Vampire Knight RPG
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Vampire Knight RPG

L'heure est venue, humains et vampires sont à présent confrontés dans la célèbre Académie Cross. Incarnerez-vous un humains, ignorant tout de l'existence des vampires, ou bien l'un de ces monstres à visage humains qui se nourissent de sang?
 
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 Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]

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Baal Vacaresco
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Baal Vacaresco


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Âge du personnage: 986 ans; environ 18 ans d’âge humain.
Relations: Frère cadet de Bélial, Ami de Aido et très proche de Yuki Razorback
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MessageSujet: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeLun 26 Jan - 23:18

La nuit était presque à sa fin. Il devait être environ cinq heures du matin. Les Night Class venait de finir leur cours et retournait paisiblement dans leur pavillon, discutant distraitement comme tout bon étudiant qui se respectait. Sauf que les Night Class n’était pas ce genre d’étudiant innocent et puérile qui passe leur temps à se moquer, bavasser à tout bout de champ et faire des blagues plus que stupides en piaillant comme des cruches.
Non, car les Night Class était des vampires beaucoup plus âgés qu’ils ne le paraissaient et ils ne voyaient pas l’utilité de perdre leur temps à ce genre de choses futiles. Surtout qu’il ne comprenait pas vraiment le sens de tout ceci. En effet, ils étaient de nature plutôt froid et réservé mais il y avait des exceptions à tout.
En effet, le jeune Baal Vacaresco quittait le petit groupe des Night Class, se dérobant au regard de son ami Aido, en espérant qu’il ne le verrait pas. Il s’éloigna un peu et se dissimula dans l’ombre attendant que le mouvement cesse et qu’il puisse rentrer seul dans le bâtiment.
Baal était très mal en ce moment. Encore plus que d’habitude. Déjà qu’il était d’une nature fragile autant physiquement que psychologiquement, il n’arrivait plus à réfléchir convenablement ce soir là.
Le directeur était venu le voir pour lui parler d’un “incident”. Baal avait tout de suite deviné que cela avait un rapport avec son frère. Et il n’avait pas tort. Le directeur Kurosu lui avait expliqué les faits : un jeune élève de la Day Class torturé, un professeur humain mordu à la gorge et qui allait se transformer en vampire sous peu.
Quand il avait entendu cela, les yeux de Baal s’était voilé un instant. Comment cela avait il pu arriver ? Il avait pourtant demandé à son frère de ne rien faire, d’essayer au moins.
Mais non ! Deux victimes en une semaine ! Bélial allait finir à la potence si il continuait dans cette voie. Le directeur demanda à Baal de faire son possible pour tenter de raisonner son frère sinon Bélial serrait livré aux Hunters.
Une angoisse l’envahit suivit par une fureur qui commençait à s’embraser. Pourquoi son frère ne l’écoutait donc il pas ? Baal faisait tout son possible pour l’aider mais il aurait parler à un mur que cela n’aurait rien changé.
Voilà pourquoi, il attendait dans le froid d’être seul pour se diriger vers les chambres du personnel de l’établissement et plus précisément dans la chambre de Bélial. Il l’attendrait et lui demanderait des explications.
Baal fourra la main dans la poche de son pantalon et en sortit deux photos que lui avait donné le directeur Kurosu. L’une représentait un professeur aux cheveux de jais et l’autre un gamin aux cheveux blonds et au visage étrangement semblable au sien. Mais la ressemblance était trop frappante pour que Baal passe à côté de cela.
Le jeune humain lui ressemblait trait pour trait à un tel point que s’en était troublant et Baal était sûr que ce n’était pas le fruit du hasard. Cela aussi, il doit avoir des explications. Il n’était pas stupide et encore moins aveugle. Son frère était suffisamment fou pour qu’il veuille s’en prendre à des garçons qui ressemble à son cadet; son... complexe en quelque sorte.

Un vent glacial s’engouffra dans les couloirs faisant voleter les cheveux argentés de Baal autour de ses frêles épaules et de son visage amaigri par l’angoisse constante dans lequel le mettait son frère. Baal chiffonna la photo du professeur et la jeta dans l’herbe mais garda au creux de sa main la photo de Masaki Hanamura.
Se frottant les épaules du au froid mordant de l’hiver, il posa son regard vers le bâtiment qui semblait à présent désert. Il sortit alors de son retranchement et se dépêcha d’atteindre le pavillon. Quelques gouttes de pluie se mirent alors à tomber du ciel nocturne mais la fréquence se fit de plus importantes et un véritable rideau de cristal liquide s’abattit sur l’académie.
Baal se secoua en rentrant dans le pavillon comme un chien s’ébrouerait puis il monta rapidement les marches pour se rendre à la chambre de Bélial. Ses cheveux gouttant sur son uniforme trempé, il éternua une ou deux fois avant d’arriver devant la porte.
Il frappa. Pas de réponse. Baal posa son doigt sur la serrure et elle tourna d’elle même. Encore un pouvoir propre aux Sang Purs. Le vampire rentra timidement, jetant un regard au cas où mais il se rendit bien vite compte que la chambre était vide.
Et dans quel état ! L’odeur de sang séché le saisit au coeur et il porta vivement sa main à son visage. Comment se faisait il que l’odeur ne soit pas sortie de la chambre. Cette odeur âcre mais si désirable pour les vampires.
Baal s’approcha lentement, refermant la porte derrière lui et s’approcha du lit avec attention. Il était couvert de trace de sang peu nombreuses mais c’était du sang de vampire Sang Pur.
Bélial s’était il mutilé ? Cela n’étonnerait pas Baal tant que ça. Il réussit après quelques minutes à se faire à l’odeur et en profita pour changer les draps de Bélial. Au moins ce serait ça de fait. Il avait l’impression d’agir comme une mère poule ainsi mais il s’en fichait bien en fait. Il rangea alors les draps souillés dans un tiroir vide d’une commode décorée de marque de griffure et se retourna pour observer la chambre.
Parfois, il se disait qu’il avait l’attitude du toutou bien élevé par rapport à son grand frère. Et cela ne fit que l’exaspérer davantage.
Trempé, Baal retira sa veste blanche et la déposa sur une chaise à laquelle il manquait un pied avant de se diriger vers la salle d’eau pour se sécher les cheveux.
Mais il fit rapidement demi tour car elle était presque dépourvue de serviette propre. Baal soupira en pestant que son frère était un vrai porc.
Il alla alors s’asseoir sur le lit, des gouttes d’eau perlant sur son front, les mains serrées par l’angoisse et le regard perdu sur l’extérieur où la pluie continuait de tomber fortement. La fenêtre brisée ou fissurée par endroit laissait entrer un vent glacial qui n’avait rien pour arranger l’état fiévreux de Baal.
Le vampire alla chercher une couverture en plus qu’il plaça sur ses épaules, attendant patiemment que son frère revienne. Qu’est-ce qu’il en mettait comme temps !
Baal tourna le regard vers la porte et se leva. Elle venait de s’ouvrir sur la silhouette de son frère. Il eut un temps de silence puis il réussit à parler d’une voix tremblante de froid mais aussi un peu d’appréhension.


