Vampire Knight RPG
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Vampire Knight RPG

L'heure est venue, humains et vampires sont à présent confrontés dans la célèbre Académie Cross. Incarnerez-vous un humains, ignorant tout de l'existence des vampires, ou bien l'un de ces monstres à visage humains qui se nourissent de sang?
 
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 Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco]

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Giacomo Roccelli
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MessageSujet: Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco]   Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco] Icon_minitimeDim 30 Nov - 0:17

Le crépuscule inondait l'Académie Cross d'une lueur orangée et brûlante. C'était comme si tout le bâtiment était embrasé, comme si le soleil faisait brûler la terre avant de s'éteindre, teintant le ciel de rouge profond.
Mais Giacomo savait que cet état magnifique ne durerait pas longtemps. L'hiver étant déjà là, la nuit tombait rapidement alors qu'il n'était à peine que cinq heures de l'après-midi. Et il restait encore quelques heures devant le professeur pour finir ses devoirs et quitter le bâtiment principal. Ensuite, il lui suffirait de rejoindre le pavillon du soleil.
L'italien, tout en rédigeant ses prochains cours d'un mouvement sec et vif, pensait à beaucoup de choses. Certaines lui apparaissait ainsi comme un éclat qui émergeait de son esprit, d'autres, disparaissaient quand il revenait à sa tache.
Il se posait beaucoup de question. Premièrement, qui était ses élèves qui devaient étudier le soir tombé. Un doute envahissait son être à chaque fois et un frisson d'excitation parcourait son échine. Est-ce que Masaki avait raison ? Les vampires existeraient vraiment.
Ainsi, il n'y avait plus de doute. Pourtant, quelque chose dérangeait le professeur. Il ne savait pas vraiment ce que c'était, juste que un sentiment le troublait.
Il avait vu Masaki. Il avait vu dans quel état il était. Mais ce n'était pas qu'un état physique mais aussi un état psychique.
Le pauvre garçon ne cessait de pleurer, de hurler, de prier Giacomo de partir le plus vite possible car un démon habitait dans cette école. Malgré tout ce qu'avait pu faire Giacomo, le jeune garçon avait refusé de le voir davantage et avait du se retirer.
La blessure profonde qu'il avait dans la main avait effrayé Giacomo au plus haut point. Mais il l'avait aussi empli de rage et de haine envers cet homme.
Masaki ne lui avait rien dit sur son apparence et cela inquiétait de plus en plus l'italien. Comment pourrait il reconnaître cet... cet... ce monstre ?
Giacomo n'avait pas vraiment de souci à se faire. Il savait se battre et se défendre et il était sûr de pouvoir le faire même contre un vampire, aussi puissant soit il. Il ne se laisserait pas marcher sur les pieds et surtout, il ne supporterait pas davantage que ce monstre fasse du mal à ceux qu'il aimait.
Masaki était la seule personne qui lui restait en ce monde et il ne le laisserait jamais tomber ! Pour rien au monde ! Il fera payer à cet homme, il lui fera endurer mille souffrance. Il lui montrera la mort de près.
Giacomo pesta en voyant qu'il s'était trompé dans son écrit et se saisit vivement d'une gomme pour corriger son erreur. Le professeur, loin de corriger des copies, s'escrimait à faire une synthèse de son cour du mieux qu'il pouvait. Décidément le travail de professeur n'était vraiment pas pour lui.
L'italien voulu boire une nouvelle gorgée de café mais se rendit compte avec une moue déçu que son mug était vide. Il se leva faisant racler sa chaise sur le parquet de la salle des professeurs et se dirigea vers la machine à café pour se servir une nouvelle tasse. En attendant, il s'adossa au buffet, les bras croisé et le regard rivé sur le sol.
Le sommeil se faisait de plus en plus présent mais en même temps il n'avait pas beaucoup dormi ces derniers temps. Giacomo porta son regard sur l'horloge murale qui émettait un tic-tac bruyant qui résonnait avec un horrible écho dans la pièce en mauvais état. Il était déjà plus de six heure et il n'avait pas vu le temps passer. Au dehors la nuit était déjà fortement sombre mais Giacomo n'allait pas rentrer pour autant. Il n'avait pas fini de travailler et n'avait nullement envie de le faire dans son lit.
Il se rendait compte à présent qu'il n'y avait pas beaucoup de prof cette année et se sentait décidément bien seul.
L'italien se saisit de son mug encore chaud et bu une profonde gorgée de café très fort. C'était comme ça qu'il l'aimait, ça lui rappelait son pays natal.
L'Italie lui manquait. Terriblement. Il aurait tellement voulu retrouver la chaleur de son pays.
Une chaleur qui lui faisait cruellement défaut à cette période de l'année. Giacomo frissonna et retourna s'asseoir avec sa tasse brûlante qui fumait et dégageait un parfum fort mais qui ne le dérangeait aucunement.
Alors qu'il rangeait ses feuilles qui étaient nombreuses, il pesta de nouveau en sentant une profonde piqûre sur son index. Au contact vif d'une feuille, elle avait coupé sa peau et une goutte de sang perlait au bout de son index.
Giacomo porta son doigt à ses lèvres et aspira le sang qui suintait de sa blessure bien que minuscule. Sans vraiment que cela le paraisse, cela faisait un mal de chien...
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Bélial Vacaresco
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MessageSujet: Re: Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco]   Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco] Icon_minitimeDim 30 Nov - 23:39

Une journée s'était écoulée depuis que Bélial avait "rencontré" Masaki. Le gamin lui avait plu, c'était indéniable. Bélial s'était amusé comme un enfant, il avait adoré faire souffrir le jeune garçon. Son innocence, sa pureté, son intelligence, tout...tout son être n'avait donné qu'une envie à Bélial...le détruire, le lacérer de ses propres mains, réduire ses chairs à un immonde bain de sang, l'entendre hurler jusqu'à ce que ses propres tympans explosent sous la puissance des cris...
Oui, il en avait eu envie...peut-être Bélial aurait-il agit s'il avait pas été à l'Académie. S'il avait été dans un endroit extérieur, sûr qu'il n'aurait pas hésité une seule secondes. Mais ici, les élèves étaient sous la protection du directeur, du sénat des vampires pour la Night Class, et de la guilde des hunters pour les Days Class.
Il était cerné et ne pouvait agir à sa guise. Bien évidemment, le sang pur savait pertinemment que jamais le Sénat ne tenterait quelque chose contre lui, après tout, s'il n'avait pas refusé le poste, il serait devenu chf du Sénat...c'était lui le digne héritier de la communauté vampire!
Et puis...il était bien trop terrifiant pour que les Sénateurs se lancent dans une guerre innutile et perdue d'avance contre lui. C'était un des derniers sang pur de la ligne principale des vampires, tout de même!
Le directeur non plus ne pouvait pas grand chose contre lui...du moins pas tant qu'un élève ne serait pas tué dans l'enceinte de l'établissement.
Si Bélial se contentait de terroriser et torturer des élèves...et que cela restait relativement discret, le directeur ne pourrait pas agir.
Bien évidemment, si un élève était tué, il aurait alors tous les droits de faire intervenir es forces armées de la guile des hunters afin de se débarasser du vampire, et celui-ci, bien que puissant, ne pourrait vaincre toutes la guilde réunies, du moins pas sans aide.
De l'aide, on pouvait considérer qu'il en avait. Après tout, Egnirys avait beau être jeune et assez incontrôlable, elle était d'une puissance inouie et totalement dépourvue de sentiments.
Quant à Baal, il était très puissant, c'était indéniable, mais Bélial savait bien que jamais son frère ne se ralierait à sa soif de vengeance contre les humains et de toutes façons, Bélial refusait catégoriquement d'impliquer son frère. Celui-ci avait bien trop souffert et le sang pur ne voulait pas qu'il soit blessé.

Les yeux rivés sur le plafond blanc de sa chambre, Bélial réfléchissait. Ou pluttôt, il laissait divaguer ses pensées un peu partout. Il se sentait vidé de toute énergie. Il n'était pas fatigué loin de là.
Certes, il n'avait pas dormit cette nuit-là, n'en ayant nullement l'envie. Il s'était contenté de fixer le plafond d'un regard vide et morne. Il était de ces vampires qui ne subissent pas la fatigue du au manque de sommeil. Ce qui n'était pas le cas chez les aristocrates ou autres catégories inférieures.
Les les veines des sang pur ne coulait que du sang de vampire, il n'avait aucun lien avec les humains. N'étant ni vivants, ni morts, ils ne ressentaient que rarement la fatigue. La seule façon d'épuiser un sang était tout simplement de le pousser à combattre dans ses retranchements...ou bien de parvenir à le blesser avec une balle impregnée de magie anti-vampire.
Autant le dire tout de suite, Bélial n'avait subit ni l'une ni l'autre des deux solutions, et pourtant, il se sentait...mou, flegmatique. Ses membres lui pesaient , sa tête était lourde, mais il ne semblait pas réellement le remarquer. Il continuait de fixer un point invisible au plafond, dans la pénombre. Il observait ce point avec tant de force et d'insistance, qu'il n'aurait pas été étonné d'y faire un trou.
Le sang pur poussa un profond soupir, rompant ainsi le silence qui régnait dans la pièce. L'atmosphère de celle-ci était...étrange. Ni lourde, ni normale, elle était...malsaine. Tout simplement. Elle reflétait parfaitement l'état d'esprit du vampire, à ce moment là: il était d'humeur égale. Ni heureux, ni triste, ni en colère, ni joyeux. Neutre.

Le sang pur se décida finalement à bouger, se redressant sur ses coudes pour ensuite s'assoir sur son lit. Il fit craquer sa nuque en grimaçant, puis tourna les yeux vers sa table de chevet. Il saisit la photo qui s'y trouvait, puis se leva et s'approcha du lavabo qui faisait l'angle de la pièce. Il sortit trois blood tablet d'un petit pillulier posé sur le rebord de faience et les avala avec un verre d'eau, avant de s'approcher de la porte.
Il avait besoin de prendre l'air, de penser à autre chose. Il sortit de la chambre et fut un instant aveuglé par la violente lumière rougeâtre du soleil couchant. Il avait passé plus de 24 heures enfermé dans sa chambre, dans un noir total, imperméable à toutes lumières, et ses yeux avaient à présent un peu de mal à s'accomoder. Il papillonna des yeux deux ou trois fois avant d'avancer dans le couloir. Ici, seuls ses pas résonnaient avec un bruit mat sur le parquet. Il n'y avait rien ni personne, encore une fois. Le vampire sortit du bâtiment et marcha le long des allées qui bordaient l'académie.
Les paroles de Masaki lui revenaient en mémoire, et le vampire ne put s'empêcher d'avoir un profond ressentiment envers l'enfant. certes, il ignorait totalement que Bélial avait un point faible de taille, son frère, mais il avait prit ses paroles pour une menace. Bélial savait bien que Masaki était totalement incapable de faire du mal à Baal, mais Bélial ne supportait pas que l'on parle ainsi de son frère. Il l'aimait plus que tout, il ne se voyait pas vivre sans...à moins de laisser mourir son esprit au profit de celui de sa lofie qui le hantait.
Bélial devait le reconnaitre, Masaki avait raison. Il aimait son frère, et n'était pas dépourvut de tous sentiments. Un sourire vint se nicher sur les lèvres de Bélial. Il imaginait déjà le visage tordu de douleur de Masaki lorsqu'il torturerait son seul trésor sous ses yeux. Sa cruauté repprenait le dessus, dans ces moments-là.
Bélial regarda à nouveau la photo qu'il avait fourrée dans sa poche. On y voyait Masaki, souriant, entouré de deux personnes tout aussi souriantes.
A sa gauche, une superbe jeune femme qui entourait les épaules du gamin avec une tendresse infinie. Surement sa mère, avait pensé Bélial. A sa droite, il y avait un homme de grande taille, assez musclé dont les cheveux mi-longs entourait le visage, lui donnant un visage un peu plus dur. Pourtant, il semblait incroyablement heureux et joyeux, ébourifant les cheveux de Masaki.
Bélial avait tout d'abord pensé qu'il s'agissait de son père, mais une chose l'avait frappé. Les deux adultes n'avaient pas les traits caractéristisques des asiatiques, contrairement à Masaki, dont les yeux étaient légèrement bridés et dont le visage rappelait très bien celui des japonnais androgyne.
Bélial en avait déduit que si la femme ne pouvait qu'être sa mère, l'autre n'était pas son père. Qui il était, ça Bélial l'ignorait totalement. Quelque chose lui disait qu'il s'agissait peut-être de la personne que Masaki chérissait le plus au monde...mais il valait mieux être sûr avant toute conclusion.
Bélial avait tout son temps, après tout...il était immortel. Certes, Masai ne l'était pas, mais le sang pur savait bien qu'il trouverait un moyen de le faire agoniser de souffrance en voyant son plus grand trésor disparaitre sous ses yeux...
A cette pensée, Bélial frissonna de plaisir. Un plaisir malsain qui l'envahissait lorsqu'il s'apprêtait à mettre en place un plan pour détruire moralement l'une de ses victimes...
Si l'homme au visage typiquement européen aux côtés de Masaki n'était pas son point faible, Bélial continuerait de chercher. Après tout, il aimait jouer et plus le jeu devenait long et compliqué, plus il s'amusait. 1500 ans et toujours cet esprit enfantin...

Quelque chose le fit sortir de sa torpeur. Une odeur, une saveur...imperceptible pour l'oodorat humain...obcedante pour celui du vampire...le sang.
Quelqu'un saignait, s'était blessé, ici, non loin de lui...il en était sûr. Ce n'était pas grand chose, juste une petite blessure, mais l'odeur était ennivrante.
Bélial inspira à plein poumon. Il sentait une certaine chaleur épicée dans cette odeur...un parfum méditéranéen...il n'aurait su dire pourquoi, mais il aimait ce parfum.
Il soupira profondément. Il était trop las pour jouer, mais il s'ennuyait, alors après tout, du moment qu'il ne cherchait pa sà jouer au chat et à la souris avec la personne en question, tout irait bien. D'un pas lent, Bélial se dirigea vers le bâtiment principal, là où son flair le guidait.
Il entra, traversa les couloirs, se rapprochant de plus en plus de l'odeur. Il s'arrêta devant la salle des professeurs. Tient donc! C'était un collègue qui s'était blessé? Intéressant...Bélial allait enfin avoir une conversation avec un adulte, aussi humain soit-il, et non avec ces espèces de gamins écervelés qui peuplaient la Day Class!!
Le vampire poussa doucement la porte. Un homme était assis à une table, lui tournant le dos. Ses cheveux noirs et mi-longs cachaient complètement son visage.
Un sourire aux lèvres, Bélial entra, d'un pas si silencieux et si léger que l'homme ne l'avait certainement pas entendu approcher.
Le sang pur se pencha par dessus l'épaule de l'homme et regarda ce qu'il avait posé sur le bureau.
Un cours. Un cours de sciences. Intéressant. Il devait sûrement s'agir du professeur de sciences des Days Class. Bélial lut le texte en diagonale, puis se permit d'intervenir.

-Si je puis me permettre, je n'aurais pas mis cela ici, à votre place...

