avait encore trop de fierté pour ca. Elle releva un regard rageur sur le vampire qui était encore collé à elle. Elle le poussa le plus fort qu’elle put et s’enfuit à toute jambe, tentant vainement d’atteindre la porte salvatrice laissant sur le sol de longue goutte de sang.
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Bélial Vacaresco
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MessageSujet: Re: Il y'a des soirs oû l'on ferait mieu de rester couché. (PV Bélial)   Il y'a des soirs oû l'on ferait mieu de rester couché. (PV Bélial) Icon_minitimeMar 9 Déc - 0:11

Un ricannement cruel s'échappa de la gorge de Bélial lorsqu'il planta avidement ses ongles acérés dans la chair tendre et pâle de la jeune fille. Il fut d'ailleurs étonné qu'elle ne pousse pas le moindre cri. Allons bon! Une rebelle? Ou plutôt une humaine qui possédait encore sufisamment de fierté et de courage pour ne pas hurler...même si la douleur était lancinante. Même si ça le frustrait un peu de ne pas l'entendre hurler de douleur, Bélial était tout de même satisfait d'être tombé sur une enfant capable de garder le silence, même sous la torture.
Décidémment, il sentait qu'il allait bien s'amuser. SOn petit jeu malsain n'allait le mener qu'à une seule chose...parvenir à la mettre en pseudo-comfiance pour ensuite parvenir à lui arracher des hurlements de douleur déchirants...là était son but, la blesser, lui faire mal, la faire souffrir, sentir les spasmes d'effroit lui déchirer les muscles et les os. Il voulait sentir la douleur de Tomo jusqu'au plus profond de son être, il voulait la voir de tordre de douleur en le suppliant...pourquoi tout cela? Ce soir là, ce n'était pas pour atteindre son but qui était de détruire l'humanité. Non, ce soir, il voulait s'adonne rà un véritable jeu sadique...la faire souffrir pour son propre plaisir, pour son simple contentement, et pour rien d'autre, juste pour s'amuser, et non par utilité.
Le monstre de cruauté se transformait en un véritable maitre de la torture sadique. Il lui fallait bien ça pour le sortir de sa mauvaise humeur présente.
Etrangement, on n'aurait pu dire qu'il était de mauvaise humeur, puisqu'il souriait, méchamment certes, mais il souriait. Il ricannait, il tremblait de joie...et pourtant, il était d'une humeur massacrante. A tel point que le simple fait de voir cette étudiante encore en vie le rendait malade.

Cet homme était décidemment impénétrable. Il n'y avait probablement que deux ou trois personnes au monde capable de déceler sans se tromper ses humeurs ou ses pensées.
Il était hermétique à toutes formes d'humanité ou de sentiment. Tomo devait se sentir bien seule, à ce moment là...face à un homme dont elle ignorait la véritable nature, les intentions et les projets...et celui-ci s'en amusait d'ailleurs grandement.
Le sang pour évita abilement le coup qu'allait lui porter la jeune fille avant de s'enfuir. Il aurait pu tout aussi bien ne pas bouger, il n'aurait pratiquement rien sentit. C'était un vampire, après tout, et un sang, qui plus est. Sa peau était si vieille et pourtant si lisse, si dure et pourtant si souple, qu'il aurait été pratiquement impossible de la percer avec le coup faible d'une jeune fille.
Cette peau semblait comme taillée dans le marbre, en réalité. Et malgré cette puissance, il s'écarta, pour laisser la fillette s'enfuir...ce pour mieux la ratrapper...il jouait au chat et à la souris, en réalité.
Il la laisserait s'enfuir, chaque fois plus loin, laissant naitre en elle l'espoir d'une rédemption...pour mieux refermer ses griffes sur elle et détruire ainsi cette flamme irréelle dans son coeur. Il aimait ce jeu par dessus tout, laissant chaque fois une chance à ses victimes...tout cela pour mieux les détruire.
C'était un être abjecte en tout point, en réalité...Il regarda donc Tomo se précipiter vers la porte, laissant trainer derrière elle des gouttes de sang qui effleurèrent avec délice les narines du vampire.
Celui-ci s'en imprégna avec un sentiment de plénitude non dissimulé, tant il aimait la saveur terrifiée que prenait l'hémoglobine à ce moment-là.
Il la regarda s'affairer sur la porte, ne bougeant pas d'un cil, ne cillant pas du regard.
Il finit par faire un pas dans sa direction, et fit un geste ample de la main. Un souffle de vent glacé s'engouffran dans la pièce et fit claquer la porte avant même que Tomo n'ait pu l'ouvrir totalement. Contrôlant le néan et la gravité à la perfection, il était même capable de modifier la trajectoire du vent, ce qui lui avait permit d'apposer la pression de ce vent sur la porte.
La jeune fille eut beau s'acharner sur le battant, celui-ci refusa de céder, encore sous l'emprise du pouvoir de Bélial.
Celui-ci se remit à ricanner. Elle était prise au piège, d'autant qu'elle ignorait certainement d'où provenait cette force inhumaine qui l'empêchait d'ouvrir la porte.