“Bélial... Il faut qu’on parle...”
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Bélial Vacaresco
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeMar 27 Jan - 0:31

Alors que la nuit touchait à sa fin sur l’Académie Cross, alors que les Night class rentraient se coucher, une ombre escalada le mur d’enceinte avec une agilité impressionnante pour sa taille et se laissa tomber sur la pelouse avec légèreté.
L’homme caché dans l’ombre avança rapidement vers le pavillon de la lune. Il ne marchait pas droit, titubait et trébuchait parfois. Il grognait en tenant son bras blessé, qui commençait à saigner. Cette ombre n‘avait rien d’humain…elle avait tout d’un monstre.
Grognant toujours sourdement, il s’arrêta en tournant son regard vers la droite. Il avait sentit une présence, un bruit, ou plutôt un chuintement. Il se dirigea vers l’origine du bruit, mais ce qui sortit du buisson ne fut pas un homme, ni même un vampire…mais tout simplement un lapin. La pauvre bête ne vit pas la mort la cueillir. Le monstre le saisit à la gorge avec ses crocs et arracha tout bonnement sa petite tête soyeuse avant de balancer le corps au loin. Il ricana avec cruauté avant de reprendre sa route.
Il avait de plus en plus de mal à marcher. Ce soir-là, Bélial n’avait pas eu cours. Il s’était réveillé, après un mois sans avoir réussit à trouver le sommeil, il s’était donc réveillé avec une soif et une faim intarissable qui lui broyait littéralement l’estomac. Il avait alors comprit que cette faiblesse apparente n’était pas du à un manque de sommeil, ni à une sous-alimentation…mais bien à un manque de sang.
Il avait beau se bourrer de Blood Tablet, c’était un sang pur, son système immunitaire n’était pas le même qu’un vampire ordinaire, et il était bien trop vieux, il ne supportait pas de se nourrir uniquement de comprimés…il lui fallait du sang humain, du vrai.
Il avait donc quitté sa chambre et était partit en quête de sang…Bélial était affamé, mais pas idiot, loin de là. Il n’était pas allé chercher un humain de la Day Class.
Il avait traversé les jardins de l’Académie et était sortit en escaladant le mur. Il avait alors arpenté les rues sombres de la ville, à la recherche du moindre humain qui pouvait se trouver dehors à cette heure aussi avancée de la nuit…Heureusement pour lui, une jeune femme insomniaque avait décidé de venir promener son chien à cette heure-ci…elle n’aurait jamais deviné qu’elle finirait vidée de son sang, cette nuit-là. Bélial l’avait attirée dans un recoin sombre, et s’était alors jeté sur sa gorge, ne la ménageant pas. Il lui avait tout bonnement broyé la gorge, lacéré le visage…il l’avait rendu méconnaissable. Sa faim avait été si grande qu’il eut vite fait de la vider entièrement. Malheureusement pour lui, le chien avait aboyé pendant tout le temps où il se restaurait…Bélial n’avait pas oublié qu’une dizaine d’hunters entrainés surveillaient la ville, guettant la moindre de ses sorties. Celui qui surveillait ce morceau de quartier n’avait pas tardé à rappliquer…et avait bien sûr surprit Bélial. Celui-ci avait lâché le corps défiguré de la jeune femme, et dans un grand éclat de rire, s’était jeté sur l’homme. Lui ayant broyé l’épaule à coups de griffes et de crocs, il l’avait laissé à terre avant de s’enfuir.
Il n’avait cependant pas songé aux renforts…se retrouver avec une dizaine d’hunters à sa poursuite, même lorsque l’on est un sang pur, c’était relativement problématique. Une balle anti vampire lui avait éraflé le bras, le brulant atrocement, mais il avait continué sa course.
Ayant regagné l’Académie, il savait qu’il ne craignait plus rien. Maintenant, il traversait toujours le parc, titubant, blessé et épuisé.
Il avait trop tardé à se trouver du sang. Et il avait fêté ses retrouvailles avec Egnirys…un peu trop dignement. Il avait perdu beaucoup de sang dans ses ébats avec la jeune fille, si bien qu’il en ressentait les conséquences, à présent. Cette carence en sang, il le savait, allait réveiller en lui cette folie meurtrière qu’il devait à son grand père.
Chaque fois qu’il s’affaiblissait ou qu’il cédait à elle…elle prenait le contrôle de son corps, ne lui laissant plus rien décider.
Elle était là, elle le guettait, ricanant, lui susurrant de douces paroles amères et aigres…il ne supportait plus de l’entendre.
Cette voix, il l’entendait aussi clairement que si quelqu’un s’était adressé à lui. Mais ce n’était pas n’importe quelle voix…c’était celle de Vlad, son défunt grand père, il en était sûr. Ca ne pouvait être que lui pour le torturer ainsi.

Bélial entra alors dans le bâtiment et traversa les couloirs qui menaient jusqu’à sa chambre. Il entendit la pluie se mettre à tomber dehors, et un sourire vint de loger sur ses lèvres poissées de sang. Il la sentait, la pression qui augmentait de seconde en seconde. A mesure qu’il s’épuisait et qu’elle gagnait en puissance, la pression s’intensifiait.
Son pouvoir échappait à sa volonté et se répandait comme une trainée de poudre. Un éclair zébra le ciel, tandis que le vent redoublait de fureur. Et ce temps n’était du qu’à une seule chose…l’esprit instable de Bélial. Contrôlant la gravité et le vent, grande force de la nature, son humeur était capable d’influencer le temps.
Il traversa les couloirs en titubant de plus belle. Il finit par trébucher et tomba au sol. Il l’entendit alors, lui, ricanant, se moquant de lui.