Bélial pointa du doigt un calcul physique compliqué sur une feuille. Il se redressa ensuite, et contourna la table, afin de faire face à l'homme qui était assis. Le sang pur atrappa une chais posée contre le mur et s'assit sur son dossier, se balançant lentement dessus en prenant appuis sur la table.
Il détailla le professeur. Un visage assez fin, durcit par cette masse de cheveux noirs...il l'avait vu quelque part.
C'est alors que la ressemblance le frappa. Il s'agissait ni plus ni moins de l'homme qui souriait aux côtés de Masaki sur la photo. Un sourire imperceptible vint étirer les lèvres du sang pur.
Le loup avait trouvé son agneau...ainsi donc, c'était lui. Bélial s'était attendu à tout, sauf à le trouver là. Il n'avait même plus besoin de chercher, où était le sens du jeu?
Mais bon, pas de précipitation, il devait d'abord avoir la confirmation qu'il s'agissait bien de ce trésor chérit par Masaki.
Bélail tenta de se construire un visage amical et sympathique, mais il n'y pouvait rien, il restait toujours cette éternelle lueur creulle et froide dans son regard. Il ne pouvait décamment pas s'en séparer.


-Les sciences sont une matière bien difficile à enseigner...la moindre erreur peut-être fatale...mais c'est une discipline absolument fascinante qui mérite que l'on prenne plaisir à l'enseigner!!

Bélial se tut un instant, souriant amicalement à son interlocuteur.

-Je me permet de me présenter, je suis Bélial Vacaresco, professeur de sciences de la Night Class! Puise-je savoir à qui ai-je l'honneur, collègue?

Bélial planta ses prunelles argentées dans les yeux noirs de l'autre, attendant sa réponse en se balançant lentement sur sa chaise, avec nonchalence.
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Giacomo Roccelli
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MessageSujet: Re: Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco]   Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco] Icon_minitimeLun 1 Déc - 22:07

Alors que Giacomo sentait que le sang cessait peu à peu de couler de l'infime coupure qui avait pris place sur son doigt, il porta un regard vers l'extérieur. Un vent lugubre faisait trembler les fenêtres de la salle et l'italien frissonna de nouveau.
Pas la peine d'essayer de trouver une échappatoire, il finirait son travail en temps et en heure sinon, cela n'avait aucun sens. Il regarda attentivement ses feuilles. Quelque chose n'allait pas dans ses notes, il en était sûr.
Reprenant son stylo plume en main, il relut avec attention son dossier, la tête posé sur le dos de sa main, corrigeant de temps à autre quelques erreurs qui lui semblaient à chaque fois aussi terrible que la fin du monde. Il l'effaçait en pestant et réécrivait avec attention sans se douter de l'univers qui l'entourait.
Aussi Giacomo sursauta t-il violemment en percevant une voix doucereuse à son oreille. Il tourna vivement la tête vers l'importun avec un regard empli de surprise et de colère d'avoir été dérangé d'une manière aussi peu délicate. Il fut tout aussi surpris par l'apparence de l'individu.
C'était un homme d'une vingtaine d'année tout au plus pourtant, il y avait dans son regard et dans son attitude celle d'un homme qui a vécu beaucoup de choses. Il avait de longs cheveux argentés ce qui était plutôt étrange pour un si jeune homme. Giacomo en déduisit qu'il avait des cheveux blonds virant sur le grisâtre.
Son visage était fin et noble et empli d'une certaine prestance et d'un charisme qui ne laissait personne indifférent. Ses yeux étaient d'un gris profond et ne semblaient refléter aucune lumière. Pourtant, ils n'étaient pas inexpressifs loin de là, mais ce qu'ils exprimaient était indéfinissable. Un mélange de cruauté mêlé à une joie intense mais aussi une lueur de mélancolie qui étonna l'italien au plus haut point. Comment un seul être était il capable de porter autant de sentiment en même temps et dans un seul regard ?
Ses lèvres étaient fines et pâles tout comme le reste de sa peau et s'étiraient en un sourire loin d'être avenant qui ressemblait plus à un rictus qu'à un véritable sourire.
Le jeune homme (quoique Giacomo aurait plutôt jugé qu'il faisait moins vieux qu'il ne l'était en réalité) s'assit contre le dossier d'un air tout a fait distrait ce qui ne collait pas au reste de sa personne.
Quoi que étonné, Giacomo regardait plutôt l'homme avec des yeux sérieux et sombres. Il s'enclina légèrement en signe de politesse sans se lever pour autant et regarda un instant sa feuille. En effet, celui qu'il croyait être un professeur avait raison. Giacomo redressa un regard douteux vers l'homme avant de se corriger d'un geste vif et un soupçon agacé.


"En effet, vous avez raison..."

Giacomo redressa de nouveau un regard vers l'homme. Il ne sentait pas en sécurité avec cet individu bien qu'il soit plus jeune que lui de quelques années. Un sentiment sourd enserrait son coeur comme un étau, le prévenant sourdement que cet inconnu n'était pas net.
Et Giacomo le croyait, cet être ne semblait pas normal. Une sorte d'aura sombre l'entourait, rendait l'air de la pièce presque irrespirable.
Ne pouvant plus le supporter, l'italien soupira profondément et se leva en commençant à ranger ses papiers. L'inconnu se présenta. Bélial Vacaresco ? Voilà un nom des plus atypiques !
Giacomo eut un sourire sans porter le moindre regard à ce professeur. Apparemment lui aussi était professeur de sciences et des Night Class. Franchement, l'italien ne se serait pas douter que ce Bélial soit un vampire vu son allure et son regard des plus effrayants.
Le professeur releva alors son visage vers Bélial avec un semblant de sourire qui semblait plus insolent que amical.


"Je me nomme Giacomo Roccelli et je suis également professeur de sciences mais des Day Class contrairement à vous..."

Il porta un regard sur l'horloge murale qui indiquait sept heures et demi.

"Et bien, je suis navré de vous avoir dérangé mais il semble que j'ai oublié de regarder l'heure. Sur ce, je vous laisse à vos cours et je vais de ce pas regagner le pavillon du soleil... Je vous souhaite une bonne nuit, monsieur Vacaresco."

Giacomo se surprit lui même de ne pas avoir écorché le nom du professeur et, tout en rangeant ses affaires et jetant sa veste sur ses épaules, il se dirigea vers la porte d'un pas rapide comme si il fuyait la peste.
Vraiment, il n'aimait pas du tout cet homme. Il émanait de lui une sorte d'aura malsaine qu'il ne supportait décidément pas.
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MessageSujet: Re: Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco]   Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco] Icon_minitimeMar 2 Déc - 23:11

Le sourire de Bélial s'élargit en voyant quel effet il produisait sur son interlocuteur. Il voyait bien qu'il le mettait mal à l'aise. Etait-ce son pouvoir, ou encore son aura, si pesante et terrifiante qu'on la sentait à des kilomètres, ou bien son seul regard...vide et d'une cruauté sans limites?
Il n'aurait su dire, bien qu'il soit persuadé que les deux soient un peu en cause, en réalité. En même temps, il fallait être réaliste. Comment voulait-il parraitre un minimum sympathique avec un tel regard? N'importe quelle personne sensée s'y serait reprise à deux fois avant de lui adresser la parole. Le vampire s'amusait bien d'observer la réaction des humains comme des vampires face à ses deux billes d'argents. Ca l'amusait, certes, mais il trouvait cela...lassant, fatiguant à la longue. Après tout, ce n'était que des yeux, bon sang! Pas de quoi en faire toute une histoire!!
Quant à son aura maléfique...il avait beau tenter de la cacher, il était très difficile de camouffler un pouvoir aussi énorme!! Comment masquer une aura malfaisante quand tout l'être est lui même malfaisant?
C'était impossible! Le sang pur n'en n'avait en réalité, strictement rien à faire, mais il fallait avouer que c'était assez compliqué d'avoir une conversation avec quelqu'un d'autre lorsque l'on ne pouvait contenir totalement une aura maléfique capable de mettre mal à l'aise n'importe qui.
Bélial continuait d'observer le professeur avec attention. Il l'avait agacé, apparemment...quel susceptible! C'allait être drôle, pour la suite!
Cette réaction amusait profondément Bélial qui sentait qu'il allait pouvoir titiller l'humain autant qu'il le voudrait...même s'il devait avouer qu'il sentait chez lui une certaine force assez peu commune aux humains. Il devrait certainement faire attention.
Mais bon, tant que ce n'était pas un hunter, il n'avait pas beaucoup de soucie à se faire!

Le professeur se présenta alors. Giacomo. Bélial avait vu juste, cet homme n'avait pas les traits d'un asiatique, mais bien d'un européen. A entendre son nom, on pouvait dire sans se tromper qu'il était italien. Bélial ne serait plus le seul occidental à enseigner ici!
Le sang pur ne répondit rien, de toute façon, il n'avait rien à dire. Il suivit le regard de Giacomo vers l'horloge et comprit son intention.
Bélial ricanna un instant. Il le mettait mal à l'aise, bien évidemment! Il devait avoir franchement envie de sortir de la pièce pour ne plus supporter cet affreux regard sombre sur lui.
Le vampire n'était cependant pas décidé à la laisser partir. Il avait envie de discutter avec lui, pour en savoir un peu plus sur lui et surtout...pour savoir quelle relation il entretenait avec Masaki...

Pourtant, Béliel le laissa se lever et ramasser ses affaires, sans broncher.

"Et bien, je suis navré de vous avoir dérangé mais il semble que j'ai oublié de regarder l'heure. Sur ce, je vous laisse à vos cours et je vais de ce pas regagner le pavillon du soleil... Je vous souhaite une bonne nuit, monsieur Vacaresco."

Alors qu'il se tournait précipitamment vers la porte de la salle, Bélial ricanna de nouveau, mais avec tant de discrétion qu'on n'aurait pu l'entendre.
Ce Giacomo se montrait décidémment bien formel avec lui! Ils étaient...collègue, officiellement, il aurait pu être un peu plus avenant!
Certes, Bélial n'avait pas la moindre envie d'être sympathique, mais tout de même! Il avait le droit de s'amuser! Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas eu de proie réfractaire et têtue!
On aurait pu juger cela suicidaire mais après tout...peut-être que c'était cela qu'il recherchait, sans se l'avouer...qu'une de ses victimes se rebelle et parvienne à le tuer?
Toujours est-il que le vampire devait trouver un moyen de faire revenir Giacomo.
Il devait tenter le tout pour le tout, et même si le professeur le prenait après pour un fou, tant pis, il y était habitué.
Le sang pur se leva et s'approcha à pas feutré du scientifique, plongeant inconscienmment la main dans sa poche dans laquelle était niché un scalpel aiguisé comme une lame de rasoir.
Il se saisit de l'ustensil, prêt à agir. Lorsqu'il fut assez près de Giacomo pour ne pas à avoir à hausser le ton pour être entendu, il s'adressa à lui.

-Vous n'êtes pas obligé de partir, vous savez...après tout, nous partageons tous cette salle, ne soyez pas si formel...j'aurais juste voulu discutter avec vous...dites-moi...simple curiosité...comment va Masaki?

Le vampire afficha un sourire tout à fait innocent, et de l'insolence brillait dans son regard. Peu importe si Giacomo venait à savoir pourquoi il demandait cela, peu importe s'il découvrait que Bélial avait fait du mal à Masaki...du moment qu'il pourrait retenir l'italien un peu plus longtemps...
Sa question était innocente, l'homme pourrazit avoir des soupçons, mais ne pourrait pas tout deviner d'un coup, sinon, c'est qu'il était franchement très intelligent...
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Giacomo Roccelli
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MessageSujet: Re: Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco]   Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco] Icon_minitimeMer 3 Déc - 0:18

Alors que Giacomo se dirigeait vers la porte, il crut percevoir un rire des plus mesquins. Mais il tenta de faire comme si il ne l'avait pas entendu. Cependant, ce rire lui avait causé un profond frisson qui était remonté jusqu'à son cerveau le long de sa colonne vertébrale.
Il sentait la pesanteur de la pièce se faire de plus en plus lourde, comme si la simple présence de Bélial suffisait à plomber l'ambiance.
Alors que d'habitude, il avait froid et grelottait, là il avait limite beaucoup trop chaud et étouffait littéralement. Qui était donc cet homme pour créer un effet si... insupportable.
La probabilité pour que Bélial ne soit pas humain augmentait au fur et à mesure dans l'esprit de Giacomo et son soupçon ne cessait de croître. Il ne supportait pas la tournure que prenait les événements et il savait ce qui pouvait arriver quand la haine envahissait son esprit.
Il avait tué sa mère et des jeunes garçons la première fois, et la deuxième ce fut un de ses patients qui perdit la vie.
L'italien avait les mains moites et tremblantes. Il n'avait pas peur, non. C'était plus profond que ça. C'était plus un sentiment de dégoût qu'autre chose. Rien que la vue de cet homme le révulsait, le rendait enragé sans qu'il en comprenne le sens.
C'était comme si son corps tentait de lui dire quelque chose, de le prévenir d'un danger que son cerveau et sa morale occidentale ne savait déceler.
Alors, qu'il portait avec hésitation sa main libre à la poignée et qu'il commençait à exercer une pression dessus, il se stoppa net en percevant les mots de Bélial. D'abord, c'était parce que la voix de l'homme était perçante et sifflante de cruauté et, sans qu'il ne sachent pourquoi, oh combien ensorcelante. Puis, se furent ses paroles et leur contenu qui le fit tressaillir.
Giacomo resta un instant immobile, retenant même sa respiration. Un long silence pesant s'abattit sur la pièce tandis que l'italien refermait lentement la porte avec un claquement presque imperceptible.
Puis, toujours dans des mouvements lents et calmes comme si il tentait de se retenir d'exploser au visage de son "collègue", il tourna la tête pour pouvoir croiser le regard de Bélial. Pourtant, il lui faisait toujours dos, se refusant à lui faire face.


"Comment connaissez vous Masaki ? Je croyais que vous n'enseigniez qu'au Night Class..."

En effet, à sa connaissance aucun Night Class ne se nommait Masaki. De toute manière il n'y avait que peu d'élèves et la plupart était des jeunes filles. Donc, il y avait de grande chance pour que Masaki soit le seul à posséder ce prénom.
Giacomo se tourna finalement, faisant face de toute sa hauteur à son pseudo collègue qu'il ne supportait décidément pas.
Rien que ce ton doucereux lui causait de violent frisson, et ces yeux... Ce n'était pourtant que des yeux gris mais si rieur et si empli de cruauté qu'ils en étaient impressionnant. Non pas terrifiant, je dis bien impressionnant.
Giacomo parla une nouvelle fois, sa voix se faisant de plus en plus sévère à mesure que la rage l'envahissait. Pourtant, il ne connaissait pas cet homme, qu'est-ce qui le poussait à réagir de la sorte ? Il n'en savait absolument rien.


"Et si vous désirez vraiment le savoir, le pauvre garçon est mort de peur et refuse de sortir de sa chambre..."

Comment aurait il pu oublier ? Ce visage si affligé, couvert de larmes de détresse; le suppliait de partir et de ne pas rester car ils étaient menacés. Oui, au pluriel.
Le garçon avait bien fait comprendre que le criminelle n'hésiterait pas à le frapper lui. Giacomo n'était pas stupide, il comprenait pourquoi. Un jeu de sadique comme il en avait vu des tonnes.
Giacomo revint alors dans la salle ne quittant pas Bélial des yeux comme si il allait s'évaporer si il le quittait un seul instant du regard. Il posa avec violence son cartable sur la table et toisa de nouveau son collègue avec froideur et un calme qui commençait à disparaître.