Avec une vitesse surhumaine, Bélial fut auprès de Tomo et lui saisit le bras.

-Zut alors!! La porte est coincé! Le vent à tourné, ma belle...il est contre toi, et te voià prose au piège avec moi!! Alors...par quoi vais-je commencer?

Bélial atrappa la main de la jeune fille et de son autre main, atrappa sa taille et la fit tourner comme s'il dansaient. Il la retint par le dos avec son bras, son visage juste au dessus du sien.

-Je suis de très méchante humeur, ce soir...rien ne pourra me sortir de cette humeur à part...jouer...j'ai envie de m'amuser plus que jamais, et toi tu seras mon jouet...mais avant tout...

Il fit de nouveau tourner la jeune fille, l'entrainant dans une série de pas complexe avec la grace d'un danseur professionnel.

-Je préfèrerais te ménager...alors si tu veux, bien...discuttons...j'aime en apprendre plus des gens dont l'espérance de vie est largement réduite par mes actions...autant que ta personne reste gravée dans ma mémoire, tout l'monde de t'auras ainsi pas oublié!

Il ricanna de nouveau, continuant de danser sur la musique inquiétante du vent déchainé au dehors. Ils tournaient de plus en plus, enchainnant vrilles et arabesques à un rythme effréné, le hurlement du vent les suivant et les entrainant...si un vampire était tout à fait capable de suivre ce rythme démesuré...c'était beaucoup moins sûr pour une simple humaine...elle ne tiendrait certainement pas très ongtemps au rythme inhumain de Bélial.
Celui-ci ne semblait même pas l'avoir remarqué et continuait de danser, plongeant avidement ses prunelles de glace ensorcelante dans celles totalement terrifiées de Tomo.
Il finit par s'arrêter, laissant la pauvre enfant reprendre son souffle, alors que lui n'était pas fatigué. Il attendit quelques instants, avant de conduire Tomo à un divan en velours cramoisit qui trônait contre un mur de la salle.
Il la força à s'assoir, et rit place sur le petit pouf tout aussi cramoisit devant elle.
Il l'observa un instant, la détaillant. Il avait joué de ses charmes avec elle, et bien qu'en restant d'une inetense cruauté, il avait bien sentit qu'il ne lui était pas resté indifférente.
DOmage pour elle, la seule femme avec qui Bélial acceptait de s'amuser autrement qu'en la torturant, c'était Egnirys. Il n'y avait pas la moindre parelle d'amour autre que fraternel dans son coeur. Il était emprisonné dans la glace, il s'était construi une barrière le protégeant de toutes formes d'amour. Seul son petit frère avait réussit à la percer un tant soit peu.

Bélial finit par rompre le silence qui s'était installé entre les deux interloccuteurs.

-Et bien! Moi qui croyait que tu étais plutôt du genre à ne pas te laisser marcher sur les pieds, je te trouves bien muette pour le moment! Aurais-tu perdu ta langue, par hasard? Je ne vais pas te manger!! DU moins, ce n'est pas mon intention première!!

Bélial éclata de rire. Tous ses sous entenduts allaient bien finir par éclairer une lanterne dans le cerveau de l'enfant. Elle allait bien finir par comprendre qu'il n'était pas humain!! Du moins, l'espérait-il, car après tout, ça renforçerait l'empression de terreur ambiante qui reignait.