-Tu es pitoyable, vraiment, tu me déçois ! Je te croyais plus fort que ça ! Laisse-moi te montrer, comment on fait !! Je saurais te faire voir toute l’immensité de ton pouvoir…tu sais de quoi je veux parler, Bélial…laisse-moi, aller…
-La ferme, vieux singe ! J’ai pas besoin de tes conseils !!

Bélial se releva en secouant la tête. Il se remettait à se parler à lui-même. Ou plutôt, il parlait à un mort…pas beaucoup plus glorieux ! Montant les escaliers en trébuchant à chaque marche, Bélial finit par atteindre le couloir menant à sa chambre et s’arrêta un instant dans le couloir, pour reprendre son souffle. Il éclata de rire, devant sa propre faiblesse. Finalement, ce vieil idiot avait peut-être raison…il était bien plus faible qu’il ne le montrait…ce n’était qu’un vulgaire petit vampire totalement fou…pas même capable de contrôler ses propres pulsions, ses propres crises…il était vraiment pitoyable. Bien plus qu’il ne l’avait jamais été.
Il se redressa et se dirigea vers sa chambre. Il ouvrit la porte avec fracas, manquant de tomber en l’ouvrant. Sa main tâchée de sang se balada sur le mur à la recherche d’un interrupteur, qu’il finit par trouver. Le regard embrumé, il pénétra dans la chambre et fut fort étonné de trouver…son frère assit sur son lit.
Il le regarda un instant, interloqué. Baal releva les yeux vers lui et dit d’une voix tremblante.

“Bélial... Il faut qu’on parle...”

Bélial le regarda, toujours avec le même étonnement. Il avait l’impression que son frère parlait une toute autre langue. Bélial tourna la tête sur le côté, interloqué.

-Que…qu’est que tu dis ? pas compris !! Haha !

Bélial éclata alors de rire. On aurait dit un enfant qui n’arrivait plus à comprendre ce qu’on lui dit. Il était bel et bien en train de passer dans une phase de folie…et pas des moindres. Il avait rarement connu de pareilles crises.
Bélial s’éloigna alors et se dirigea vers la salle de bain. Il voulu se laver les mains, mais il ne trouva pas de serviette pour s’essuyer…elles étaient toutes imbibées de sang, et certaines gouttaient encore sur la carrelage blanc.


-Oups !

Il revint dans la chambre, les mains pleine d’eau et ne trouva rien de mieux à faire qu’éclabousser son frère avec se doigts. Bélial retrouvait un esprit enfantin qui était à des années lumière du sien.

-Bah quoi ? t’as peur de l’eau, Baballe ?

Bélial se mit à nouveau à ricaner. Non, il n’arrivait même plus à savoir que Baal était son cadet, il ne faisait plus la différence. Il était à deux doigts de la laisser prendre sa place…elle allait prendre le contrôle, il le savait.

-Qu’est ce que tu fais là, d’ailleurs ? Tu es venu rendre visite à ton gentil grand frère. Tu es si adorable !! Pauvre naïf que tu es…on dirait que la déco ne te plais pas ! Tu as changé mes draps…dommage, je les trouvais jolis, en rouge…c’est Egnirys qui les avait repeint…j’aime quand il y a du sang partout, vois-tu…tu as du remarquer, de toute façon !!

Bélial ricana, avant de s’approcher de son frère.

-Qui donc t’as permis d’entrer, hin ? Il faut qu’on parle…mais qu’on parle de quoi ? On s’est déjà tout dit !! Je croyais que tu ne voulais plus avoir affaire à un frère taré ? Tu ne le vois pas ? Je sombre ! Je craque !! Je n’en peux plus !! Ca y est…tu l’entends ? Elle est là, tout près !! Elle n’attend qu’une chose pour sortir…que je renonce, définitivement…elle va venir…et elle va te manger !!

Bélial éclata de rire, fier de sa plaisanterie, fort douteuse.

-Elle viendra te manger !! Tout entier !! Elle va te dévorer, comme elle l’a fait avec moi !! Elle va tous vous avaler, tous !!

Bélial s’écarta, ricanant de plus belle. Il ne contrôlait plus ce qu’il disait, ni ce qu’il faisait, il se laissait aller.

-Alors ? Tu voulais me parler ? Et bien parle ! Qu’attends-tu ? Je t’écoute…enfin non…Elle t’écoute ! Moi je n’entends plus.

Les yeux de Bélial se portèrent alors sur la photo que Baal tenait dans sa main. Il s’approcha et s’en saisit vivement. Il la regarda, passant de Baal à la photo, et de la photo à Baal.

-Tiens ! Où as-tu eu ça ? Masaki…il est si mignon, ce gamin…et il a une voix tellement jolie quand il hurle…j’en soupir d’extase !! C’est pour ça que tu voulais me parler ? Tu as peur pour ce pauvre enfant ? Tu as peur pour ton cinglé de frère ? Ou alors tu as peur pour toi-même ? Tu veux peut-être me dénoncer ? Après tout…pourquoi pas !!

Bélial s’approcha à nouveau de Baal.

-Ca apaisera peut-être enfin cette torture morale qu’il continue de me faire subir…peut être sera-t-il enfin satisfait quand il verra ma tête rouler sur le plancher ? Je ne pourrais plus parler, ni même l’empêcher de te faire du mal…il serait content…et moi je n’aurais plus à le supporter…oui, après tout…ils peuvent bien me couper la tête, quelle importance ! Couic !!

Bélial sortit son scalpel et le fit glisser sous sa gorge, ouvrant une plaie bénigne certes, mais sanglante.

-Quelle importance…le monde se souviendra d’un monstre de cruauté, d’un sadique au cœur de pierre…mais personne ne se souviendra du fait que cet homme aura souffert pendant 1500 ans, non ça tout le monde va l’oublier…et quand je ne serais plus là…qui te protégera, Baal, hin ? Qui veillera sur toi ? Je suis le seul à te vouloir du bien, et pourtant, je fais tout de travers…je ne suis même pas capable de t’offrir l’amour dont tu as tant besoin…je ne suis pas un frère digne de toi…

Bélial baissa la tête, retrouvant un instant ses esprits. Mais cela ne fut que de courte durée. Il se saisit de sa tête en gémissant de douleur.