"Dîtes moi donc... Pourquoi votre présence m'es t-elle insupportable ? Je ne supporte décidément pas votre sourire et votre allure supérieure, comme si vous valiez mieux que moi !"
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MessageSujet: Re: Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco]   Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco] Icon_minitimeSam 13 Déc - 17:31

Sa main serrait toujours étroitement la lame du scalpel, au point qu’il finit par s’entailler un doigt, tant la lame était affûtée et tranchante. Pourtant, Bélial n’y accorda pas la moindre attention. Il en fallait plus que ça pour qu’il ressente la douleur. Il avait été suffisamment blessé, torturé, défiguré pour savoir que la véritable douleur était bien plus profonde. Il sentit un liquide visqueux s’écouler de son doigt et tâcher légèrement sa veste, mais rien de tout cela ne l’intéressait.
Non, ce qui l’amusait à ce moment-là, c’était de voir Giacomo lui tournant obstinément le dos. Il avait bien comprit que l’italien refusait d’affronter son regard. Ces deux globes gris suffisaient apparemment à le mettre mal à l’aise.
Il était vrai également que Bélial dépassait Giacomo d’une bonne demi-tête, mais il était loin d’être aussi musclé. En 1500 ans, s’il y avait une chose que Bélial avait totalement délaissé, c’était bien l’entretient musculaire de son corps !! Il était certes grand, mais affreusement maigre, et n’était légèrement musclé qu’au niveau du torse et de l’abdomen…tandis que la carrure de l’italien traduisait une grande force physique et un entrainement régulier et rigoureux. A vu d’œil, il devait pratiquer un art martial, vu la puissance de ses bras et de ses épaules. Si Bélial n’avait pas eu confiance en ses pouvoirs pour le moins impressionnant, il n’aurait certainement pas provoqué son collègue…au risque de se retrouver avec le nez cassé.
Une armoire à glace contre un squelette, il n’y avait pas photo !
C’est pourquoi, conscient de sa grande puissance, Bélial ne s’inquiétait pas du tout. Il aurait peut-être du, mais il était totalement dépourvu de conscience et n’écoutait plus que son instinct bestial.

Sa main le démangeait fortement, il avait profondément envie de faire de Giacomo son jouet, à cet instant là. Il n’était pourtant pas sûr qu’il s’agisse du trésor cher au cœur de Masaki, mais un de plus, un de moins, il ne voyait pas beaucoup de différence !
Pourtant, il se retint. Il ne fallait pas qu’il frappe dès maintenant, pas tant qu’il ignorait tout des ressources de l’italien. Il préférait en rester aux paroles…mais il savait bien qu’il ne pourrait lui cacher longtemps sa véritable identité. Il était bien trop fier de sa situation de meurtrier pour ça !

Bélial soupira profondément. Il en avait assez de voir le professeur lui tourner le dos, aussi alla-t-il s’adosser au mur à côté de la porte. Il resta ainsi jusqu’à ce que Giacomo reprenne la parole, et releva les yeux, un sourire narquois aux lèvres. Il ne répondit cependant pas immédiatement. Il préférait laisser un peu de suspense…même s’il était persuadé que Giacomo avait déjà des soupçons. C’était évident, cela se lisait sur le visage de marbre du sang pur.

"Et si vous désirez vraiment le savoir, le pauvre garçon est mort de peur et refuse de sortir de sa chambre..."

A cette phrase, Bélial ne pu retenir un éclat de rire. Il ne savait pas réellement pourquoi, mais ça l’amusait. En réalité, il ne savait même pas pourquoi torturer des humains l’amusait autant…il ne s’était jamais posé la question, il éprouvait tellement de plaisir à les voir hurler de douleur qu’il n’y avait jamais vraiment réfléchit. Il n’avait d’ailleurs pas l’intention d’y réfléchir maintenant. Il s’en fichait, alors à quoi bon se torturer l’esprit pour des choses aussi futiles ?
Bélial se redressa et fit face à Giacomo. Peu importait que celui-ci accepte de le regarder, lui en avait bien l’intention.


-Hum…pardonnez-moi, votre ton était si…piquant et froid qu’il m’a arraché un éclat de rire…je trouve cette situation tellement risible, à vrai dire…

Un sourire innocent et moqueur s’étira de nouveau sur ses lèvres. Il le sentait, il exaspérait l’italien, bien que celui-ci reste incroyablement calme. Mais depuis le début, il l’énervait.

-Pour répondre à votre question, il se trouve que Masaki est tombé l’autre jour, et s’est blessé. Je l’ai accompagné à l’infirmerie pour le…soigner. Je suppose que l’infirmière s’est occupée de lui…ou bien il a fait une mauvaise rencontre, ce qui expliquerait son cas de stress apparent…d’après vos dires.

Bélial se garda néanmoins de dire que si Masaki était si perturbé…c’était pas sa faute. Il ne voulait pas non plus tout dévoiler à l’italien, autant le laisser chercher un peu !
Il n’allait pas tarder à comprendre, ça c’était certain, mais après tout, pourquoi accélérer les choses ? Il avait tout son temps…pour faire sombrer les deux humains.

-Je n’ai fais que…l’aider, il saignait et se sentait mal…je ne vois pas où est le problème ?

De son point, il n’y en avait pas, en effet…blesser les humains était une seconde nature chez lui, il faisait ça avec un naturel écœurent alors pourquoi y voir le mal ? Du moins c’était ce que lui pensait.
Il ne sut si Giacomo l’avait écouté où s’il attendait quelque chose de sa part avant de répondre, mais toujours est-il qu’il embraya sur une autre question.

"Dîtes moi donc... Pourquoi votre présence m'est-elle insupportable ? Je ne supporte décidément pas votre sourire et votre allure supérieure, comme si vous valiez mieux que moi !"

De nouveau, Bélial éclata de rire, et son rire froid résonna dans toute la pièce, ses éclats se répercutant contre les murs avec force et fracas.

-Oh, ma présence vous importune ? J’en suis navré, collègue !!

En réalité, il n’en était pas navré le moins du monde, au contraire, il s’amusait comme un petit fou, ce qui ne semblait pas être le cas de l’italien.

-Voyez-vous, j’ai toujours eu un regard…très peu avenant, et il est souvent désagréable pour les gens de me regarder dans les yeux…c’est dommage, moi ça m’amuse…pourtant, ma présence n’a rien de si…différent des autres ! Je ne vois pas pourquoi je vous importune, monsieur…

Le dernier terme avait été dit avec tant d’ironie et une accentuation si poussée qu’elle en était agressive et insolente.
Bélial se rapprocha de Giacomo, une lueur de folie animant désormais son regard. On pouvait parfaitement y lire la folie qui régnait dans son esprit.

-Seulement, vous allez être obligé de me…supporter encore longtemps, car je n’ai nullement l’intention de m’en aller. Vous serez le premier à partir, croyez-moi !

Il y avait un double sens dans ses paroles. Par partir…il entendait plutôt partir définitivement qu’autre chose.

-Je ne me montre nullement supérieur avec vous, nous sommes à pied d’égalité après tout, nous sommes professeurs et nous enseignons la même matière Je ne vois pas pourquoi je devrais me sentir supérieur !! C’est peut-être tout simplement vous qui vous semblez accablé par votre infériorité ! Je n’en sais rien après tout !

Bélial se retourna en ricanant. Il tenait toujours son scalpel dans la main, prêt à le sortir d’une minute à l’autre. Dès que Giacomo se montrerait trop méfiant…ou trop entreprenant, il n’hésiterait pas.
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Giacomo Roccelli
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MessageSujet: Re: Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco]   Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco] Icon_minitimeLun 15 Déc - 22:07

Giacomo fulminait. Cette fois impossible de retenir sa fureur et sa rage. Pourquoi donc cet homme lui inspirait il tant de dégoût ? Il n'en savait rien mais une chose était sûr...
Cet homme se moquait de lui, se riait de son ignorance. A quel sujet ? Pour quelles raisons ? Encore des questions sans réponse mais Giacomo n'était pas stupide et loin d'être aveugle. Malgré tout ses dires, le professeur ne lui laissait aucun moyen de faire baisser sa suspicion envers lui.
Ses yeux rieur qui le regardait sans cesse avec amusement et hypocrisie, son sourire pernicieux qui ne quittait jamais son visage et sa gestuelle si ample et gracieuse qu'elle en devenait malsaine. Oui, tout son être transpirait le mal, il en suintait de chaque pores de sa peau de nacre. Sa peau blanche comme celle d'un cadavre, ses mains aussi frêles que celles d'un squelette. Oui, tout répugnait Giacomo rien qu'à le regarder. Ses cheveux argentés sans aucun reflet comme ceux d'un vieillard, et ses yeux...
Décidément ses yeux étaient la chose que l'italien refusait le plus de voir. Pourtant il gardait son regard noir dans le sien avec une rage bien visible. On aurait presque pu voir des flammes danser devant ses yeux qui ne reflétait pourtant rien habituellement. Cette rage qu'il ne pouvait réfréner était du à ce sentiment de malaise qui le prenait dés qu'il entendait le son de sa voix.
La bouche de Giacomo se crispa davantage en un rictus de furie tandis que ses sourcils se fronçaient à l'extrème. Toute personne qui aurait croiser le regard de l'italien aurait eu peur pour sa vie. Pourtant, l'homme en face de lui ne semblait nullement affecté. Non, au contraire, il trouvait cela très amusant apparemment, faire sortir Giacomo de ses gonds était ce qu'il attendait apparemment. Le comprenant, le professeur essaya de se retenir mais plus rien ne pouvait l'en empêcher à présent.
Il posa brutalement ses mains sur le bureau, dévisageant le vampire avec haine et une rage ô combien visible.


"Assez ! Cessez de me prendre pour un abruti ! Je ne suis pas stupide ! Comment cela ce fait il alors que Masaki se soit retrouver avec un trou béant au milieu de la paume ?! Par l'opération du Saint Esprit ?!"

Giacomo prit une pause un instant pour reprendre sa respiration. Oui, il avait hurler au visage de ce professeur mais il ne regrettait rien. Au contraire, il n'était pas au bout de ses surprises et il avait encore pas mal de choses à dire à ce cher collègue.
L'italien prit une profonde respiration et se redressa en retirant au passage sa veste, se retrouvant en chemise devant le vampire. Si celui ci voulait en venir au main, il n'y avait aucun problème.


"Non... C'est vous ! Il n'y a que vous pour avoir fait une chose pareille ! Je le vois à votre tête ! Vous n'êtes pas humain, seul un monstre aurait osé faire ça à un enfant ! Vous êtes le mal incarné cela se voit à vos prunelles argentés qui ne reflètent rien sinon la mort même ! Ne me prenez pas pour un fou car je crois en ce que me dis mon esprit, et il me dit que vous n'êtes pas normal !"

Giacomo fit craquer son cou et ses épaules tout en ne lâchant pas le vampire du regard.
Il ne le laisserait pas se moquer de lui impunément, il était beaucoup trop orgueilleux pour cela. Et il lui ferait payer ! Oui, tout ce qu'il avait fait à Masaki. L'italien ne le laisserait pas vivre sans problème. Il se batterait, jusqu'à la mort si il le fallait.


"Vous allez payer pour avoir fait du mal à mon fils ! Mon Masaki !!!"

L'italien se jeta sur Bélial et le plaqua au mur en plaçant son avant bras sous la gorge du vampire visant à l'étouffer à moitié. Ils étaient si proches que leurs yeux se fondaient l'un dans l'autre. Giacomo, bien que détestant le regard de ce Bélial, arrivait à soutenir son regard de marbre brut.
Quand il parla sa voix était presque un murmure empli de rage qui passait à travers la barrière de ses dents crispées.


"Je ne vous suis pas inférieur... Jamais... Et je préfère ne pas vous ressembler mon cher... collègue !"
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MessageSujet: Re: Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco]   Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco] Icon_minitimeMar 16 Déc - 0:25

[Je sais, tu vas dire tiens, elle répond vite aujourd'hui, mais j'ai pas pu résister! XD J'avais trop envie de répondre! XD]


Bélial n’attendait plus qu’une seule chose, que Giacomo s’énerve. Oui, il voulait le voir sortir de ses gonds, le voir fulminer de rage. Le vampire ne cherchait plus qu’une chose, sensibiliser l’homme au point qu’il veuille en venir aux mains avec lui.
Bélial était-il suicidaire ? Hum…c’était à peu près similaire. Il aimait et chérissait le danger autant qu’un homme normalement constitué l’aurait fait pour une femme…autant dire qu’il vouait une vénération totale au danger. Il aimait risquer sa vie, sans savoir s’il s’en sortirait, il s’en contrefichait totalement, il avait vécu suffisamment longtemps pour ne plus trouver nul intérêt à sa vie.
La seule personne qui le raccrochait encore à sa misérable existence d’assassin était son frère, Baal. S’il n’avait pas été là, qui sait où serait Bélial en ce moment même ?
La main de celui-ci se resserra un peu plus autour de la lame du scalpel qu’il tenait dans sa main, entaillant de plus en plus sa peau immaculée, l’entachant de sang. Il jubilait, à tel point qu’il en tremblait d’excitation. Son sourire se faisait de plus en plus large, menaçant de dévoiler ses canines bien trop acérées pour celles d’un humain, et l’effort qu’il devait produire pour ne pas laisser ses yeux reprendre leur couleur initiale rouge sang était immense.
S’il relâchait sa concentration, non seulement l’italien verrait clair dans son jeu, mais en plus, le sang pur perdrait tout contrôle sur sa conscience et sa volonté. Ca y est…il le sentait, son homologue scientifique allait craquer…il serait le premier perdre le contrôle. Et une fois qu’il l’aurait fait…Bélial ne se retiendrait plus.
Il allait faire souffrir Masaki à travers Giacomo, c’était devenu son seul et unique but.

« Assez ! Cessez de me prendre pour un abruti ! Je ne suis pas stupide ! Comment cela ce fait il alors que Masaki se soit retrouver avec un trou béant au milieu de la paume ?! Par l'opération du Saint Esprit ?!"

Bélial posa une main sur ses lèvres, dans un geste désinvolte visant à imiter une personne qui aurait commis une faute.
Il se contrefichait totalement de connaitre l’état de Masaki, mais il avait eu la réponse à la question qu’il s’était posé peu avant. Masaki avait bel et bien parlé de leur entrevue à Giacomo, autrement dit, il n’avait pas suivit ses ordres qui étaient de n’en parler à personne…intéressant. Bélial et l’enfant allaient avoir une petite discussion…qui serait certainement bien plus animée que l’albinos ne pouvait l’imaginer! Quand Bélial aurait suffisamment joué avec Giacomo pour faire souffrir Masaki…il se débarrasserait de l’enfant pour provoquer l’italien…ca pourrait être amusant, en effet.

-Zut alors !! L’infirmière aurait-elle trébuchée sur un instrument et lui aurait malencontreusement planté cet objet dans la main ? Quel regrettable accident !! J’en suis moi-même navré !!

Bélial éclata de rire. L’italien avait enfin comprit. Enfin, il avait fait le lien entre l’être abjecte qu’était Bélial et l’état pitoyable dans lequel était Masaki.