-Dis-moi...

Bélial posa son menton dans la paume de sa main, l'air ironique.

-Sais-tu ce que je suis réellement?

Il n'attendit même pas la réponse avant de poursuivre sur son...interrogatoire plus que stressant.

-Et puis...quel est ton pire cauchemar? De quoi as-tu le plus peur?

Bélial se garda bien de préciser que tout ce qui pouvait l'effrayer serait bon à retenir pour l'avenir...il se contenta de se taire, laissant la parole à sa victime, portant un intérêt très fort pour elle, tout à coup.



[Muhéhéhé...désolé pour le retard, petits empêchements et panne d'inspiration!^^ J'espère que ça ne te déçois pas trop, mon truc! XD]
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Tomo Assada
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MessageSujet: Re: Il y'a des soirs oû l'on ferait mieu de rester couché. (PV Bélial)   Il y'a des soirs oû l'on ferait mieu de rester couché. (PV Bélial) Icon_minitimeMar 9 Déc - 1:07

[ lol... si à chaque fois que tu as une panne d'inspiration tu me ponds un truc pareil alors je veux bien que tu ai plus souvent des pannes d'inspi... lol ca ma éclaé ton post.. même si ca devrait pas... j'ai beaucoup aimé la réplique :" j'aime en apprendre plus des gens dont l'espérance de vie est largement réduite par mes actions..." enfin bref!!! ]

Elle croyait fermement que la porte était à sa portée. Bélial, semblait un peu secoué, et n’avait pas bougé de sa place d’un pouce, du moins, c’est ce que Tomo croyait. Plus que 2 -3 mètre, et elle serait à l’extérieur de cette salle maudite. Elle aurait un peu plus de chance de trouver une cachette.
Mais étrangement, la porte de ferma d’un coup et ne semblait pas vouloir se laisser rouvrir
« …. Impossible... » Tomo était abasourdie, et ne comprenait pas. Ce qui venais de se passer défiait toutes les lois de la physiques établies jusqu’à se jour. Depuis quand une porte pouvait se fermer seule, et rester bloquée ? Elle n’imaginait pas le moins du monde que Bélial avait le pouvoir d’utiliser ces lois à son avantage.
Elle s’acharnait quand même contre cette porte, la rage et le désespoir commençant à se faire ressentir. Elle avait follement envie de crier et de pleurer mais n’en fis rien. Elle savait pertinemment que perdre son sang froid ne l’aiderait pas. Alors, elle essayait de se calmer, du moins, autant qu’il était possible de rester calme.
Elle stoppa net tout mouvements lorsqu’elle senti l’aura de Bélial à ces cotés. Ca y’est, elle était piégée, elle le savait. Depuis le début cet homme la laissait croire qu’elle pouvait s’échapper. Elle était figée, une main sur la poignée, les yeux écarquillés de surprise, de très mauvaise surprise, elle semblait être en proie à une intense réflexion.
Bélial lui pris le bras et commença à la faire tournoyer dans tout les sens. Tomo était résignée, elle se laissa faire comme une simple marionnette, la vie ne semblait plus faire partie de cette enveloppe qui était son corps. Elle tournait elle tournait à en perdre la tête. Et, elle écoutait presque trop docilement les sarcasmes de Bélial, mais les mots glissaient sur elle, elle comprenait sans réellement comprendre. Elle retient simplement quelques bribes de phrase qui semblaient la faire régir de temps à autre. Ou du moins, qui semblait faire réagir son instinct de survie puisque sa conscience n’était plus vraiment présente.
*Mon jouet* *espérance de vie réduite* * piège* voila les seuls mots qu’elle semblait entendre. Rien de bien rassurant.
Bien que la conscience de Tomo ne semblait plus existé, son corps lui était bel et bien à la merci de Bélial, qui, ne le ménageait pas, l’entrainant dans une danse compliqué et fatigante. La pauvre Tomo ne finit par ne plus tenir sur ces jambes et s’effondra dans les bras de son agresseur qui la déposa sur un divan. Elle ne donnait toujours aucun signe de vie, son regard fixait le vide et l’expression de son visage était figée.
Bélial sembla s’impatienté de ce manque de réaction, ce n’était visiblement pas le genre de réaction qu’il appréciait. Il finit par rompre le silence.
-Et bien! Moi qui croyait que tu étais plutôt du genre à ne pas te laisser marcher sur les pieds, je te trouves bien muette pour le moment! Aurais-tu perdu ta langue, par hasard? Je ne vais pas te manger!! DU moins, ce n'est pas mon intention première!!
-Sais-tu ce que je suis réellement? Et puis...quel est ton pire cauchemar? De quoi as-tu le plus peur?