-Arrête…laisse-moi, je t’en pris !! Ne mêle pas Baal à ça…

Baal devait d’ailleurs se poser de sérieuses questions sur l’état mental de son frère. Celui-ci passait du stade du gamin à celui de l’homme totalement fou…
Bélial releva alors les yeux vers Baal. Ils n’étaient ni gris, ni rouge…mais dorés. Semblables à ceux de son grand père, identiques. La même couleur, la même forme…et cette même lueur inexpressive, ce même vide béant dans ses prunelles.
Il s’approcha de nouveau de Baal, et avec un geste d’une extrême rapidité, et à l’aide de son pouvoir, il plaqua le jeune vampire contre un mur. Il resserra son étreinte sur la gorge de celui-ci, approchant dangereusement son visage.
Mais lorsqu’il parla, sa voix était différente. Elle était toujours grave et profonde…mais elle avait perdue cette éclat de folie. Elle était…profondément vide.


-Alors, Baal…quel effet cela te fait-il de voir ton frère devenir complètement incontrôlable ? Je trouve ça particulièrement amusant, vois-tu…je m’amuse comme une petit fou…au sens propre du terme !!
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Baal Vacaresco
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeSam 31 Jan - 0:41

Baal s’était levé prestement en voyant son frère entrer dans la chambre. Mais quel spectacle pitoyable se défilait devant ses yeux fatigués ! Son frère, à moitié penché en avant comme si un poids le pesait, s’avançait dans la chambre en titubant à moitié au point que Baal fit un pas en avant par réflexe au cas où il tomberait.
Mais le regard de son aîné se posa sur lui et Baal s’arrêta net. Son regard n’avait rien d’aimable mais la folie s’en échappait presque. Pourquoi son frère était il dans cet état là ? Avait il encore fait quelque chose que redoutait le jeune Sang Pur.


-Que…qu’est que tu dis ? pas compris !! Haha !

Baal écarquilla les yeux sous la réaction de son frère. Celui ci ne semblait comprendre en rien ce que son petit frère essayait de lui expliquer.
Le Sang Pur fronça les sourcils et suivit son aîné du regard lorsqu’il se dirigea vers la salle de bain. Le rire qui s’était échappé des lèvres de Bélial ressemblait à celui d’un enfant complètement ignorant.
Baal songeait que son frère essayait encore de lui jouer un tour alors il fit quelque pas vers lui d’un air sévère, posant ses mains sur ses hanches.
Il tremblait encore car le vent glacial du dehors n’arrangeait pas son cas vu qu’il était encore bien trempé.


“Ce n’est pas drôle, Bélial ! Je te parles sincèrement ! Je viens d’apprendre que tu... Tu m’écoutes, oui ?!”

Bélial se retourna vers lui et Baal crut enfin que son aîné venait de comprendre... Il n’aurait pas du.
Le Sang Pur s’approcha de lui et secoua ses mains mouillés sur le visage de Baal qui ne bougea pas; il cligna juste des yeux au moment où les gouttes d’eau touchèrent son visage. Mais sa face emplie de colère ne se calma pas pour autant.


-Bah quoi ? t’as peur de l’eau, Baballe ?

Pour qui se prenait il à présent ? Bélial n’avait jamais été dans cet état là. Ce moquait il vraiment de Baal ou était il vraiment pas bien du tout.
Baal croisa les bras tandis que son frère se mettait à ricaner. Non, décidément c’était sûr que son frère tentait d’éluder le sujet... et cela ne plaisait pas du tout au vampire efféminé. Il gardait son regard constamment fixé sur celui de son frère avec une moue haineuse. Si il y avait bien une chose que Baal n’aimait pas c’était qu’on se moque de lui. Aussi répondit il à son frère d’une voix sèche et froide.


“Arrêtes avec ce surnom débile, tu veux ! J’suis pas ton chien !”
-Qu’est ce que tu fais là, d’ailleurs ? Tu es venu rendre visite à ton gentil grand frère. Tu es si adorable !! Pauvre naïf que tu es…on dirait que la déco ne te plais pas ! Tu as changé mes draps…dommage, je les trouvais jolis, en rouge…c’est Egnirys qui les avait repeint…j’aime quand il y a du sang partout, vois-tu…tu as du remarquer, de toute façon !!


Baal ne répondit pas. Il voyait bien que c’était de la provocation de la part de son frère qui d’ailleurs continuait de ricané comme un abruti. Baal soupira en se massant les tempes du bout des doigts.
Décidément cela n’allait pas être simple si Bélial ne se montrait pas attentif.


“Oui, j’ai changé tes draps ! Excuse moi mais je trouvais qu’il y avait un peu trop de sang et ça empestait la bête fauve dans ta chambre malgré la fenêtre brisée ! Tu devrais être au courant que le sang Pur est très concentré... Et puis c’est qui cette... “Enirise” ou je sais pas qui ! C’est ta nouvelle copine ou quoi ?”

Baal était vraiment exaspéré par l’attitude de son frère. Malgré le regard difficile à soutenir de celui ci, il gardait son regard doré froidement plongé dans le sien. Il ne devait pas montrer de signe de faiblesse, sinon cela lui coûterait cher.
Baal sursauta en voyant son frère se rapprocher de lui et il recula d’un pas par réflexe.


-Qui donc t’as permis d’entrer, hin ? Il faut qu’on parle…mais qu’on parle de quoi ? On s’est déjà tout dit !! Je croyais que tu ne voulais plus avoir affaire à un frère taré ? Tu ne le vois pas ? Je sombre ! Je craque !! Je n’en peux plus !! Ca y est…tu l’entends ? Elle est là, tout près !! Elle n’attend qu’une chose pour sortir…que je renonce, définitivement…elle va venir…et elle va te manger !!

Sur le coup, Baal resta bouche bée, ne sachant quoi répondre. Même si il savait que Bélial aimait se moquer des gens, il n’était pas stupide et le connaissait mieux que quiconque. Son frère ne plaisantait jamais quand il s’agissait de cette... folie comme il l’appelait. Ou du moins, il n’en faisait que rarement allusion.

-Alors ? Tu voulais me parler ? Et bien parle ! Qu’attends-tu ? Je t’écoute…enfin non…Elle t’écoute ! Moi je n’entends plus.