"Non... C'est vous ! Il n'y a que vous pour avoir fait une chose pareille ! Je le vois à votre tête ! Vous n'êtes pas humain, seul un monstre aurait osé faire ça à un enfant ! Vous êtes le mal incarné cela se voit à vos prunelles argentés qui ne reflètent rien sinon la mort même ! Ne me prenez pas pour un fou car je crois en ce que me dis mon esprit, et il me dit que vous n'êtes pas normal !"

-Et bah dis donc !! T’en as mis du temps à comprendre, l’italien !! t’es pas bien vif d’esprit, mon pauvre !!

N’ayant plus la moindre considération pour Giacomo, Bélial avait prit la liberté de le tutoyer, après tout, ça ne changerait strictement rien à leur relation.

-Oui, c’est moi, c’est moi qui ai fais subir ça à Masaki et crois-moi, je me suis amusé comme un petit fou !! C’était si drôle de l’entendre hurler, sans personne pour venir le sauver…et je n’en ai pas finit avec lui…

A nouveau, Bélial éclata d’un rire cruel, tout en continuant de fixer Giacomo qui, s’étant débarrassé de sa veste, fulminait de plus en plus.

"Vous allez payer pour avoir fait du mal à mon fils ! Mon Masaki !!!"

Bélial resta un instant interloqué.

-Ah…parce que c’est ton gosse ? C’est ton fils ce petit gamin minuscule et pitoyable ? Hum…heureux de l’apprendre, je ne m’en amuserais que d’avantage…

Plus il parlait, plus Bélial sentait qu’il attisait la rage de Giacomo, il le sentait, il n’allaient pas tarder à en venir aux mains tous les deux…et c’était ce qu’il attendait…il n’avait plus aucune raison de lui cacher sa véritable nature, maintenant que Masaki lui avait raconté un bon morceau de l’histoire.
Bélial vit à peine Giacomo se jeter sur lui, tant l’italien était vif. Pourtant, c’était un vampire, il aurait aisément pu l’éviter, mais il ne bougea pas. Il se laissa faire. Il avait attendu ce moment depuis le début de leur entrevue.
Giacomo le projeta contre le mur avec une force inouïe, si bien que Bélial sentit avec une certaine satisfaction ses vertèbres craquer dangereusement.
Il était puissant, et il avait l’intention de le montrer. Intéressant. Les deux hommes firent un mouvement similaires, pratiquement en même temps. Giacomo plaça son bras sous la gorge de Bélial, écrasant sa trachée et l’empêchant presque de respirer, cependant que le vampire appuyait la lame de son scalpel sur la jugulaire du professeur, laissant couler un filet de sang.

-Pas mal, tu as des réflexes, je suis heureux de voir que tu sais te servir de tes mains…ça te seras utile, crois-moi…je n’i pas l’intention de vous lâcher de si tôt, toi et Masaki…vous avez eu la malchance de me tomber dessus…tu vois cette lame ? Ou plutôt tu la sens ? Cette lame aussi affûtée que la lame d’un rasoir…c’est avec ce scalpel que j’ai poignardée la main de Masaki…Je l’ai cloué sur le mur avec, et je l’ai tourné, et retourné, encore et encore…jusqu’à ce que sa main ne soit plus qu’un vulgaire tas de chair…si tu avais entendu ses hurlements…je ne sais pas si tu aurais tenu, mon pauvre Giacomo…

Bélial ricana, ayant pourtant le souffle à moitié coupé par le bras puissant de l’italien. Question force brute, le poids plume de Bélial était loin de l’emporter. Pourtant, il était confiant. Si l’italien était voué à le tuer, et bien il en serait ainsi !! Il n’en avait…strictement rien à faire. Rien ne lui importait, si ce n’est la sécurité de son frère, et jusqu’à présent, elle était relativement bien gardée.


"Je ne vous suis pas inférieur... Jamais... Et je préfère ne pas vous ressembler mon cher... collègue !"


Un large sourire vint éclairer le visage de Bélial, ses prunelles grises se plissant en un regard rieur. Ce gris laissa vite place à un rouge des plus flamboyants. Bélial ouvrit alors démesurément ses prunelles, laissant éclater pleinement le carmin de ses iris aux yeux de l’italien.

-Je ne t’ai jamais demandé de me ressembler…jamais tu ne seras comme moi, Giacomo…tu ne peux vivre ce que j’ai vécu, tu ne peux faire ce que j’ai fais…jamais tu ne me ressembleras…et tu as raison, je ne suis pas humain…je suis bien pire…

Bélial ricana, tentant de déceler les pensées de l’italien. Comment réagissait-il à la vue d’un vampire ? Savait-il déjà ce qu’était le sang pur ? Ou bien l’ignorait-il encore ? Lui fallait-il quelque chose…de plus explicite ?

-Toi et Masaki, j’ai bien l’intention de vous cuisinez jusqu’à ce que vous ne soyez plus que de vulgaires larves…tu as commis l’erreur de t’énerver et de m’avouer que Masaki était ton « fils » !! Tu aurais mieux fais de te taire, mon ami !! Il a refusé de me parler de toi lorsque je lui ai demandé quel était son trésor le plus cher…il a eu la sagesse de taire ton nom…mais il semblerait que tu ne sois pas aussi intelligent que lui…puisque tu es tombé dans mon piège la tête la première !! Je sais maintenant qui tu es pour lui…et je sens que je ne suis pas au bout de mes peines, avec vous !!

Le sourire de Bélial en disait long sur ses intentions envers les deux humains. Il baissa alors les yeux vers le bras de Giacomo qui enserrait toujours son cou.

-Tu sais que tu es gênant, là ? Je pense qu’il serait bon que je t’éclaire sur ma véritable identité…et surtout sur ma véritable nature, Giacomo.


Avec une souplesse impressionnante, Bélial baissa la tête. Sa bouche s’ouvrit sur une rangée de crocs démesurément aiguisés. Jetant un dernier regard vers Giacomo, il planta ses canines dans le bras de l’italien, avec un geste aussi vif qu’une piqure d’insecte venimeux. Ses crocs étaient si enfoncés dans la chair de l’humain qu’ils disparaissaient totalement. Un épaix filet de sang se mit à couler de la plaie, béante. Le poison contenue dans les canines du vampire commença à agir, et même s'il n'aurait pas d'effet de transformation, il laissa une marque irrémédiable sur sa peau.

De profondes stigmates noirâtres, semblables à des éclairs zébrant le ciel vinrent entourer les deux marques de crocs.
Bélial ne lui aspira qu’une ridicule petite gorgée de substance vitale, peu intéressé par son sang pour le moment.
Il profita de l’effet de surprise pour glisser sa tête sous le bras de Giacomo et se glisser derrière lui, au centre de la pièce.

-Je ne suis pas humain…je ne suis pas non plus un démon…je suis tout simplement un être rejeté par les deux espèces…je suis un vampire, une forme évoluée de l’être humain, vois-tu…rassure-toi, je ne t’ai pas mordu à la gorge, tu ne te transformeras pas en vampire…pas tant que je ne l’aurais pas décidé…alors, tu commences un peu plus à croire aux histoires de vampires, l’italien ?

Un rictus suintant de cruauté s’étira sur les lèvres ensanglantées de Bélial, qui attendait avec impatience la réaction de Giacomo.
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MessageSujet: Re: Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco]   Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco] Icon_minitimeMar 16 Déc - 23:37

Alors que Giacomo maintenait toujours une pression constante sur la gorge de l'homme, sa rage ne faisait que s'intensifier davantage. Il haissait cette homme, maintenant que celui ci lui avait révéler sa vraie nature. Oh que oui. Il aurait voulu le mettre en pièce sur le champ, car chaque secondes qui passait lui faisait revoir le regard épouvanté de Masaki dans les yeux vides et rieurs du vampire.
Pourtant, sa rage diminua fortement quand Bélial lui révéla qu'il était tombé dans son piège la tête la première. Son rictus de rage disparut peu à peu et son visage devint affligé voir presque terrifié.
Ainsi donc, il avait tout gâché ? Masaki avait tenté de le protéger et il n'avait fallu qu'un seul mot de sa part pour que tout les efforts du garçon soit réduits à néant. Les yeux de Giacomo se firent un instant vide, plongé dans ses pensées sombres qui l'affligeait au plus haut point.
Mais il était trop tard pour se regretter ses actes. Ce qui était fait était fait et même si l'italien sentait un profond sentiment d'injustice et de culpabilité l'envahir, cela ne réfrénait que peu la haine qu'il éprouvait pour Bélial.
Comment un tel psychopathe pouvait il vivre et en plus dans l'enceinte d'une école ? Mais où allait donc le monde ! Giacomo était conscient que le directeur était au courant, c'était évident. Mais pourquoi ne faisait il rien pour protéger les élèves ? N'avait il donc pas d'âme ?
Giacomo sentit un filet de sang couler le long de son cou jusque dans sa chemise. C'était étrange, c'était chaud mais cela ne lui faisait pas tant mal que ça. Disons qu'il réussissait à taire sa douleur en ne quittant pas le vampire des yeux, le fusillant du regard littéralement.
Il restait muet, ne disant plus rien comme si il avait encore crainte de dévoiler quelque chose qui mettrai Masaki en danger.


-Tu sais que tu es gênant, là ? Je pense qu’il serait bon que je t’éclaire sur ma véritable identité…et surtout sur ma véritable nature, Giacomo.

Giacomo sursauta un instant, revenant à la réalité et eut juste le temps de voir le vampire baisser la tête et planter ses crocs dans son bras. Il était si rapide, comment était ce possible ? L'italien n'avait rien vu venir. Une vitesse pareil. Non. Ce n'était pas humain.
Le professeur poussa un hurlement de douleur qui résonna dans toute la pièce et même dans les couloirs du bâtiment. Bélial s'esquiva derrière lui et Giacomo se prostra un instant au sol en tremblant, tenant fermement son bras.
A travers le tissu déchiré et teinté de sang, il apercevait des marques étranges comme si ses veines étaient emplis d'un liquide noir qui prenait la place de son sang.
Le visage crispé par la douleur, les yeux exorbités et les dents serrés, de légères gouttes de sueur perlait sur ses tempes à mesure que la douleur envahissait tout son bras. Il avait vraiment l'impression que ses veines étaient en feu et ne sentait même plus son bras.
En entendant la voix sifflante du vampire, Giacomo tourna la tête, un regard haineux à l'adresse de Bélial.


"Je vois en effet... Mes soupçons sont désormais une réalité... Je me disais bien que toute cette histoire était louche !"

En prononçant son dernier mot, il fit une vive volte face, fauchant les jambes du vampire et le faisant tomber au sol violemment. Puis, toujours à une vitesse ahurissante pour un humain, il se redressa, tenant toujours son bras blessé et donna un violent coup de pied dans la mâchoire de Bélial.
Il resta là, immobile et dressé, toisant le vampire de toute sa hauteur, le visage grave et sérieux. Mais la douleur dans son bras était toujours cinglante et il avait du mal à l'oublier.


"Alors comme ça... les vampires existent ? Voilà donc pourquoi les Night Class sont des élèves... particulier. Si j'avais su depuis le début, j'aurais empêcher Masaki de venir dans cet établissement."

Giacomo, laissant peu de temps à son adversaire pour se relever, le prit par le col et le plaqua au sol face contre terre pour ne pas faire la même erreur que la dernière fois. Il se saisit du bras droit du vampire et lui fit une clé dans le dos pour l'empêcher de bouger. Un sourire naquit sur ses lèvres tandis qu'il se plaisait à contempler le vampire dans une incapacité à se défendre.

"Je ne sais pas pourquoi vous êtes cruel et je ne pense pas que tout les vampires soit comme vous mais il y a une chose que je voudrais savoir... Pourquoi infliger de telle souffrance à un enfant si ce n'est pour votre petit plaisir de psychopathe !"

L'italien se saisit du crâne du vampire et le fit heurter violemment son visage contre le sol. Une rage presque sadique l'envahissait à présent tandis qu'il contemplait une victoire qui lui semblait un peu facile.
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Bélial Vacaresco
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MessageSujet: Re: Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco]   Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco] Icon_minitimeMer 17 Déc - 20:16

C'est avec une grande satisfaction que Bélial entendit Giacomo hurler de douleur. Il était évident qu'il devait atrocement souffrir. Le poison contenue dans les canines des sang pur était si puissant et si violent que la douleur et l'engourdissement se faisait instantanément ressentir.

"Je vois en effet... Mes soupçons sont désormais une réalité... Je me disais bien que toute cette histoire était louche !"

Bélial ne broncha pas. Il resta raide, sans la moindre parole, mais surtout, il ne se méfia pas. Il avait confiance en sa propre puissance...peut-être même un peu trop, puisqu'il ne sentit pas venir le coup de Giacomo. Celui-ci s'avéra plus vif et plus résistant qu'il n'y paraissait. Malgré la douleur qui lui mordait atrocement le bras, il était parvenu à faucher les jambes de Bélial qui s'écroula au sol.
Le vampire alla heurter lourdement le sol, en grimaçant. Interloqué, il n'eut pas non plus le temps de se relever pour éviter le coup de pied que lui décocha l'italien dans la mâchoire.
Le choc fut si violent que la nuque de Bélial fit un quart de tour, craquant sinistrement tandis que sa mâchoire se déboittait avec le même son macabre.
Tout sourire avait quitté le visage de Bélial qui maintenant saignait abondamment.
Alors que Giacomo semblait s'être arrêté, le vampire saisit sa nuque et la remit en place, faisant grincer désagréablement chacune de ses vertèbres, pour ensuite s'attaquer à sa mâchoire. Elle était incroyablement déboittée, pendant sur le côté, lui donnant un air encore plus fou qu'à l'accoutumé.
Bien que la douleur soit fulgurante, le vampire était habitué à bien pire, aussi parvint-il à la remettre en place en un geste sec et définitif.
Il fit plusieurs fois claquer ses mâchoires, faisant grincer ses dents au passage. Il commençait enfin à être exaspéré. Lui qui avait tenu tête à Giacomo depuis le début, lui qui était resté incroyablement calme, pour une fois, commençait doucement à s'énerver. Il ne supportait pas d'être vaincu aussi facilement. Il se sentait... profondément idiot d'avoir ainsi sous-estimé le scientifique. Il avait pensé qu'il s'agissait d'un humain comme un autre, d'une faiblesse affolante...mais celui-ci savait indéniablement se battre et était décidément bien plus résistant.
Une fois que chacun de ses os furent remit en place, Bélial fixa avec un regard incandescent son homologue. On pouvait lire la rage et la haine dans ses prunelles, mais il perdurait toujours cette once de folie mêlée à de l'amusement, qui exaspérait tant l'italien. Bélial cracha une gerbe de sang sur le sol, s'essuyant sur le revers de sa manche. Il avait finalement laché son scalpel, qui lui était un peu inutile à ce moment-là, mais il avait d'autre façons de se défendre. Lorsqu'il parla, sa voix était incroyablement froide et caverneuse, comme appartenant à une autre personne. Le timbre railleur et ironique s'était quelque peu dissipé.

-Fel de nenorocit ...

Giacomo n'avait certainement pas comprit que Bélial venait de le traiter d'enfoiré...en même temps, peu de gens ici parlaient le roumain. Le sang pur s'étonna lui même. Il avait profondément renié sa langue natale après la mort de son grand père, comme répugnant ses origines.