A cette dernière phrase, Tomo sembla se réanimer. Au début de la soirée, il lui avait souhaité bienvenue en enfer, alors, cet homme était … « le diable » gémit-elle en posant son regard sur Bélial. Oui voila, pour elle cet homme n’était rien d’autre que le diable en personne.
Ce fut comme une révélation pour elle et elle s’en senti quelque peu apaisée. Bien, qu’il n’y avait aucune raison pour qu’elle le soit, au contraire. Mais, cette réponse expliquerait alors tous ce qui avait pu paraitre illogique jusqu’ici.
« Vous avez fermé cette porte. Oui, c’est cela, c’est vous qui l’avez fermé, parce que vous êtes le diable, et que vous avez surement des pouvoirs. »
Tomo délirait, elle était partie dans ses conclusions, et ne semblait même pas se rendre compte à quel point ce qu’elle disait pouvait être absurde, même si au bout du compte elle n’était pas si loin de la vérité. Elle ignora totalement la dernière question de Bélial, plus préoccupée par sa véritable identité qu’autre chose.
« Qu’ai-je fait pour mériter ca ? Seigneur ? Qu’ai-je donc fais pour être punie de la sorte ? »
Alors, elle se mit à genou sur le divan, joignant ses mains l’une dans l’autre, ferma les yeux et commença à prier.
« Notre père qui êtes aux cieux…. »
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Bélial Vacaresco
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MessageSujet: Re: Il y'a des soirs oû l'on ferait mieu de rester couché. (PV Bélial)   Il y'a des soirs oû l'on ferait mieu de rester couché. (PV Bélial) Icon_minitimeMer 10 Déc - 20:11

[Que veux-tu, l’inspiration est venue d’elle-même, j’ai Bélial dans la peau XD Je sais pas si c’est une bonne chose…XD
Pour la fin de mon post, je laisse libre court à ton imaginatio, si tu veux que Bélial mordre Tomo, tu le met, si tu veux qu'elle esquive pareil^^ Sachant que si'l ne la mord pas à la gorge, elle ne se transforme pas en vampire, logiquement^^]



Bélial commençait à détourner les yeux, lassé, lorsque le son qui s’échappa des lèvres de la frêle jeune fille le rappela à l’ordre. Vif comme l’éclair, ses yeux se portèrent de nouveau sur celle-ci, légèrement étonné.
Le Diable ? Lui qui pensait qu’elle mettrait un certain temps avant de comprendre qu’il n’était pas humain, il devait avouer qu’elle était relativement intelligente et perspicace !
Le Diable…après tout, la comparaison était loin d’être vide de bon sens…elle se rapprochait même fortement de la vérité. Ce charisme ravageur et cette voix enjôleuse, propre à tous les envoyés du Diable, il les possédait…il avait le talent de ses démons qui séduisaient pour entrainer les humains dans la débauche et la déchéance…Oui…Bélial possédait toutes les caractéristiques propres au Diable. Lui aussi était doué d’une cruauté indéfinissable tant elle était puissante, lui aussi était capable des pires actes, des plus odieuses machinations…et tout cela avec un calme et un naturel stupéfiant. Qui aurait pu douter que dans ce corps, pourtant si humain, résidait la volonté d’un être sans âme et sans cœur ?
Pourtant, Tomo était encore loin de la vérité…il n’était pas le Diable. Même s’il incarnait à la perfection le Mal absolu, il était loin d’être semblable au grand malin. Il ne fallait pas tout confondre, après tout.