Baal ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais ne savait quoi dire. Tout cela changeait dans sa tête et il ne savait si il devait le croire ou non.
Il essaya cependant de reprendre un peu le dessus.


“N’essaye pas de m’intimider ! Je... Je voulais te parler parce que... le directeur est venu me rendre visite et... il veut que tu arrêtes tout ça ! Non seulement tu tortures un gamin mais en plus tu... Eh !”

Bélial venait de se saisir de la photo de Masaki qu’il avait dans la main. Baal tendit les mains vers son frère en attrapant l’air pour essayer de la récupérer, les sourcils froncés.

“Rends la moi !”
-Tiens ! Où as-tu eu ça ? Masaki…il est si mignon, ce gamin…et il a une voix tellement jolie quand il hurle…j’en soupir d’extase !! C’est pour ça que tu voulais me parler ? Tu as peur pour ce pauvre enfant ? Tu as peur pour ton cinglé de frère ? Ou alors tu as peur pour toi-même ? Tu veux peut-être me dénoncer ? Après tout…pourquoi pas !!
“Mais non ! Je... Là n’est pas le sujet ! Je veux te demander d’arrêter tout ça !!! Si tu continues tu vas te faire tuer, Bélial ! Et je ne veux pas que tu meures ! Pourquoi crois tu toujours que je sois ton adversaire ! Je... je suis de ton côté, Bélial !”


Baal vit son frère s’approcher encore de lui et le vampire recula en regardant son frère de ses yeux écarquillés. Il mis ses bras devant lui légèrement comme pour repousser son frère spirituellement.

-Quelle importance…le monde se souviendra d’un monstre de cruauté, d’un sadique au cœur de pierre…mais personne ne se souviendra du fait que cet homme aura souffert pendant 1500 ans, non ça tout le monde va l’oublier…et quand je ne serais plus là…qui te protégera, Baal, hin ? Qui veillera sur toi ? Je suis le seul à te vouloir du bien, et pourtant, je fais tout de travers…je ne suis même pas capable de t’offrir l’amour dont tu as tant besoin…je ne suis pas un frère digne de toi…

Le regard de Baal s’adoucit et il tendit les mains vers le visage de son frère tandis que celui ci baissait la tête. Il semblait qu’il avait retrouvé une lueur d’esprit.
Mais il se recula vivement en voyant son frère se plier en deux et se tenant la tête. Il lui attrapa les épaules et tenta de le faire revenir à lui.


“Bélial ?! Qu’est-ce que tu as depuis peu ? Eh !”
-Arrête…laisse-moi, je t’en pris !! Ne mêle pas Baal à ça…


Baal ouvrit des yeux énormes comme des soucoupes tandis que ses lèvres s’entrouvraient de surprise. Etait ce encore ce deuxième Bélial qui revenait ? Non, Baal ne le voulait pas. Il tenta de regarder Bélial dans les yeux, paniqué.

“Bélial ! Non ! Ne le laisse pas revenir ! Je sais que tu peux le faire ! Bélial ! Bélial ! J’ai confiance en toi !”

Quand Bélial releva la tête, Baal resta pétrifié en croisant son regard. Ses yeux n’étaient pas cendré ni rouge à cause du sang, non. Ils étaient dorés comme ceux de... Non ! C’était impossible ! Baal sursauta en poussant un gémissement d’horreur.
Bélial se redressa complètement et s’approcha de nouveau de Baal lentement. Le jeune vampire secouait la tête négativement de droite à gauche comme si il n’acceptait pas ce qui se passait sous ses yeux.


“Non... Non ! NON !!! N’approche pas !!!”

Avec un geste d’une extrême rapidité, Baal se retrouva plaqué au mur violemment. Il gémis un instant en fermant les yeux et serrant sa tête entre ses mains.
Baal sentit une pression se faire autour de sa gorge et il entrouvrit les lèvres pour tenter de retrouver l’air qui lui faisait défaut tout en tenant sa gorge douloureuse, les yeux agrandi par la terreur.


-Alors, Baal…quel effet cela te fait-il de voir ton frère devenir complètement incontrôlable ? Je trouve ça particulièrement amusant, vois-tu…je m’amuse comme une petit fou…au sens propre du terme !!

Baal ouvrit des yeux exorbités tandis que sa voix s’éteignait en un rauque douloureux. Il réussit cependant à poser sa main sur le torse de son frère en essayant de le repousser en vain.

“Bu... Bunicul ?...”

Baal sentait sans qu’il comprenne pourquoi les larmes monter à ses yeux et rouler sur ses joues. La vision de cet homme qu’il croyait disparu à jamais, de cet homme qui avait ruiné la vie de son frère tant aimé, tout cela l’emplissait de haine et de douleur, d’injustice.

“Vous... Vous étiez censé être... mort...”

Des souvenirs enfoui dans l’esprit de Baal remontait à toute vitesse dans son esprit. Il ferma fortement les yeux en hurlant de douleur tandis qu’il n’arrivait plus à contrôler cet afflue de souvenirs qui tapait contre son crâne.
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Bélial Vacaresco
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeSam 31 Jan - 23:34

[Gneubeu...pardon, j'suis désolé, c'est pire que nul à chier...c'est immonde, ce post est nul comme c'est pas permi...--' J'avais plein d'idée, mais j'ai pas réussi à les tourner comme je voulais, si bien que ça donne pas exactement le résultat que j'voulais--' J'en ai marreuuuuu!! Beuwaaaaaa!!!]


“Bélial ! Non ! Ne le laisse pas revenir ! Je sais que tu peux le faire ! Bélial ! Bélial ! J’ai confiance en toi !”

Les dents serrées, Bélial n’était pas parvenu à prévenir son frère, il n’avait pas eu la force de lui hurler de s’enfuir. La pression qu’Il exerçait à présent sur son esprit était si forte que Bélial ne pouvait plus prononcer un mot, il ne pouvait que gémir sourdement de douleur.

« Pardonne-moi, Baal…je n’en peux plus…je n’y…arrive pas…"

“Non... Non ! NON !!! N’approche pas !!!”