"Alors comme ça... les vampires existent ? Voilà donc pourquoi les Night Class sont des élèves... particulier. Si j'avais su depuis le début, j'aurais empêcher Masaki de venir dans cet établissement."

Bélial aurait voulu répondre, mais il n'en eut pas le temps, car une fois de plus, il avait laissé de côté sa vigilance et avait sous estimé la puissance de Giacomo. Les lèvres pincées il le fixa intensément lorsque celui-ci le prit au col.

-Tu vas payer...crois-moi...

L'italien ne sembla pas l'entendre et le plaqua contre le sol. Une fois de plus, Bélial sentit ses membres craquer. Avec un geste pareil, s'il avait été humain, il aurait certainement eu le bras et le dos brisé, mais c'était comme s'ils avaient été taillés dans du marbre ou du diamant. Ils étaient incroyablement résistants. Le vampire sentit à peine la douleur qui traversa son épaule lorsque l'italien lui fit une clé dans le dos, mais son épaule se déboitta à son tour.
Mais qui était donc cet homme pour avoir la puissance de briser les os d'un vampire? Il avait du pratiquer les arts martiaux pendant de longues années!
Bélial se sentait de plus en plus frustré de ne pouvoir réagir. Il voulait retarder le plus possible le moment où il serait contraint d'utiliser ses pouvoirs. Il avait pensé pouvoir se débarrasser de l'italien sans y avoir recourt, mais apparemment, celui-ci avait de la répartie. Le vampire l'avait comprit, il ne pourrait s'en débarrasser sans la magie...et bien que cela le frustre encore plus, il n'avait pas le choix.
Il l'écouta à peine, bien trop en colère contre lui même. Il avait été bien trop imprudent, il s'était laissé avoir. Bien qu'il tente de le cacher, Bélial était orgueilleux, et son orgueil en prenait un coup.
Il allait enfin se décider à réagir, alors qu'il saignait fortement et était en mauvaise posture, lorsque Giacomo le prit de vitesse.
Il lui saisit le crâne et le fit claquer sur le sol. Un gémissement de douleur s'échappa de la gorge de Bélial, suivit d'un grognement furieux.
Il ferma vivement les paupières, en proie à une nausée et une migraine atroces. Lorsqu'il rouvrit les yeux, le sol dansait et il se serait cru à bord d'un bateau en pleine tempête.
Il sentit un liquide chaud et poisseux se répandre sous sa tempe gauche et en conclut qu'il devait s'être ouvert le crâne. Décidément, Giacomo était indéniablement puissant.

-Ca suffit!!

Se disant, Bélial laissa libre court à sa colère. Le ciel qui au dehors avait déjà prit une sombre teinte violacée se chargea d'électricité et d'ondes négatives. Un éclair zébra le ciel, tandis qu'une atmosphère lourde de rage et de haine s'installait dans la pièce. La pression s'inversa, faisant exploser les objets les plus fragiles, déformant ceux en matières métalliques qui grincèrent de protestation.

-Je ne permettrait pas qu'un humain comme toi me tue si facilement...

Bélial poussa un grognement plus animal qu'autre chose, provoquant une nouvelle vague de verre brisé lorsque les fenêtres explosèrent sous la pression.
Bélial usa de son pouvoir gravitationnel pour se relever sans avoir besoin de ses bras. Il parvint à sa dégager de l'étreinte de Giacomo en le plaquant au sol à l'aide de son pouvoir.
Bélial se releva, des flammes dansant dans ses prunelles carmin.
Il serra les doigts de sa main valide, faisant le geste d'étrangler quelqu'un en direction de l'italien.
Appliquant une force inouï sur la gorge de celui-ci et lui imposant un poids insoutenable sur les épaules, il était sûr que l'italien ne bougerait plus.
Ne faisant plus attention qu'à son ennemi, il ne prit pas garde à ce qu'il s'infligeait lui-même...tellement concentré sur Giacomo, il avait incroyablement réduit son propre poids, si bien qu'il flottait à présent à quelques centimètres du sol.
Lorsqu'il fut sûr que Giacomo était à peu près immobilisé, Bélial saisit son épaule démise et la remit en place. Du sang vint alors tâcher sa veste. Les plaies qui ornaient son visage commençaient déjà à cicatriser, mais il avait perdu du sang...il allait bientôt en avoir de nouveau besoin.
Bélial prit tout son temps pour vérifier que chacun de ses membres étaient bien à sa place, et s'adressa de nouveau à Giacomo.
Sa voix était étrange, comme doublée. Comme si deux personnes avaient parlé en même temps, se faisant écho.

-Tu dois jubiler, n'est ce pas? Tu as réussi à m'énerver, et tu as surtout réussi à me blesser! Bravo, tu as droit à mon respect! Mais ce petit jeu est terminé...je n'aime pas jouer dans les règles, aussi je vais tricher en utilisant mes pouvoirs, tu n'm'en voudras pas, n'est ce pas?

En réalité, il n'en avait que faire, il était enragé.

-C'est à moi de te faire souffrir à présent...non je ne suis pas comme les autres vampires, moi j'aime faire le mal, j'aime répandre la mort partout où je vais...et ce juste parce que j'aime ça. Tu me demandes pourquoi j'ai fais du mal à Masaki? Hum...parce que j'en avais envie, tout simplement...il se trouvait là...et je ne supporte pas qu'un humain ait autant de pureté en lui, c'est répugnant. J'avais envie de jouer, et ce que j'aime le plus...c'est écouter le timbre mélodieux des hurlements d'enfants...ça me fait toujours affreusement frissonner. J'aime sentir la pureté de leur âme s'échapper de leur gorge en un râle douloureux, c'est si excitant...tu dois sûrement me prendre pour un fou...ou pour un être abject qui se repait de la souffrance d'autrui...

Bélial, toujours flottant à quelques centimètres du sol, s'approcha de Giacomo et posa sa main glacée sur la joue de son vis-à-vis.

-Et bien tu as raison!! Je n'ai jamais cherché à le cacher, et je ne le ferais certainement jamais. Parce que je vous hais, vous autres humains, je veux vous détruire...vous ne supportez pas les autres espèces telles que nous, et bien dans ce cas, sache que c'est réciproque pour moi!!

Le sang pur fit volte face, arrachant au passage plusieurs lambeaux de peau de la joue de Giacomo.
Plongeant ses prunelles rougeâtre dans les yeux de l'italien, il lécha tranquillement ses doigts ensanglantés.
La colère avait à présent laissée place à l'excitation, et Bélial s'amusait de nouveau. Il avait de plus en plus envie de jouer avec l'italien, car il savait que celui-ci se défendrait.

-Je sens que nous allons bien nous amuser, toi et moi...aller, montre là moi...montre moi cette rage et cette haine que tu éprouves envers le monstre que je suis...

Bélial éclata d'un rire sinistre, ses traits déformés par la folie.
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MessageSujet: Re: Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco]   Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco] Icon_minitimeDim 21 Déc - 17:36

Alors que Giacomo maintenait toujours Bélial au sol, son regard haineux fixé sur son adversaire, il sentit soudain une pression immense s'abattre sur la pièce. Fronçant les sourcils il tourna son regard vers la fenêtre qui tremblait faiblement mais de plus en plus.
Au dehors, c'était comme si la nuit s'était déchaînée au dehors. Des éclairs zébraient le ciel et un vent puissant et glacial faisait tournoyer les feuilles mortes autour du bâtiment.
L'inquiétude commença à envahir le coeur de l'italien, que ce passait il donc ici ? Tout était calme pourtant il y avait quelques secondes. Giacomo sentit une goutte de sueur perler sur sa tempe tandis que ses lèvres s'entrouvrait d'incompréhension. Il commençait à faire terriblement chaud d'un coup et il ne comprenait pas du tout ce qu'il se passait.
Soudain, des objets en verre qui étaient dans la salle se mirent à exploser d'un coup et Giacomo lâcha par réflexe son adversaire pour se protéger de son bras valide. Oui, car son deuxième bras était toujours en proie à une douleur incommensurable. Ce vampire avait vraiment du venin alors. Il avait l'impression que chaque mouvement ranimait une flamme qui brûlait dans son bras. La douleur était atroce mais jusque là, la rage de l'italien lui avait permis de passer outre.
Il se releva, les yeux agrandis par l'incompréhension mêlé à l'étonnement tandis qu'il se saisissait de son bras blessé. Quelques bouts de verre s'étaient planté dans sa peau et il sentait peu à peu sa chemise noire se teindre d'un rouge écarlate. Mais que ce passait il donc ?


"Che..."

Giacomo écarquilla les yeux en voyant la fenêtre arborer une profonde fêlure dans un bruit sinistre et un craquement anormal avant qu'elle n'explose, envoyant des énormes morceaux de verre sur l'italien. Celui ci se plaqua contre un mur, ses bras devant ses yeux pour se protéger, ne se souciant que peu de Bélial.
Quand il releva les yeux, le visage empli d'une terreur qui n'avait pas disparu, les dents crispées par le désarroi, il eut à peine le temps d'apercevoir le vampire qui se relevait qu'il s'effondrait au sol sur le dos.
Secouant la tête, il tenta de se relever mais fut de plus en plus surpris en se rendant compte qu'il ne pouvait bouger. Il avait l'impression que son poids avait triplé et il était incapable de se relever. Il essaya pourtant mais il ne fit que se débattre en vain comme un poisson en dehors de l'eau.
Finalement épuisé, il se laissa tomber dans un râle de douleur tandis que son bras se mettait à saigner anormalement. Le visage couvert de sueur froide, il aperçut en serrant les mâchoires le vampire se rapprocher de lui, le visage exprimant une profonde haine. Voyant que rien n'affectait le vampire, l'italien en déduit que c'était lui qui était la cause de ce dérèglement. Sa haine n'en fut que davantage attisée.
La voix du vampire était vraiment étrange comme si deux personnes parlaient en même temps.


-Tu dois jubiler, n'est ce pas? Tu as réussi à m'énerver, et tu as surtout réussi à me blesser! Bravo, tu as droit à mon respect! Mais ce petit jeu est terminé...je n'aime pas jouer dans les règles, aussi je vais tricher en utilisant mes pouvoirs, tu n'm'en voudras pas, n'est ce pas?
"Bastardo..."


Il était aisé de comprendre que Giacomo venait traiter le vampire de connard mais de toute manière celui ci ne semblait pas s'en formaliser et s'approchait de plus en plus de l'italien tandis que Giacomo tentait de nouveau de se défaire du pouvoir de Bélial.
Mais qui était il bordel, pour avoir un pouvoir pareil ?! Giacomo tenta de s'esquiver quand le vampire dirigea sa main vers sa joue mais cela ne fit que faire craquer son cou. Le professeur grimaça et rouvrit les yeux en sentant le contact froid de la main du vampire sur sa joue.


-Et bien tu as raison!! Je n'ai jamais cherché à le cacher, et je ne le ferais certainement jamais. Parce que je vous hais, vous autres humains, je veux vous détruire...vous ne supportez pas les autres espèces telles que nous, et bien dans ce cas, sache que c'est réciproque pour moi!!
"Idiot ! Tu crois qu'on est tous pareil en ce monde ? Mais il y a des exceptions partout ! Tu me fais pitié, le roumain..."


Giacomo sentit les griffes du vampire s'enfoncer dans sa joue et il poussa un gémissement de douleur. Par la suite, les doigts de Bélial lui arrachèrent quelques lambeaux de peau et l'italien poussa un hurlement de douleur tandis qu'une chaleur étouffante s'emparait de son visage et qu'il sentait un liquide chaud s'écouler sur sa joue meurtrie.
Tout en léchant le sang de Giacomo qui s'écoulait sur ses doigts, le vampire se mit à rire d'une façon si irritante pour l'italien qu'il sentit sa haine l'envahir de nouveau. Allons, ce n'était pas si difficile que ça. Il suffisait de se rappeler les bases des arts martiaux. Déjà, il fallait rester calme, se concentrer sur son objectif en toute circonstance et ensuite essayer d'utiliser l'animosité de son adversaire pour repousser sa force. C'était le principe même de l'Aikido qui n'était pas un sport de combat mais plutôt de défense. Pas la peine d'attaquer donc. Giacomo n'avait juste qu'à se défendre et il pourrait vaincre.
L'italien ferma les yeux lentement essayant de faire le vide dans son esprit malgré l'énorme animosité de son adversaire. Mais c'était mieux ainsi, plus il Bélial le haïrait plus Giacomo aurait de chance de le vaincre.
Enfin, il se sentit prêt. Ses yeux se rouvrirent d'un coup et il se propulsa à l'aide de ses jambes debout en une fraction de seconde. Si il ne s'était pas entraîner à garder l'équilibre, il serait sûrement retomber mais il ne fit que se plier un peu en gémissant faiblement à cause de ses blessures.
Mais il avait brisé le pouvoir de Bélial dans un temps assez court soit, mais il était debout à présent. Il se mit en position de défense, gardant son regard incroyablement calme plongé dans ceux de Bélial.


"Tu ne m'auras pas ainsi..."

Un faible sourire se dessina sur le visage de l'italien avant que celui n'attaque Bélial de nouveau. Il se sentit pourtant étrangement bizarre. Il avait l'impression que ses coups étaient ralenties mais en même temps qu'ils étaient plus puissant. L'animosité et les ondes négatives envoyées par le vampire étaient t'elle si puissantes ?
Giacomo sauta en l'air et donna un violent coup de pied en visant la tête du vampire mais il n'alla pas vraiment au bout de son geste car il sentit une onde le frapper de plein fouet.
Qu'est-ce qu'il fait là ? N'était il pas censé rester en défense. Il ne devait en aucun cas attaquer. Il ne devait pas.
Giacomo se sentait vraiment acculer au pied du mur malgré tout ce qu'il savait en art martiaux. Il aurait tout donné pour que son maître soit là. Un tel adversaire ne s'était jamais vu.


"Je ne te pardonnerai jamais ce que tu as fait à Masaki... pour l'éternité..."




[Voilà je l'ai mis !!! Même si j'ai l'impression que c'est un peu trop rapide -_-]
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MessageSujet: Re: Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco]   Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco] Icon_minitimeMer 24 Déc - 13:46

"Idiot ! Tu crois qu'on est tous pareil en ce monde ? Mais il y a des exceptions partout ! Tu me fais pitié, le roumain..."

Cette réflexion ne servit qu’à animer encore plus l’animosité qu’avait Bélial envers Giacomo.