« Vous avez fermé cette porte. Oui, c’est cela, c’est vous qui l’avez fermé, parce que vous êtes le diable, et que vous avez surement des pouvoirs. »

Comme pour s’en persuader, elle venait de lui expliquer sa propre vision des choses. C’était simpliste et expéditif…mais il fallait dire que Bélial avait été plus qu’explicite dans ses actes. Depuis le début de leur entrevue, il n’avait cessé de sous entendre sa véritable nature.
La jeune fille avait comprit qu’une force incohérente avait fermée la porte, et elle en avait tiré une conclusion juste. C’était belle et bien Bélial, qui à l’aide de son pouvoir, avait fermé la porte. Même s’il fallait avouer que c’était relativement simple à comprendre, un cerveau embrumé par la peur et le doute était souvent susceptible de ne pas fonctionner correctement, c’était bien connu.

C’est pourquoi l’appellation, pourtant criante de vérité sur certains points, provoqua une réaction tout à fait singulière chez Bélial.
Il se mit à rire. Incapable de se contrôler, il éclata d’un grand rire froid et cruel, se moquant ouvertement de l’innocence apparente de Tomo.
Elle semblait complètement perdue, elle n’avait pas l’air de comprendre l’ampleur de la situation…ce que arrangeait bien Bélial et l’amusait au plus haut point.
Oh oui, qu’il aimait semer le doute dans l’esprit des humains, qu’il aimait les faire tourner en rond, les entrainer dans un labyrinthe cauchemardesque et sans retour…il n’y avait rien d’autre qui puisse troubler son ennui et l’occuper autant.

-Haha !! Que tu es drôle, jeune fille…tu ne comprends pas bien, on dirait…tu sais que ça me flatte que tu me prennes pour le Diable ? Je me sens haut gradé, maintenant !!

Bien évidemment, toutes ses paroles exsudaient la moquerie, tout ici suintait d’ironie malsaine, pas une seule parole ne sonnait vraiment juste, elles avaient toutes ce doute en elles, perturbant encore plus les sens de la jeune fille.

« Qu’ai-je fait pour mériter ca ? Seigneur ? Qu’ai-je donc fais pour être punie de la sorte ? »

La jeune fille sembla ignorer la seconde question de Bélial, qui l’écouta sans dire un mot, un sourire plus qu’ironique aux lèvres. Il éclata de nouveau de rire, tant il s’amusait et tant la situation était drôle à ses yeux. Il avait réussit, bien involontairement, à encrer une persuasion quant à sa véritable nature dans l’esprit de Tomo : Il avait réussit à la rendre certaine qu’il était le Diable…d’un côté, ça l’arrangeait qu’elle en soit sûr, car ça lui permettait d’agir en cachant son identité, mais autre part…il aimait que ses victimes sachent qui il était vraiment. Bélial avait le mensonge en horreur, et était d’une franchise…glaciale et parfois très piquante. Il ne voulait pas laisser la pauvre enfant déjà bien perdue dans un état d’incertitude. Il voulait être clair avec elle…et lui avouer réellement qui il était.
Bien sûr, Tomo était une jeune fille comme une autre, elle était tombée dans ses griffes par hasard, sans qu’il l’ait réellement choisie.
C’aurait été différent s’il s’était agit d’un choix. Si Tomo avait été une « élue » comme Masaki, il ne lui aurait rien caché et l’aurait laissé sombrer dans la folie, mais là, il ne pouvait se permettre de risquer trop gros.
Bien que cela le répugne, il allait devoir effacer la mémoire de Tomo après leur entrevue. Si trop d’humains venaient à connaître son existence, il allait au devant de grands dangers.
Réfléchissant à toutes vitesse, Bélial chercha un moyen d’empêcher la jeune fille de parler, tout en lui laissant un gout fortement amer dans la bouche lorsqu’elle quitterait l’endroit…il voulait qu’elle se souvienne de cette nuit, qu’elle n’oubli pas sa terreur, sa douleur…rien.
Il devait trouver un moyen…mais lequel ? Il n’aurait même pas pu la confondre avec Masaki, elle était brune et avant tout…c’était une fille. Bien que jolie, elle ne correspondait pas à ses critères de « qualités ». Il fallait bien sûr entendre par là, qualité de sang, puisque c’était la seule chose qui intéressa Bélial.
Le vampire finit par hausser les épaules. Il était intelligent, c’était un sang pur, après tout ! Il trouverait bien une solution avant de relâcher Tomo ! Il trouverait forcément un moyen de l’empêcher de parler…le tout était de savoir comment, mais cela attendrait. Pour le moment, il ne voulait pas se préoccuper des choses fâcheuses, il avait envie de jouer. Une envie, ou plutôt une obsession. Cette volonté lui mordait la poitrine avec une force telle qu’il avait du mal à résister à l’envie de mordre à pleine dents dans la chair de la jeune fille.
Il le sentait, il commençait à sombrer…peu à peu, il se sentait s’enfoncer dans les ténèbres, à mesure que l’excitation s’emparait de lui. Il hésitait encore…qu’allait-il bien pouvoir inventer pour jouer ? Il voulait trouver une façon originale de s’amuser…
Ses interrogations sans réponses furent interrompues par un geste étrange, voire presque grotesque de la part de Tomo.
Bélial la regarda avec étonnement et surprise, indécis. A quoi jouait-elle ? Elle se moquait de lui ? Ou bien elle était si persuadée de l’identité diabolique de Bélial qu’elle décidait de prier pour le faire fuir. ?
Toujours est-il que sa réaction déclencha un nouvel éclat de rire chez Bélial qui s’en mordit les lèvres pour s’empêcher de hurler de rire.
Il trouvait la situation si drôle qu’il avait du mal à croire que l’espèce humaine puisse tomber si bas…était-ils définitivement dépourvue de matière grise ? La peur les rendaient-elle si idiots ?
Bélial se leva alors, toisant la jeune fille en prière avec un air de dédain et de dégout.