Bélial s’était alors sentit sombrer, sans pouvoir se rattacher à quoi que ce soit. Il était toujours conscient de ses mouvements, des sensations et des paroles, mais il n’avait plus la maitrise de son corps. Son esprit s’affola, tandis qu’il tentait de bouger de lui-même, sans succès. Ce genre d’évènement n’était pas survenu depuis si longtemps, que Bélial en était déstabilisé. Il avait très bien comprit qu’en mourant…son grand père lui avait légué une partie de lui-même…son esprit. Et cet esprit partageait le même corps, le même cerveau, ce qui était loin d’être agréable pour Bélial. Avec les années, il avait apprit à se contrôler et à l’empêcher d’intervenir, mais il arrivait que son grand père soit plus puissant que lui…ce qui était en train de se passer. Bélial en était conscient, il était fou depuis bien avant la mort de son grand père. Même avant le meurtre de ses parents, il avait commencé à sombrer. Seulement, celle qu’il appelait sa « Folie » n’était qu’une façon détournée de parler de l’esprit de son grand père qui hantait son crâne. Il n’avait pas réussi à se résoudre à l’avouer à Baal, il avait continué à feindre une pure et simple folie…mais en définitive, tout cela était bien plus compliqué. N’importe quel médecin ou psychiatre incompétent aurait qualifié cela de schizophrénie, mais c’était totalement différent ! Là, ils étaient réellement deux à partager le même corps.
Certes, Bélial et Vlad avait à peu près la même façon de penser. Ils haïssaient les humains plus que tout, ils aimaient le sang, les tortures…mais il y avait une chose qui les différenciait. Vlad n’avait jamais aimé la moindre personne, alors que Bélial vouait un amour sans borne à son petit frère.

Luttant contre le vide, Bélial comprenait peu à peu qu’il n’y avait rien à faire. Il fallait qu’il se calme s’il voulait reprendre ses esprits. Il sentit ses lèvres bouger, il entendit ses paroles et vit le visage de Baal apeuré, mais il n’en était pas maitre. Le son de sa voix le déstabilisa, d’ailleurs. Il était…différent, il n’aurait su dire dans quelle mesure, mais il avait changé.


“Bu... Bunicul ?...”


Des larmes de douleur et de rage se mirent à couler sur les joues blanches de Baal, faisant sourire Bélial, ou plutôt celui qu’il était à ce moment-là.

“Vous... Vous étiez censé être... mort...”

Reconnaissant le surnom, ce ne fut pas Bélial mais Vlad qui éclata de rire.

-Je vois que tu es plus intelligent que tu ne le parais, Baal. Tu as compris ! Je sens de la déception dans ta voix…que croyais-tu ? Que j’étais réellement mort ? Mais je ne peux pas mourir, Baal…tu le vois toi-même, je continue à vivre à travers l’esprit complètement détruit de ton frère…si tu savais à quel point je suis fier en admirant le carnage que j’ai fais régner dans son esprit…Le savoir si déstabiliser m’empli de joie. Et je sais à quel point ça te fais mal…vous voir souffrir est mon seul plaisir, vois-tu…je suis comme tous les vampires, je crains l’ennui, et tant que vous serez en vie, je n’aurais de cesse de vous poursuivre, afin de m’amuser ! Mais si tu tiens tant que ça à me voir mourir…qu’attends-tu ? Il te suffit de le trancher la gorge ! C’est pourtant simple, il te suffirait de te changer en loup et en deux coups de crocs, tu aurais raison de moi !! Encore faudrait-il que tu ai le courage de tuer ton frère…en serais-tu capable ? Serais-tu prêt à déchiqueter le corps de ton propre frère pour me tuer définitivement ?

Le sang pur éclata de rire, d’un rire machiavélique à glacer le sang. Il approcha son visage pus près de celui de Baal, l’empêchant de tourner la tête.

-Tu n’oses même pas l’imaginer, n’est-ce pas ? Tout comme tu n’oses pas imaginer que ton frère puisse t’assassiner ! Et pourtant…tu ignores de quoi il est capable…tu ignores beaucoup de chose à son sujet, Baal…des choses que moi je sais, et qu’il ne voudrait surtout pas que je te révèle…

Avec toutes les forces qu’il lui restait, Bélial parvint à déstabiliser son grand père qui recula d’un pas en se tenant la tête.

« Arrête…tout mais pas ça…ne lui dis rien ! »

Bélial n’était pas idiot, il avait très bien comprit que Vlad s’apprêtait à dire à Baal…que c’était son frère qui avait tué ses parents. Si Bélial n’avait jamais eu la moindre estime pour ses géniteurs, il savait que Baal serait choqué et fuirait sûrement son frère.

-Sale gamin…décidemment, tu m’empêcheras de faire ce que je veux jusqu’au bout…en 1500 ans, je n’aurais pas réussi à t’apprivoiser…quel dommage, tu aurais pu être un animal si gentil si tu m’avais obéit…

Il ricana et se redressa un peu.

«Puisque tu le prends ainsi…si tu ne veux pas que ça soit moi qui le fasse…je préfère te regarder en dirigeant les opérations…vas-y Bélial, détruit-le, fais de ton frère une vulgaire marionnette, c’est simple ! C’est aussi facile à faire que si c’était un humain quelconque…il est si facile de le briser…et ce serait si drôle, oui, si drôle… »

Les yeux de Bélial reprirent alors leur couleur grise, comme s’il revenait à lui. Seulement, il ne pouvait agir comme bon lui semblait. Le visage de son frère, devant lui l’indifférenciait. Il n’avait plus que faire que ce soit lui ou un autre.
Il avait usé de toutes les forces qu’il lui restait afin d’empêcher son grand père de parler, aussi celui-ci n’eut aucun mal de faire de Bélial son pantin.
Un sourire sadique s’étira sur les lèvres de ce dernier, tandis qu’il se remettait à ricaner. Intérieurement, il avait l’impression de flotter et de ne plus rien entendre. Il se laissait faire, tout simplement.
Son visage s’approcha dangereusement de celui de son frère.

-Arrête donc de pleurer, Baal…tu es pitoyable…

Le ton de sa voix était redevenu le sien. Vlad était rusé, il savait que même si Baal savait que Bélial ne pensait pas ce qu’il disait, l’entendre de sa bouche et de sa voix le blesserait encore plus.