-Ah oui ? Pff…tu n’es pas le premier, à me dire qu’il existe des exceptions partout !! Vous êtes tous les mêmes ! Vous passez votre temps à défendre votre misérable cause en disant que certains d’entre vous sont bons et gentils...sauf que dans ce cas là, ça marche dans les deux sens ! Cela voudrait dire que vous êtes forcés d’accepter que certains vampires peuvent être bons et civilisés ! Seulement, vous trouvez cela aberrant et n’acceptez pas le changement ! Au fond, vous êtes tous les mêmes…vous êtes tous ses insectes sans scrupules…tous comme les miens et moi-même sommes des monstres assoiffés de vengeance et de sang humain…

Bélial avait craché ses paroles comme un serpent du venin. Il s’était laissé aller et avait perdu son calme. Il avait horreur qu’on lui dise que certains humains sont bons. C’était la phrase classique qu’ils sortaient tous pour tenter de sauver leur misérable peau…mais en 1500 ans, Bélial avait su bannir la pitié et la clémence de son esprit. Il n’était plus qu’une machine à tuer, en réalité.
Malgré sa rage, on sentait une certaine douleur dans ses paroles. Il avait toujours profondément haït les humains, il les avait toujours méprisé…parce qu’il est trouvait répugnant mais surtout…parce qu’au fond, il les enviait ! Il était jaloux de l’insouciance des humains, jaloux de leur innocence, jaloux parce qu’eux n’avaient pas besoin de se cacher pour vivre…
Jamais Bélial n’aurait échangé sa condition de sang pur contre une condition d’humain, bien sur…seulement, il aurait lui aussi voulu pouvoir vivre sans avoir besoin de craindre une espèce inférieure à la sienne, sous prétexte qu’ils fussent plus nombreux.
Voilà pourquoi il haïssait tant les humains…ils avaient volés cette terre qui aurait du appartenir aux vampires…ils souillaient ce sol qui aurait du être le sien…et tout cela avec une ignorance total du monde qui les entouraient.
Une grimace de dégout se peignit sur le visage du vampire, qui pour se calmer, serra les dents au point de les faire grincer désagréablement. Pourquoi s’énervait-il autant pour une simple réflexion ? Habituellement, il en riait, tant il trouvait cela ridicule. Peut-être que sortant de la bouche de Giacomo…cela avait une tout autre signification…il avait rarement haït autant quelqu’un…il ressentait à présent non plus le plaisir, mais le besoin de voir l’italien souffrir. Oui, c’était devenu vital pour le vampire, allez savoir pourquoi !!
Pourtant, il n’éprouvait pas encore assez de haine envers le professeur pour ne plus trouver aucun plaisir à cela. Non, il avait toujours cette lueur enfantine dans le regard et cette envie de jouer avec la vie de Giacomo. Son hurlement de douleur le fit d’ailleurs frissonner de plaisir. Dans les minutes qui suivirent, Bélial ne bougea pas d’un centimètre. Il se contentait d’observer Giacomo qui se démenait avec hargne pour se soustraire au pouvoir du sang pur. Celui-ci s’attendait bien à ce que le puissant professeur italien résiste et s’en sorte plus facilement, mais il ne s’était pas attendu à ce qu’il s’en sorte si facilement. Haussant un sourcil intrigué, il eut la désagréable surprise de voir Giacomo parvenir à se relever.
Le vampire fit un geste instinctif pour se reculer, mais se reprit rapidement, un sourire s’esquissant sur ses lèvres glacées.
Bien que l’italien se soit relevé, il semblait avoir un mal fou à se tenir debout. Cela se voyait au premier coup d’œil, Giacomo pratiquait les arts martiaux et les métrisaient parfaitement. Bien loin d’être effrayé, Bélial n’en fut que plus amusé. Si le combat s’avérait difficile, tout ça n’en serait que plus palpitant ! Ignorer l’issue de leur entrevue l’excitait profondément, au point qu’il en tremblait presque d'amusement.
Blessé comme Giacomo l’était au bras et à la joue, il ne pourrait lui résister trop longtemps, cependant. Le poison vampirique du sang pur continuait à se répandre dans ses veines à une vitesse ahurissante.
Bien loin de s’abattre, Giacomo releva la tête en souriant au sang pur.


"Tu ne m'auras pas ainsi..."

Toujours aussi intrigué, Bélial attendit…il n’eut pas beaucoup à patienter, cependant. Giacomo se jeta sur lui avec une force et une puissance inouïe qui dérouta le vampire une fraction de seconde. Il eut juste le temps de se reprendre, faisant un pas sur le côté avant d’aller se poser sur le bureau, derrière lui. Il éclata de rire, satisfait.

-Je vois que tu as pas mal de ressources, môssieur l’italien ! Je ne pensais pas que tu utiliserais ma propre puissance contre moi !! Mais à en juger par ton expression étonnée, j’en conclut que tu ne t’attendais pas à cela ! Et oui, je n’en ai peut-être pas l’air, mais tu as du remarquer que je suis fort…sans vouloir vanter une puissance acquise avec les années. Tu as retourné mon pouvoir contre moi, si l’on veut, mais te voilà bloqué !! Tu es capable de renvoyer ma puissance, certes…mais je peux aisément l’esquiver, puisque ce pouvoir est le mien…nous voilà à égalité, je pense. A force égale, aucun de nous ne peut l’emporter, seulement crois-moi, je n’ai pas dis mon dernier mot…

Le vampire éclata à nouveau de rire. Giacomo ne sembla pas l’écouter et se jeta sur lui. Il bondit en visant la tête de Bélial avec son pied, mais celui-ci stoppa net son pied en l’air. Pourtant, le coup avait été si puissant que Bélial sentit son poignet craquer affreusement. L'italien venait de lui briser net le radius, l'empêchant de trop bouger sa main.

-N’écoute-tu donc pas ce que je te dis ? Si je ne peux plus t’attaquer désormais, tu ne pourras pas non plus m’avoir…ne commet pas l’erreur de me sous estimer…je me demande d’ailleurs pourquoi tu attaques…

Un sourire machiavélique s’étira sur les lèvres du sang pur. Il commençait à bien cerner les aptitudes de Giacomo. Il utilisait sûrement sa puissance écrasante pour la lui retourner…

-Tu ne pourras pas me vaincre ainsi, sombre idiot…

Bélial bondit de nouveau du bureau où il s’était perché et vint regagner sa place initiale, derrière Giacomo. Ses pieds flottaient toujours à quelques centimètres du sol, et sa peau de plus en plus translucide ne le faisait plus ressembler à un cadavre…mais à un fantôme. Il croisa les bras sur sa poitrine, impatient, tandis qu’un nouveau sourire cruel se dessinait sur ses lèvres minces.

"Je ne te pardonnerai jamais ce que tu as fait à Masaki... pour l'éternité..."

Cette phrase, crachée entre les dents serrées de Giacomo fit disparaitre tout sourire du visage de Bélial. Qu’avait-il donc à s’exprimer ainsi, ce fou ? Comment osait-il employer des termes qui lui étaient inconnus ? Comment pouvait-il proférer une menace et une promesse qu’il serait de toute façon incapable de tenir ?
Il ne savait rien de l’éternité. Son existence éphémère et semblable à celle d’un papillon était ridicule comparée à l’existence immortelle d’un vampire ! Bélial secoua la tête en soupirant et partit d’un grand éclat de rire. Les bribes cinglantes allèrent ricocher contre les murs, sur le verre jonchant le sol avec force.
Prenant son visage entre ses mains, Bélial tremblant encore de rire. Il releva la tête vers Giacomo, un regard dément animant ses prunelles désormais si sombres qu’elles en paraissaient noires.

-Comment oses-tu…comment peux-tu oser parler ainsi d’une chose que tu ignores ? Tu ne sais pas ce qu’est l’éternité, mon grand ! Tu ne connais même pas le sens réel de ce mot !! Eternité rime avec Enfer, Giacomo…et ça, seuls les vampires peuvent se permettre de le dire ! Nous errons sans fin, sans but sur cette terre, le temps n’a pas la moindre emprise sur nous ! Nombreux sont les humains qui donneraient cher pour posséder cette éternité…si seulement ils savaient ce que c’est…

A nouveau, Bélial éclata de rire. A mesure qu’il parlait ou qu’il riait, il sentait son esprit se fracasser, se déchirer en milliers de petits éclats. Il se sentait un peu plus sombrer dans la folie au fur et à mesure.

-L’éternité, ce n’est pas un bien, c’est une damnation…je ne voue la mienne qu’à une chose…qu’à un espoir…vous voir tous disparaître…cela fait 1500 ans que je foule cette terre…1500 ans…essaye d’imaginer le nombre de générations humaines que cela représente…j’ai connu presque toutes les époques ! Et j’ai été éduqué dans la haine des humains…partout où j’allais, on me disait de me méfier de vous comme de la peste…je vous ai moi-même beaucoup observé, et j’en ai conclut la même chose que mes ancêtres…vous êtes une pourriture à l’échelle mondiale !! J’ai tout fait pour vous faire disparaître, mais ce n’est pas évident, lorsque l’on est seul. J’ai décimé les trois quarts de la population de Roumanie…jamais je n’ai vu de plus beau chef d’œuvre ! Ce bain de sang était d’une beauté…au fil des années, vois-tu…cette haine et cette soif de sang…elles finissent par te monter à la tête…

Bélial désigna alors sa propre tête du doigt, ses yeux écarquillés le rendant on ne peut plus fou. Son sourire figé sur ses lèvres laissait voir ses crocs horriblement pointus.

-Et quand ça te monte à la tête…tu finis par ne plus rien voir d’autre que ça…ça t’obsède, ça te rend dingue et…j’en suis devenu fou…hihi…les années m’ont rendu complètement fou…haha !!

Bélial éclata à nouveau de rire. Il se garda bien de dire que les années n’étaient pas les seules à l’avoir rendu fou…son grand père en était l’instigateur et c’était surtout lui qui l’avait fait sombrer.

-Vois-tu, l’éternité ne vise qu’à punir ceux qui volent la vie des humains…nous sommes punis de naissance…alors que nous vous sommes largement supérieurs !! Vous devriez ramper à nos pieds…Mais puisque tu sembles si déterminé à me haïr…je pourrais peut-être…te faire découvrir l’enfer d’une vie plus longue, qui sait ?

Une idée venait de germer dans l’esprit de Bélial. Bien sûr…il n’y avait qu’une seule solution pour être sûr qu’il fasse suffisamment souffrir Masaki…et Giacomo en même temps !! Il suffisait tout simplement de le transformer…pourquoi n’y avait-il pas pensé avant ? Ainsi, Giacomo n’aurait pas le choix, il serait forcé d’obéir à Bélial…et ce même lorsqu’il s’en prendrait à Masaki. Bélial savait très bien que Giacomo ne serait pas un gentil petit animal docile…non, il serait difficile à dresser, mais Bélial avait un gout si prononcé pour le danger qu’il était prêt à tout pour voir Giacomo souffrir. Pour lui faire payer ses paroles abjectes.

-Toi aussi tu vas gouter à cette douleur…crois-moi…

Bélial se déplaça vers Giacomo, à une vitesse ahurissante. Animé par la rage et la folie, il concentra tout son pouvoir sur son attaque. Il projeta Giacomo contre un mur. Il alla s’y écraser, faisant tomber un bon morceau du mur, soulevant des volutes de poussière de plâtre. Le sol gémit et craqua sous ses pieds, formant un cratère. Son poids avait à présent tant augmenté que le sol ne parvenait plus à le supporter.
Bélial referma la poigne de son pouvoir autour de la gorge de Giacomo, crispant ses doigts dans le vide, étranglant l’italien.
Il s’approcha alors de lui, un immense sourire sur les lèvres. Il saisit le menton de Giacomo, le forçant à le regarder dans les yeux.

-Comment feras-tu, quand Masaki agonisera près de toi…alors que toi tu auras l’éternité pour vivre devant toi ? Comment feras-tu lorsque tu auras tout perdu, mais que tu devras continuer à vivre…j’ai hâte de te voir sombrer, l’italien…

Bélial ricana et fit basculer le visage de Giacomo sur le côté, découvrant son cou, où pulsait des veines emplies de sang.
Un sourire gourmand s’étira sur les lèvres du sang pur qui se pencha, ses crocs effleurant la gorge du professeur de sciences.

-Dis Adieu à ton humanité, Giacomo, maintenant, tu m’appartiens !!

Alors, aussi violemment qu’on pouvait l’imaginer, Bélial plongea ses crocs dans la gorge de Giacomo, faisant jaillir une gerbe sanglante. Le venin de ses crocs, qui jusqu’à présent ne s’était répandu que dans son bras…atteignit tout son corps, le transformant lentement en vampire, tandis que Bélial goutait avec plaisir les dernières gouttes de sang humain qui coulaient dans ses veines...
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Giacomo Roccelli
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MessageSujet: Re: Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco]   Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco] Icon_minitimeMar 6 Jan - 23:25

A l'extérieur, la tempête ne s'était guère calmée. Au contraire. Elle semblait redoubler d'intensité de plus en plus comme si la fureur et la cruauté de Bélial animait la nature de sa haine. Les vitres brisées laissaient rentrer un vent d'hiver glacial dans la pièce, s'engouffrant partout, faisant flotter les cheveux noirs corbeaux de l'italien avec force, cachant presque ses yeux sombres.
Giacomo ne cessait de fixer le vampire mais aucune émotion ne transparaissait sur son visage, si ce n'était une haine et encore. Il essayait tellement de taire sa colère qu'il avait presque un visage dépourvu de sentiments extérieures. Il l'écoutait, patiemment et avec attention comme un juge écoutant le plaidoyer d'un avocat. Pourtant, dans sa tête, tout tournoyait à grande vitesse.
Il ne savait plus quoi penser ni que faire. Il était prit en tenaille par le vampire et il n'arrivait pas à l'accepter. Il n'avait aucun moyen de fuir, aucun moyen de parlementer. Cet homme était borné comme jamais, quoique Giacomo lui dise, il ne l'acceptait pas. Bélial était emmuré dans son assurance et dans sa certitude.
Oui, il était certain d'avoir raison et cela se voyait sur son visage. Son orgueil suintait de chaque pors de sa peau. Giacomo comprit que l'orgueil du vampire était la chose qu'il fallait toucher. Ce n'était pas sa faiblesse, vraiment, mais cela s'en rapprochait. L'italien était persuadé qu'en blessant son cynisme cruel, il ferait échec et mat !
De toute manière, il avait senti que le fait de l'avoir surpassé rapidement au début l'avait énervé et rien que ça était un début de victoire pour Giacomo. Si seulement il avait su...
Pourtant, à mesure que Giacomo écoutait le vampire, un sentiment l'envahissait. Des remords ? De la compassion ? Il ne savait pas vraiment le décrire. C'était bien étrange mais en tout cas il comprenait un peu Bélial. Un peu, juste un peu. Et il ne savait pas pourquoi, ni pour quelles raisons.
De vivre une si longue existence devait être insupportable, même pour un vampire. Mille cinq cent ans ? Tant d'année de douleur ou de folie avait du le blesser plusieurs fois. Giacomo essayait de se mettre à sa place. Comment aurait il vécu, lui ? Lui qui avait déjà des difficultés à vivre en l'absence de la seule personne qu'il ait jamais aimé. Tiens, d'ailleurs, peut être était ce cela ? Peut être que ce vampire avait une personne qu'il aimait plus que tout et cela le maintenait en vie malgré sa folie apparente.
Giacomo passa son regard sombre sur les yeux du Sang Pur. Non, c'était impossible. Un être pareil était incapable d'aimer. Ses yeux ne reflétait qu'une chose : la folie. Une folie qui l'avait rongé pendant tant d'année qu'elle était impossible à extraire à présent.


-Vois-tu, l’éternité ne vise qu’à punir ceux qui volent la vie des humains…nous sommes punis de naissance…alors que nous vous sommes largement supérieurs !! Vous devriez ramper à nos pieds…Mais puisque tu sembles si déterminé à me haïr…je pourrais peut-être…te faire découvrir l’enfer d’une vie plus longue, qui sait ?