-Tu peux prier autant que tu le souhaites…rien ni personne ne viendra te délivrer. Tu es prisonnière de ma volonté…ici, je suis maitre…la prière est inutile, je ne crains pas les paroles saintes…ce temps là est révolu, nous avons évolué…Tu sembles si persuadé que je suis le Diable que je me dois te t’éclairer…

Bélial attrapa la jeune fille par sa chevelure et la tira en arrière la forçant à lever les yeux vers lui et à le regarder. Le vampire enroula alors la chevelure brune de Tomo autour de sa main, pour l’empêcher de se défaire de sa poigne. Elle était à présent immobilisée par la puissance du vampire. Celui-ci était relativement calme, et l’atmosphère n’était pas encore trop lourde…mais bientôt viendrait où l’air serait irrespirable, la pression étouffante…et où la jeune fille vivrait son véritable calvaire…

-Je ne suis pas le Diable…je peux aisément rivaliser avec lui, mais je n’atteint pas son statut…je suis un enfant du Diable, un être rejeté par Dieu, condamné à errer pour l’éternité dans ce monde, me nourrissant exclusivement de sang humain…non, je ne suis pas un démon, je ne suis pas un humain non plus…

Bélial se pencha alors vers la jeune fille, ses lèvres se rapprochant de plus en plus de sa gorge à découvert. Ses lèvres se fendirent en un rictus cruel.

-Nous n’avons qu’un but…détruire votre espèce…j’ai voué toute ma vie à vous détruire, je ne souhaite qu’une chose, voire l’espèce humaine disparaître de la surface de cette terre…vous empoisonnez l’existence de toutes les autres espèces…vous n’y faites même pas attention, c’est pitoyable…

Bélial souleva un peu le bras, forçant Tomo à se redresser en même temps.

-Mais dis-toi que ce soir, je n’ai pas envie de faire mon…travail. J’ai juste envie de jouer…prend cela comme une récompense, ta mort ne sera une nécessité, juste un jeu. Je jouerais avec ta vie jusqu’à ce qu’elle s’enfuit de ton corps…

Bélial ricana, son souffle glacé effleurant à présent la gorge de la jeune fille.

-Je ne t’ai toujours pas dis qui j’étais…je ne suis ni vivant, ni mort…je suis une créature de la nuit, une bête assoiffée de sang…Si tu n’as toujours pas fais le rapprochement, nous sommes des vampires…

Bélial redressa la tête pour plonger ses prunelles dans celles de Tomo. Elles avaient perdu leur éclat gris et prenaient à présent une teinte rouge carmin très puissant.