-Qu’y a-t-il ? Tu t’accroches encore à cette vision que tu avais de moi il y bien longtemps ? Mais il faut que tu rentres quelque chose dans le crâne…Je ne suis plus le gentil frère aimant que j’ai été il y a longtemps…

Même si cette phrase était particulièrement agressive pour Baal, elle était véridique. Cela faisait des années que Bélial n’avait pas été tendre et affectueux avec son frère. Il en était devenu incapable. Pourtant, il l’aimait toujours autant, c’était certain, il ne savait plus le lui montrer, c’est tout.

-C’est pitoyable de voir à quel point tu t’y accroches…tu ne comprends donc pas ? Quand je te dis que je t’aime, Baal…tu arrives à voir si je dis la vérité ou si je mens ? Tu ne comprends pas qu’il encore plus facile de feindre d’aimer que d’aimer avec sincérité ? C’était si amusant de te voir te jeter dans mes bras en pleurent, lorsque tu étais petit, ou voir ton visage s’illuminer d’un sourire chaque fois que tu me voyais…je me suis bien amusé, mais cette fois, c’est terminé…

Bélial se pencha sur le cou de son frère, ses crocs à quelques centimètres seulement de la peau pâle de celui-ci.
Les lèvres de Bélial se posèrent la gorge de Baal et glissèrent le long de sa peau, avec une douceur presque malsaine. Bélial ne l’avait pas mordu…il embrassait doucement son cou. Bélial agrippa alors la chevelure de son frère d’une main, et plaqua l’autre sur sa bouche, pour l’empêcher de dire quoi que ce soit.
Un ricanement malsain s’échappa de la gorge du sang pur, alors qu’il stoppait ses baisers. Son sourire s’agrandit, dévoilant ses crocs et il les plongea avec une force incroyable dans le cou de Baal, faisant jaillir une gerbe de sang qui lui éclaboussa le visage. Resserrant son étreinte sur son frère, Bélial aspira sa substance vitale avec un appétit sans retenue. Il entendit clairement une voix ricaner dans son esprit, les éclats moqueurs se répercutant sur les parois de son crâne en une mélodie obsédante.

« Oui…c’est bien…tu vois que tu en es capable…tu es un bon petit, Bélial…ce n’est pas moi le responsable de toutes tes souffrances, c’est lui ! C’est lui qui est partit, pas moi ! Moi j’ai toujours été là avec toi, jamais je ne t’aurais laissé… »

Dans un élan de fureur contre lui-même, contre sa propre faiblesse, Bélial arracha ses crocs de la gorge de Baal et le jeta avec force sur le lit.
Il se lécha les babines avec délectation avant de se tourner vers son frère. Poussant un grognement sourd et furieux, Bélial se jeta sur son frère et tous deux roulèrent sur le lit, jusqu’à ce que Bélial se retrouve au dessus de Baal.
Il emprisonna les poignets de son frère et le fixa un instant de ses prunelles qui à présent avaient virées au rouge sang.

-Tu ne peux plus t’enfuir, Baal…Désormais…tu es à moi…il est partit, tu a vu ? Nous sommes tous les deux, maintenant…je peux faire de toi tout ce que je désire…

Un ricanement rauque s’échappa de la gorge de Bélial tandis qu’il se penchait à nouveau sur le cou de son frère. Il le lécha avidement pour en recueillir chaque gouttelette de sang.

« C’est encore plus amusant que ce que j’imaginais…tu es une véritable bête, Bélial…un monstre…tu es une créature monstrueuse, encore plus cruelle que le Diable lui-même, comme je suis fier d’avoir fait de toi ce que tu es aujourd’hui…"

Bélial resserra sa poigne sur les mains de son frère, les enserrant avec tant de force que s’en était douloureux pour lui-même.

« Il ne te reste qu’une chose à faire…détruis-le, totalement…brises-le, réduis-le à un vulgaire chiot, brises toutes ses espérance, tout ce que tu es à ses yeux… »

Prit d’une rage sourde et furieuse, incapable de lutter, Bélial serra les dents avec force. Il saisit la chemise de Baal et l’arracha à pleines mains, la déchirant et la réduisant en lambeaux.
Il éclata de rire, mais son rire sonnait faux. Il venait de se trahir. On sentait maintenir qu’il n’agissait pas de bon gré, il y était forcé. Pas parce que Vlad l’y poussait…mais parce que s’il parvenait à se faire haïr de Baal, celui-ci s’en irait et il serait ainsi en sécurité. Bélial ne voyait plus d’autres solutions…

-Tu as compris, n’est-ce pas, Baal ? Ton frère ne t’aime plus, il à présent prêt à n’importe quoi pour te faire souffrir…et moi je m’amuse, si tu savais comme je m’amuse…

Si Baal du voir le sourire cruel qui s’étirait sur les lèvres de Bélial, il ne dut pas voir que les yeux de celui-ci brillait intensément. Aucune larme ne coula sur sa joue, mais la douleur était telle qu’elle menaçait de couler, à tel point qu’il en sentit sa vue se brouiller.
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Baal Vacaresco
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeDim 1 Fév - 21:54

Cloué au mur, le visage relevé par la douleur et les yeux agrandis par la stupeur et le dégoût, Baal observait son grand père, du moins son frère devenu complètement fou.
Le jeune vampire était perdu dans un océan de souvenirs que son frère lui avait effacé et que, au contact de son patriarche, le Sang Pur se souvenait.
Comment était ce possible qu’un seul homme puisse déverser autant de haine et d’amusement malsain à la fois ? Baal ne le savait pas mais les fait était là, son frère n’était plus maître de lui même. Le seule fait que ses yeux étaient devenus dorés en était la preuve.
A l’instant, Baal se prit à se haïr lui même d’avoir les yeux semblables à ceux de cet être ô combien méprisable et haïssable. Le jeune vampire sentait l’air lui faire cruellement défaut et il avait de plus en plus de mal à respirer surtout que la présence de son grand père qu’il croyait mort faisait battre son coeur à toute vitesse.
Un instant, il sentit son regard se voiler et il perdit quelque peu conscience mais l’aura agressive de Vlad l’empêcha de sombrer totalement.
Le jeune vampire fixait son aïeul avec haine et douleur tandis que les larmes de dépits continuaient de perler sur ses joues. En percevant son rire des plus machiavéliques, Baal ne put s’empêcher de serrer les dents de haine. Si il avait pu se défaire de se pouvoir, nul doute que son côté animal aurait repris le dessus et il n’aurait pas hésiter une seule seconde à se jeter sur lui.