Les sourcils de Giacomo se froncèrent. Que voulait il dire par là ? Qu'il allait... Non ! Il en était hors de question !
Giacomo serra avec inquiétude son bras blessé qui continuait de le faire souffrir. C'était un véritable poison qui se déversait dans ses veines et cela n'était du qu'à une morsure dans le bras. Et si c'était dans le cou comme il le pensait ?
Non, il ne se laisserait pas faire si facilement ! Il se devait de protéger Masaki... ainsi que Shinichi. C'était désormais les seules personnes qui lui tenait à coeur et il ne les laisserait pas sombrer à cause de sa propre décadence. Non, il ne pouvait l'accepter.
Pourtant, le vampire en avait décidé autrement.


-Toi aussi tu vas gouter à cette douleur…crois-moi…

Giacomo ouvrit des yeux stupéfaits en voyant le vampire se déplacer vers lui à grande vitesse, empêchant l'oeil humain de l'esquiver. Mais Giacomo pourtant, sentit son corps bouger autrement. Il se mit en garde automatiquement espérant renvoyer la puissance du vampire sur lui. Mais ce n'était qu'un faux espoir.
Toute la force de Bélial s'y était mise et même Giacomo ne put rien faire. Il sentit une force incroyable le soulever du sol et, comme dans un film au ralentis, il alla s'écraser contre un mur. L'italien poussa un gémissement étouffé en un gargouillis sanglant tandis qu'une gerbe de sang s'échappait de ses lèvres. Il laissa sa tête retomber contre son torse en un râle de dernière force.
Il avait sûrement plusieurs côtes cassées ainsi que sa colonne vertébrale. Mais il n'était plus à cela de près. Une seule chose était sûr, il souffrait le martyr. Il avait l'impression que son corps était en feu, que tout son être n'était que souffrance. Il n'était pas au bout de ses peines.
Il sentit une pression autour de sa gorge et, voulant se saisir du poignet de son adversaire, il ne tomba que sur du vide. Il grinça des dents tandis qu'il relevait son regard haineux vers le vampire qui s'amusait apparemment comme... un fou. Avec une moue de dégoût, il ne lâchait aucun geste de Bélial comme si sa vie en dépendait.


-Comment feras-tu, quand Masaki agonisera près de toi…alors que toi tu auras l’éternité pour vivre devant toi ? Comment feras-tu lorsque tu auras tout perdu, mais que tu devras continuer à vivre…j’ai hâte de te voir sombrer, l’italien…
"Tu ne... pers rien pour attendre..."


Il sentit la main de Bélial incliner sa tête sur le côté et bien qu'il tenta de se rebeller, la douleur qui l'envahissait était telle qu'il avait du mal à se concentrer.
Un frisson parcouru son échine et remonta le long de sa colonne vertébrale quand il sentit les lèvres du vampire effleurer son cou. Cette fois, son visage d'habitude si calme et neutre laissa transparaître sa terreur et son angoisse. Car à présent, une seule question venait tarauder l'esprit : qu'allait il lui arriver ?


-Dis Adieu à ton humanité, Giacomo, maintenant, tu m’appartiens !!

Il ne répondit au vampire que par un gémissement sourd derrière la barrière de ses dents closes tandis qu'il fermait fortement les yeux comme pour se préparer au pire. Pourtant, toutes les préparations du monde n'aurait rien changé.
Giacomo poussa un hurlement de douleur en sentant les crocs du vampire pénétrer sa chair et il s'accrocha par réflexe aux épaules du vampire pour tenter de le repousser. Mais bien que ses muscles étaient bandés à l'extrême, rien n'y faisait. Ses ongles se refermaient sur les épaules osseuses du vampire à mesure que le venin envahissait tout son être.
Il gémissait fortement, tentant tant bien que mal de se dégager avec des hurlements de fureur et de souffrance mêlée. Mais à chaque fois, le Sang Pur resserrait davantage sa mâchoire sur la gorge de l'italien.
De longues larmes se mirent à couler sur ses joues blafardes, perlant sur ses lèvres qui palissaient à vue d'oeil. Il perdait du sang à une vitesse prodigieuse et il sentait sa force s'amenuiser de plus en plus.
A présent, il ne ressentait qu'une seule chose envers le vampire : de la haine. Une haine qui jaillissait de son coeur blessé, de son être torturé parce qu'il avait osé commettre l'irréparable. Il se haïssait à présent autant qu'il haïssait Bélial. Une haine violente, animale qui remontait à la surface.


"A... ABBASTANZA !!!"

Il poussa un hurlement de fureur et réussi à dégager le Sang Pur qui arracha des bouts de peau à l'italien. Celui ci s'effondra à genou sur le sol, d'une main posée sur son cou il agrippait sa plaie comme si elle allait partir rien qu'en faisant ce geste.
Son coeur battait à cent à l'heure, cognant douloureusement sur sa cage thoracique. L'italien, les yeux exorbités, la respiration haletante, gardait son visage rivé sur le sol, fixant un point que lui seul pouvait voir. Il fulminait et à la fois tentait de calmer la douleur qui envahissait tout son corps. Telle une brûlure qui traversaient ses veines, il sentait son corps céder peu à peu et ses yeux commençaient à se voiler. Mais il ne devait pas sombrer, non. Pas encore.
Il parla d'une voix rauque et faible, presque imperceptible.


"Tu... Decisamente... Hai deciso di muffa vita... Ho pensato... Che devi essere qualcuno che amai sinceramente... Che non hai voglia di vedere morire... e che si hai mantenuto tua in vita..."
[Toi... Décidément... Tu as décidé de me pourrir la vie... Je pensais... que tu avais peut être quelqu'un que tu aimais sincèrement... que tu ne voulais pas voir mourir... et que ça te retenait à la vie...]

Giacomo redressa la tête, fixant son regard haineux dans celui rieur du vampire satisfait de son coup.

"Ma sono sbagliato... Dopo tutto... che si può amare un pazzo come ti..."
[Mais je me suis trompé... Après tout... qui pourrais aimer un fou comme toi...]
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MessageSujet: Re: Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco]   Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco] Icon_minitimeLun 12 Jan - 23:31

Bélial fut quelque peu étonné que Giacomo parvienne encore à bouger, et surtout, qu’il parvienne à se défendre. Chaque fois que l’italien tentait de le repousser, Bélial resserrait la pression de ses canines sur la sa gorge, faisant éclater quelques vaisseaux au passage.
La violence et la rage de Giacomo le surprirent, à tel point que le vampire fut forcé de reculer, pour ne pas être frappé. Il fit un bond en arrière, fixant son interlocuteur qui se redressait en gémissant de douleur. Bélial le regarda sans mot dire, léchant le sang sur ses lèvres et essuyant le reste avec le revers de sa main. Un sourire cruel s’étira sur ses lèvres rouges lorsqu’il vit les quelques lambeaux de peau qu’il avait arraché à Giacomo. Il y était...peut-être allé un peu fort, à vrai dire. Il s’était laissé emporter par le gout naturel et pur du sang de l’italien, même s’il devait reconnaître qu’il n’était en rien comparable avec celui de Masaki. Il n’y avait gouté que très peu, mais cela lui avait suffit.
Il regarda alors l’italien se débattre avec fureur contre le poison qui prenait possession de lui, le changeant en une tout autre créature. Les yeux rivés sur le sol, il haletait, et cela ne fit que faire croitre la joie maladive de Bélial qu’il éprouvait chaque fois qu’il faisait subir ce châtiment à un humain. Il éclata alors de rire, bien trop satisfait de lui pour se retenir.

-Il est si drôle de voir à quel point tu continues de lutter, Giacomo…j’ai rarement vu un humain aussi déterminé que toi, et je l’avoue, ça m’amuse bien plus et je trouverais presque ça…admirable. Même si ça a tout de même un côté franchement pathétique. Tu ne peux plus lutter contre ses forces qui prend possession de toi, vois-tu…parce qu’elle est plus puissante que toi, elle est dévorante, elle va tout ravager sur son passage et faire de toi un être nouveau, un monstre, une calamité, rien de plus…si nous les sang pur avons le pouvoir de vous changer en vampires, c’est parce qu’on nous a offert le don de punir l’espèce humaine en l’asservissant à notre cause. On ne peut souhaiter pareille torture…

Bélial s’approcha un peu de Giacomo. Ses pieds avaient regagnés le sol, car il avait réussit à mieux se contenir, foudroyant Giacomo de tout son pouvoir.

-Vois-tu, la première folie d’un être humain serait de souhaiter l’éternité…car il s’agit ni plus nu moins que de la pire des tortures à endurer…

Le sang pur croisa les bras et fixa dédaigneusement sa victime. La haine qu’il ressentait pour cet homme l’écœurait à tel point qu’elle lui en donnait la nausée. Même s’il n’avait que faire de la vie de cet homme, après tout il s’en fichait totalement, il avait tout de même décidé qu’il voulait le voir mourir. Quel avait été son crime, son pêché ? C’était un être humain…et il aimait plus que tout un enfant qui ressemblait tant à Baal que s’en avait même étonné Bélial. Voilà pourquoi il voulait les voir disparaître tous les deux, et ce dans les pires souffrances. Toutes les pâles imitations humaine de son frère ne méritait pas la vie, à ses yeux. Il ne pouvait supporter que des humains lui ressemblant vivent, alors que Bélial était totalement incapable d’offrir à son frère une existence mortelle et sereine. Il était tout juste capable de le protéger de lui-même, de sa propre folie, alors comment aurait-il pu lui offrir cette ignorance qui aurait pu le sauver ?

-Vous ne vous rendez même pas compte de la chance que vous avez…ignorer ainsi ce qui vous entoure c’est…pitoyable !

La respiration de Giacomo se faisait de plus en plus rapide, et Bélial comprit alors qu’il avait l’intention de parler. Le sang pur se tut donc, son sourire narquois se redessinant sur ses lèvres minces. La souffrance de Giacomo lui donnait des frissons, tant il adorait ça. Non pas parce qu’il était fou, ou tout simplement cruel…mais parce qu’il aimait cela. Aussi loin que remontaient ses souvenirs, il avait toujours adoré faire souffrir son entourage, avec toujours une préférence pour les humains. Sa cruauté maladive n’avait été contenue que par l’arrivée de Baal. Qui sait ce qui aurait pu advenir si Baal n’était jamais venu au monde… ?
Giacomo releva ses yeux vers lui, le toisant avec une haine et une souffrance plus que contenue. Ses spasmes de douleur, Bélial les reconnaissaient, pour les avoir déjà vécu auparavant, et pourtant, il était bien loin d’avoir de la compassion.
La voix rauque de l’italien le fit d’ailleurs ricaner.

"Tu... Decisamente... Hai deciso di muffa vita... Ho pensato... Che devi essere qualcuno che amai sinceramente... Che non hai voglia di vedere morire... e che si hai mantenuto tua in vita..."

[Toi... Décidément... Tu as décidé de me pourrir la vie... Je pensais... que tu avais peut être quelqu'un que tu aimais sincèrement... que tu ne voulais pas voir mourir... et que ça te retenait à la vie...]

Bélial plissa ses yeux fins. Giacomo ne semblait même pas se rendre compte qu’il s’adressait à lui en italien. Si Bélial n’avait pas vécu aussi longtemps, s’il n’avait pas autant voyagé et s’il n’avait pas eu la curiosité d’apprendre plusieurs langues, il ne l’aurait probablement pas comprit. Certes, il n’avait passé que peu de temps en Italie, et n’aurait pas été capable de tenir toute une conversation en italien, mais il le comprenait presque parfaitement. Un sourire ironique se peignit sur ses lèvres, alors que son cœur se mettait à battre dangereusement. Il ne fallait pas qu’il en dévoile sur ce qu’il pensait et surtout, qu’il ne commette pas l’erreur de parler de Baal, sinon celui-ci se retrouvait sûrement en grand danger. Même si Giacomo ne pourrait lui faire de mal, Bélial préférait ne pas courir de risques inutiles. Si Giacomo apprenait quel était son point faible, il risquait fortement de le payer très cher. Bélial fronça les sourcils mais ne broncha pas. Il laissa Giacomo continuer à s’exprimer.

"Ma sono sbagliato... Dopo tutto... che si può amare un pazzo come ti..."
[Mais je me suis trompé... Après tout... qui pourrais aimer un fou comme toi...]


Bélial écarquilla les yeux d’étonnement. Il ne s’était pas attendu à cela. L’italien avait été très près du but, et pourtant, à cause de l’attitude débordante de cruauté du vampire, il avait fait des conclusions hâtives, qui arrangeaient bien le sang pur, à vrai dire.
Aussi, celui-ci éclata d’un grand rire, satisfait de la tournure que prenaient les choses. Il aurait pu se taire, ne rien dire et ne pas remettre Giacomo sur la piste, mais cet homme d’un âge pourtant fort avancé…gardait un esprit joueur et enfantin. Il avait envie de semer encore le doute dans l’esprit de l’italien, pour le déstabiliser, après tout, ça l’amusait !
Il cessa de rire et saisit le menton de Giacomo, redressant sa tête violemment pour le forcer à le regarder.


-Qui es tu donc pour oser me juger ainsi ? Ce n’est parce que je suis fou que je suis totalement dénué de sentiment…certes, je n’en éprouve que peu mais…je suis capable de compassion…tu ignores d’où viens la folie…elle est le fruit d’une douleur si intense qu’elle dépasse l’entendement ! Elle est le fruit d’une union malsaine entre la tristesse et la douleur…

Bélial lâcha son menton avec une moue de dégout, comme si le simple contact avec la peau de Giacomo le brulait. Il se retourna, lui tournant le dos et releva la tête, perdant son regard dans le vague. Malgré tout ce qu’il pouvait dire, Giacomo avait raison. Qui pouvait être assez téméraire ou assez fou pour vouloir aimer Bélial !! Après tout, il était dénué de toute âme humaine, sa froideur et son indifférence se reflétaient dans ses prunelles avec tant de puissance que l’on ne pouvait douter sur sa nature diabolique.

-Hin…mais tu sais, tu as raison…après tout, qui voudrait de l’amour d’un fou dénué d’humanité…un amour aussi malsain et répugnant que si c’était de la haine…non personne ne peut souhaiter cela, et pourtant…

Bélial se tut, avant de dévoiler son point faible. Il ne devait pas mentionner Baal, tout simplement.

-L’amour est une chose si futile, si idiote que je ne vois moi-même pas l’utilité de ce sentiment ! Je l’ai bannit de mon cœur et encore, je ne suis même pas sûr de l’avoir un jour éprouvé…je ne sais pas quel effet cela fait…

Il se mit de nouveau à ricaner. Il savait que l’italien n’était pas idiot, et même si Bélial était très bon menteur, Giacomo saurait voir qu’il n’était pas tout à fait sincère. C’était le cas de le dire, Bélial jouait avec le feu. Si Giacomo venait à apprendre que Baal comptait plus que tout pour lui, il n’aurait pas le choix, il devrait le tuer…même si cela le contrarierait profondément.

-Avoir un être à aimer, à chérir…quelle douce perspective…j’en suis moi-même tout ému !!