-Envoyés par les Enfers, nous empoisonnons l’âme et le corps des humains pour en faire nos marionnettes, nos jouets…certains ont décidés de cohabiter…mais je ne suis pas de cet avis là, je veux continuer à répandre ma cruauté comme une trainée de poudre…jusqu’à l’explosion finale…

Bélial éclata à nouveau de rire, et souleva littéralement Tomo du divan. Il déroula ses doigts de sa chevelure, et la poussa si violemment qu’on aurait pu croire qu’il l’avait balancé à terre.

Rassure-toi, je n’ai pas l’intention de faire de toi l’une des nôtres. Je me contenterai de te mordre autre part…tu ne sentiras mes crocs sur ta gorge que si je décide d’en finir avec toi…

Elle glissa sur le sol, et Bélial se précipita sur elle, ses griffes prêtes à se planter dans la chair de Tomo, ses crocs saillants prêts à se plonger dans la chair de la jeune fille…
Il avait envie d’un jeu sale, malsain, sanglant…cruel…et si elle ne parvenait pas à réagit, elle risquait d’être mordue...
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Tomo Assada
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MessageSujet: Re: Il y'a des soirs oû l'on ferait mieu de rester couché. (PV Bélial)   Il y'a des soirs oû l'on ferait mieu de rester couché. (PV Bélial) Icon_minitimeDim 14 Déc - 1:24

[ Nihéhéhé je savais bien que l’histoire de la prière plairai à Bélial lol]


Alors qu’elle priait toujours, la voix de Bélial retenti, elle s’arrêta et le toisa afin d’écouter ce qu’il avait à dire.
-Tu peux prier autant que tu le souhaites…rien ni personne ne viendra te délivrer. Tu es prisonnière de ma volonté…ici, je suis maitre…la prière est inutile, je ne crains pas les paroles saintes…ce temps là est révolu, nous avons évolué…Tu sembles si persuadé que je suis le Diable que je me dois te t’éclairer…
Elle n’en pouvait plus de ses paroles, de ses moqueries, elle ne comprenait rien à ce qu’il racontait mais comprenait la cruauté des choses qu’il pouvait dire. Tout était confus et tout semblait clair à la fois.
-Nous n’avons qu’un but…détruire votre espèce…j’ai voué toute ma vie à vous détruire, je ne souhaite qu’une chose, voire l’espèce humaine disparaître de la surface de cette terre…vous empoisonnez l’existence de toutes les autres espèces…vous n’y faites même pas attention, c’est pitoyable…
Il s’approchait de plus en plus prés d’elle, elle frissonnait de plus en plus de dégout et d’horreur. Elle ne voulait plus l’écouter, non, elle ne voulait plus entendre ce timbre de voix si écœurant ni ces paroles si puantes de haine, alors, elle ferma de nouveau les yeux, et pria de plus en plus fort.
Cela lui donnait courage alors que les paroles de Bélial l’effondraient de peur. Bélial finit par lui saisir le bras, avec une force… surhumaine. Tomo s’en fit la réflexion, mais à présent plus rien ne l’étonnait. Il continuait de parler, il ne s’arrêtait pas ou du moins, ne s’arrêtais plus, lorsque soudain, ces yeux devinrent rouges. * Cet homme… a des yeux de sang…*. De nouveau, la crainte envahit Tomo, elle avait les yeux écartés comme des trous de narine d’éléphant. Elle voulait plus qu’il la touche. Elle ne souhaitait plus que ces mains, appartenant à un être aussi abjecte ne l’effleure. Elle commença à se débattre avec acharnement, elle secoua la tête de gauche à droite essayant vainement de se débarrasser de l’étreinte du vampire. Elle gesticula dans tout les sens. Mais rien n’y fit, la poigne du vampire était trop forte. Elle essaya d’agripper son visage, mais la encore échoue. Se contentant simplement de l’érafler avec son ongle et ne créant ainsi qu’une petite écorchure sur sa joue.
Bélial la jeta à terre et fonça sur elle. Tomo eu à peine le temps de voir les canines protubérantes de l’homme qu’il s’était déjà jeté sur elle pour la mordre.


[Voila… Je m’arrête la pour pas jouer Bélial…comme tu peux le voir je t’autorise à me mordre ^^]
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