Bélial ricana à nouveau, alors qu’au fond de lui, ça le chagrinait un peu de dire cela. Si Baal l’avait entendu, il aurait certainement été profondément blessé. Car en effet, Bélial mentait sur toute la ligne. Il aimait son frère plus que tout, il savait parfaitement ce que c’était de ressentir ce lien fraternel, plus fort que n’importe quoi d’autre. Plus fort que l’amour qu’un homme aurait pu éprouver pour une femme, ou même plus fort que l’amour d’un parent pour son enfant. Il n’aurait su trouver de mot pour qualifier cette affection qu’il avait pour son frère, cette constante envie de le protéger, de le chérir…et pourtant, il faisait toujours tout de travers. Alors que son absence l’affectait plus qu’elle ne l’aurait du, sa présence parvenait toujours à…l’énerver. Mais pas contre Baal, contre lui-même. Bélial secoua vivement la tête.
Décidemment, il se posait trop de questions, il réfléchissait trop, surtout. Il allait finir par ne vraiment plus savoir qui il était, à ce rythme, ce qui devenait franchement problématique et alarmant.
Sa passagère incertitude laissa de nouveau place à la froideur, et ce sourire glacial dont lui seul avait le secret revint reprendre ses droits sur ses lèvres minces et tâchées de sang. Il se tourna de nouveau vers Giacomo, ses prunelles virant de nouveau au rouge sans qu’il fasse quoi que ce soit pour les en empêcher. Il aimait le carmin de ses iris, c’était ce qui le distinguait en premier des êtres humains.


-J’ai vécu suffisamment longtemps pour savoir que l’amour n’apporte que la mort avec elle…je pense que tu sais de quoi je parle…car bientôt, toi aussi tu connaitras cela, ce vide béant et cruel que l’on ressent à la perte d’un être cher…quel dommage que je ne puisse pas le ressentir, j’aurais moi aussi voulut savoir quel effet cela pouvait faire de ressentir cette déchirure que cause la perte de l’être aimé…enfin, je préfère l’observer que de le vivre…

Bélial ricana et se jeta sur Giacomo. Il le saisit à la gorge, inversant toute pression. Le corps de Giacomo se mot à flotter, tout en restant paralysé. Le vampire la plaqua contre le mur, enserrant ses doigts autour de ceux de l’italien, enfonçant ses ongles acérés dans la peau de celui-ci.

-Tu ne sembles pas vraiment comprendre où je veux en venir, Giacomo…dois-je être plus explicite ?

Joignant le geste à la parole, Bélial mordit de nouveau Giacomo, perçant cette fois-ci le côté droit de sa gorge. Petit à petit, ses ongles s’enfonçaient avec force dans la chair pâle de Giacomo, la faisant abondamment saigner. Les articulations de son vis-à-vis craquèrent dangereusement, en même temps que les siennes. En brisant deux des doigts de Giacomo, il s’en était lui-même cassé un, trop emporté. Cependant, il le relâcha presqu’immédiatement et envoya le corps de l’italien valser sur le bureau qui fut détruit par le choc.
Bélial éclata de rire en regardant son doigt qui formait à présent un angle…fort inquiétant. Il le regarda, un sourire aux lèvres avant de le remettre en place avec un craquement horriblement désagréable.

-Ce n’était pas prévu, ça…je ne maitrise plus ma force, c’est triste à voir, n’est-ce pas ?

Il se tourna vers Giacomo et s’approcha de lui avant de s’agenouillé près de lui. Il le regarda avec dédain. Bien qu’il ait relâché la quasi-totalité de son pouvoir sur Giacomo, il continuait d’être vigilant. Au moindre geste un peu trop brusque de l’italien, il serait prêt à riposter.

-Dis-moi…quel effet cela fait de sentir une présence étrangère vous envahir et vous dévorer…je suis curieux de connaître l’ampleur de cette douleur…il parait que c’est insupportable…quelle joie, pour moi de me dire que tu dois souffrir le martyr…fais-y toi, car cette douleur n’est rien comparée à celle que tu ressentiras lorsque j’aurais vidé Masaki de son sang !!

Bélial éclata à nouveau de rire. Il commençait de nouveau à être incontrôlable, et ne savait s’il pourrait garder Giacomo longtemps en vie s’il ne se calmait pas rapidement. Même si l’italien était plus résistant que bien des humains, Bélial était tout sauf prévisible…
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MessageSujet: Re: Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco]   Collègue ou non ? [PV Bélial Vacaresco] Icon_minitimeDim 8 Mar - 18:03

Le corps tremblant, le visage blafard, Giacomo n’était plus que l’ombre de lui même. La respiration haletante, il gardait sa main sur sa gorge comme pour stopper cette douleur qui s’insinuait en lui avec une telle vitesse et une telle force qu’il commençait à vaciller.
Se tenant fermement à la table qui était restée miraculeusement debout, il continuait de fixer son adversaire avec hargne et fureur. Jamais, non jamais il n’avait haït quelqu’un autant que ce professeur qui se tenait en face de lui.
Il avait profondément envie de se jeter sur lui, de lacérer son beau visage si cruel, lui arracher se sourire narquois qu’il ne cessait d’arborer. Il voulait le faire taire, qu’il cesse immédiatement cette plaisanterie douteuse.
L’italien baissa brutalement la tête en fermant les yeux. Son regard s’était voilé un instant et il avait de plus en plus de mal à tenir debout. Sa tête lui tournait, son sang battait dans son crâne avec une telle force que chaque battement lui faisait l’effet d’un coup de poing.
Il porta sa main qui tenait son cou à sa tête en grimaçant et se mettant à trembler de plus belle.
La brûlure qui envahissait tout son corps obnubilait son esprit. Il avait l’impression que son corps tout entier était en train de se consumer par la flamme dévorante du venin de Bélial. Et il avait beau se débattre, tenter de résister, il n’arrivait pas à la faire stopper.
Il perçut alors la voix nasillarde de son vis à vis, cette voix qui susurrait des paroles froides et acérées comme une lame.


-Il est si drôle de voir à quel point tu continues de lutter, Giacomo…j’ai rarement vu un humain aussi déterminé que toi, et je l’avoue, ça m’amuse bien plus et je trouverais presque ça…admirable. Même si ça a tout de même un côté franchement pathétique. Tu ne peux plus lutter contre ses forces qui prend possession de toi, vois-tu…parce qu’elle est plus puissante que toi, elle est dévorante, elle va tout ravager sur son passage et faire de toi un être nouveau, un monstre, une calamité, rien de plus…si nous les sang pur avons le pouvoir de vous changer en vampires, c’est parce qu’on nous a offert le don de punir l’espèce humaine en l’asservissant à notre cause. On ne peut souhaiter pareille torture…

La respiration inégale et haletante, Giacomo redressa la tête vers le vampire en le fixant avec une cruauté maladive. Celui ci s’était rapproché et le toisait de toute sa hauteur, prenant un malin plaisir à le voir se débattre dans le vide.

-Vois-tu, la première folie d’un être humain serait de souhaiter l’éternité…car il s’agit ni plus nu moins que de la pire des tortures à endurer…
“Je n’ai rien souhaité... de tel...”


Giacomo fut surpris par sa voix. Il avait répondu au vampire faiblement presque en un murmure et sa voix était rauque à l’extrême et d’avoir parlé lui avait brûlé la gorge. Il laissa retomber sa tête en haletant et gémissant de plus belle, saisissant sa gorge et se laissant doucement glisser au sol, perdant sa force.
Le vampire le fixait avec une haine farouche et Giacomo était bien le premier à se demander pourquoi. Lui par contre haissait Bélial pour ce qu’il avait fait à son Masaki, rien de plus rien de moins.
Giacomo parla alors, ne se rendant même pas compte qu’il parlait en italien. Sa fureur était telle qu’il n’en avait que faire, à vrai dire. De toute manière, Bélial devait le comprendre parfaitement.
Pourtant, quand il eut finit de parler, épuisé et haletant fortement, Bélial éclata de rire. Cette réaction ne fit qu’augmenter la haine et la fureur qu’éprouvait Giacomo à son égard.
Quel était donc le sens de la personnalité de ce vampire, il était plus dur à cerner que l’italien s’était imaginé.
Bélial cessa de rire et attrapa le menton de Giacomo pour le forcer à le regarder. L’italien serra les dents et grimaça fortement tandis que un feu nouveau envahissait son cerveau.


-Qui es tu donc pour oser me juger ainsi ? Ce n’est parce que je suis fou que je suis totalement dénué de sentiment…certes, je n’en éprouve que peu mais…je suis capable de compassion…tu ignores d’où viens la folie…elle est le fruit d’une douleur si intense qu’elle dépasse l’entendement ! Elle est le fruit d’une union malsaine entre la tristesse et la douleur…

Giacomo eut alors un doute. Avait il fait fausse route ? Avait il eu tort de rebrousser chemin ? Bélial cachait quelque chose derrière son sadisme et sa froideur c’était certain mais quoi ?
L’italien ne put réfléchir davantage car le vampire la lâcha brutalement avec une expression de dégoût. Cela ne gêna pas l’italien qui était aussi dégoûté que lui réciproquement.
Le Sang Pur se tourna, tournant le dos à Giacomo qui en profita pour tenter de reprendre ses forces afin d’attaquer le vampire. Il n’avait plus rien à perdre si ce n’était son Masaki et Shin... Le vampire semblait perdu dans ses pensées. Giacomo déglutit et se mordit la lèvres en poussant de toute ses forces sur son bras pour se relever.


-Hin…mais tu sais, tu as raison…après tout, qui voudrait de l’amour d’un fou dénué d’humanité…un amour aussi malsain et répugnant que si c’était de la haine…non personne ne peut souhaiter cela, et pourtant…

Et pourtant quoi ? Giacomo comprit que si Bélial n’avait pas continué c’était qu’il y avait quelque chose derrière tout ça. Mais il abandonna ses réflextions pour se concentrer sur sa force. Mais le vampire continua et sans que l’italien ne comprenne pourquoi, il l’écouta avec attention.

-L’amour est une chose si futile, si idiote que je ne vois moi-même pas l’utilité de ce sentiment ! Je l’ai bannit de mon cœur et encore, je ne suis même pas sûr de l’avoir un jour éprouvé…je ne sais pas quel effet cela fait…

Bélial ricana et Giacomo soupira bruyamment. Les élucubrations sans fin du vampire commençait à l’agacer surtout qu’il parlait vraiment pour ne rien dire. Il se concentra alors de nouveau et réussit à se redresser faiblement, tremblant de tout son être mais tentant de faire le moins de bruit possible.

-Avoir un être à aimer, à chérir…quelle douce perspective…j’en suis moi-même tout ému !!

Et le vampire ricana de plus belle tandis que Giacomo perdait profondément patience. Sans qu’il arrive à se contenir, il murmura plus pour lui même que pour le vampire.

“Tu parles vraiment pour ne rien dire toi... Tu es l’adepte des discours de méchant qui dure trois heures...”

C’est alors que Bélial se tourna vers lui, son sempiternelle sourire fiché sur ses lèvres mais l’italien ne se laissa pas submerger par aucun sentiment. A présent, il était plutôt lassé qu’autre chose malgré la douleur qui le faisait souffrir le martyr. Il avait fini par s’y habituer quelque peu en fait et il s’était concentré sur autre chose.

-J’ai vécu suffisamment longtemps pour savoir que l’amour n’apporte que la mort avec elle…je pense que tu sais de quoi je parle…car bientôt, toi aussi tu connaitras cela, ce vide béant et cruel que l’on ressent à la perte d’un être cher…quel dommage que je ne puisse pas le ressentir, j’aurais moi aussi voulut savoir quel effet cela pouvait faire de ressentir cette déchirure que cause la perte de l’être aimé…enfin, je préfère l’observer que de le vivre…

Comment ça ? Giacomo n’eut pas le temps de réfléchir davantage que le vampire s’était jeté sur lui et l’avait saisi à la gorge. L’italien suffoqua, respirant difficilement et s’accrocha au poignet de Bélial pour le faire lâcher prise.
Giacomo sentit son corps se mettre à flotter, comme si il n’avait plus aucun poids mais la pression qu’exerçait Bélial sur sa gorge était toujours constante. Paralysé, l’italien se retrouva plaqué contre le mur et cracha une gerbe de sang noir qui vint tâcher le bras de Bélial tandis que celui ci le tenait à présent par les deux mains.
La respiration haletante, Giacomo gémit fortement en fermant les yeux et serrant les dents quand le vampire lui enfonça ses ongles dans sa peau.


-Tu ne sembles pas vraiment comprendre où je veux en venir, Giacomo…dois-je être plus explicite ?
“Peut être... parce que je t’avoue que j’ai du mal à te suivre, abruti...”


Les mots étaient sortis tout seul et Giacomo se serait donné une baffe si il avait pu pour avoir ainsi provoqué ouvertement le Sang Pur. En vérité, il n’en avait que faire.
Cela ne sembla pas plaire à Bélial qui mordit alors violemment Giacomo de l’autre côté de sa gorge. L’italien poussa un hurlement déchirant tout en se débattant alors que une nouvelle flamme se déversait dans son corps meurtri.
En même temps, il sentait les doigts de Bélial entailler profondément sa peau et casser ses doigts au fur et à mesure mais la morsure était si violente que ce n’était que très peu douloureux à côté.
Le vampire lâcha alors presque immédiatement Giacomo et l’envoya valser un peu plus loin. L’italien retomba sur le bureau, le brisant sous le choc et se cassant plusieurs côtes au passage. Gémissant fortement, l’italien ne bougeait plus parmi les décombres du bureau. Les yeux exorbités et la bouche ouverte, il tentait de diminuer sa douleur profonde, oubliant tout autour de lui.
Pourtant, dieu sait ce qui se passa, Giacomo trouva la force de bouger. D’abord imperceptiblement, il réussit à poser ses mains meurtries sur le sol et à rouler en dehors des débris, s’appuyant sur le mur en tremblant fortement. Il toussa, crachant une nouvelle gerbe de sang qui tâcha le sol et se releva en titubant. Mais il resta assis, bien trop faible pour se relever totalement.
Bélial s’était approché, la mine réjouie et pourtant si emplie de haine envers l’italien.


-Dis-moi…quel effet cela fait de sentir une présence étrangère vous envahir et vous dévorer…je suis curieux de connaître l’ampleur de cette douleur…il parait que c’est insupportable…quelle joie, pour moi de me dire que tu dois souffrir le martyr…fais-y toi, car cette douleur n’est rien comparée à celle que tu ressentiras lorsque j’aurais vidé Masaki de son sang !!
“Ghhh... Bastardo !!!”


Giacomo se jeta sur Bélial de toute la force qui lui restait mais son regard se voila alors au moment même où il allait atteindre le vampire et s’effondra sur le côté, immobile. Pour une fois dans sa vie, Giacomo venait de perdre connaissance mais cela ne dura que quelques secondes. Il se remit à trembler et tenta de se redresser sur ses coudes et traîna jusqu’au mur voisin pour s’adosser en respirant fortement. Il avait de plus en plus de mal à respirer et son visage était à présent si pâle qu’on aurait dit qu’il était à l’article de la mort.
Pourtant, il fut pris d’un frisson et s’esclaffa à l’adresse de Bélial.


“Si tu essayes ne serait ce que toucher à un cheveux de Masaki... je trouverais cette chose qui te tiens tant à coeur et je la détruirais sous tes yeux... Crois moi je suis très très rancunier... et je trouverai bien le moyen de te détruire... Personne n’est totalement sans faille, pas même toi...”
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