-Je vois que tu es plus intelligent que tu ne le parais, Baal. Tu as compris ! Je sens de la déception dans ta voix…que croyais-tu ? Que j’étais réellement mort ? Mais je ne peux pas mourir, Baal…tu le vois toi-même, je continue à vivre à travers l’esprit complètement détruit de ton frère…si tu savais à quel point je suis fier en admirant le carnage que j’ai fais régner dans son esprit…Le savoir si déstabiliser m’empli de joie. Et je sais à quel point ça te fais mal…vous voir souffrir est mon seul plaisir, vois-tu…je suis comme tous les vampires, je crains l’ennui, et tant que vous serez en vie, je n’aurais de cesse de vous poursuivre, afin de m’amuser !
“Si c’est votre seule occupation dans la vie, je comprends que vous n’ayez pas vécu très tard... et que tout le monde vous hait. Seulement, je n’ai pas l’intention de vous laisser détruire Bélial. J’ai confiance en lui et en sa puissance et je sais qu’il est fou. Cette connaissance me permettra de mettre un terme à tout cela... et je vous tuerai !”


La voix de Baal était froide et sèche comme jamais elle ne l’avait été. Son regard se faisait alors aussi vide que celui de son frère et ainsi comme il était, on voyait aisément la ressemblance avec Bélial. Il n’était donc pas frère pour rien.

-Mais si tu tiens tant que ça à me voir mourir…qu’attends-tu ? Il te suffit de le trancher la gorge ! C’est pourtant simple, il te suffirait de te changer en loup et en deux coups de crocs, tu aurais raison de moi !! Encore faudrait-il que tu ai le courage de tuer ton frère…en serais-tu capable ? Serais-tu prêt à déchiqueter le corps de ton propre frère pour me tuer définitivement ?

Là, le regard de Baal se voila un instant. Certes, il n’y avait pas songé. Entrouvrant les lèvres d’incertitude, son regard balaya la pièce comme si il cherchait un autre moyen. Mais il se rendit rapidement compte que rien ne pouvait le sauver.
Son grand père avait raison. Il ne pourrait jamais tuer son frère; il en était totalement incapable. Parce que Bélial était tout ce qui le retenait à la vie, tout les fondements de son existence.
Baal sursauta en voyant le visage de Bélial se rapprocher tellement de lui qu’il n’était plus qu’à quelques centimètres et si proche que le jeune vampire ne pouvait pas détourner les yeux. De toute manière il n’aurait pas pu car le regard doré et glacial de son grand père le transperçait de toute part à un tel point qu’il n’arrivait même plus à se contrôler.


-Tu n’oses même pas l’imaginer, n’est-ce pas ? Tout comme tu n’oses pas imaginer que ton frère puisse t’assassiner ! Et pourtant…tu ignores de quoi il est capable…tu ignores beaucoup de chose à son sujet, Baal…des choses que moi je sais, et qu’il ne voudrait surtout pas que je te révèle…

Mais soudain le visage de Bélial changea du tout au tout et il se recula en prenant sa tête dans ses mains et en gémissant. Comprenant que cela venait d’un revirement de personnalité, Baal se précipita sur son frère et le tint par les épaules pour l’aider.
Mais à vrai dire il ne savait pas trop quoi faire pour lui être utile. Il n’avait jamais su.


“Bélial ! Je t’en pris ! Tu vaux beaucoup mieux que lui ! Je crois en toi, grand frère !”
-Sale gamin…décidemment, tu m’empêcheras de faire ce que je veux jusqu’au bout…en 1500 ans, je n’aurais pas réussi à t’apprivoiser…quel dommage, tu aurais pu être un animal si gentil si tu m’avais obéit…


Bélial ricana un instant et Baal le lâcha tandis qu’il se redressait. Encore un échec pour le jeune vampire. Baal commençait à perdre espoir, décidément.
Mais le Sang Pur ne perdait pas sa raison d’être et continuait de croire en son frère. De toute manière il était la seule chose en laquelle il comptait.
Mais soudain, les yeux de Bélial se refirent argentés. Un grand sourire vint éclairer le visage de Baal qui tendit les bras vers son frère par réflexe. Mais son sourire disparut en voyant celui extrêmement cruel sur les lèvres de Bélial.
Pourquoi ? C’était impossible ! Baal le voyait avec des yeux cendrés alors pourquoi ? Serait-il encore sous l’emprise de Vlad ?
Baal se retrouva de nouveau collé au mur quand son frère approcha dangereusement son visage du sien. Les yeux exorbités par l’incompréhension et la gorge noué par la surprise, il n’arrivait plus à prononcer le moindre mot.


-Arrête donc de pleurer, Baal…tu es pitoyable…

Les yeux du jeune vampire s’agrandirent de stupeur tandis que ses lèvres s’entrouvraient par l’horreur des paroles de son frère. Il savait pourtant pertinemment que Baal ne supportait pas qu’on le traite de faible ou de quelqu’un de pitoyable. En était il conscient ?
La rage commença à envahir l’esprit de Baal comme cela ce passait à chaque fois qu’on usait de ses mots sur lui. Ses doigts se crispèrent et ses sourcils se froncèrent lui donnant un air encore davantage dur.


-C’est pitoyable de voir à quel point tu t’y accroches…tu ne comprends donc pas ? Quand je te dis que je t’aime, Baal…tu arrives à voir si je dis la vérité ou si je mens ? Tu ne comprends pas qu’il encore plus facile de feindre d’aimer que d’aimer avec sincérité ? C’était si amusant de te voir te jeter dans mes bras en pleurent, lorsque tu étais petit, ou voir ton visage s’illuminer d’un sourire chaque fois que tu me voyais…je me suis bien amusé, mais cette fois, c’est terminé…

Le coeur de Baal rata un battement. La colère disparu totalement de son esprit et son visage se tordait de douleur et de détresse. Il avait l’impression que son coeur venait de se briser sous les mots de Bélial qu’il aurait qualifié de poignards dans son dos.
Il lui semblait que tout s’effondrait autour de lui, que plus rien n’avait de consistence tandis que des larmes de détresse et de profonde tristesse s’écoulaient abondamment sur ses joues.


“Non... Non... Pas ça... Non...”

Baal essayait de se persuader ses mots mais rien ne pouvait réparer ce qui avait été brisée. Une fissure déjà profonde venait de faire éclater son âme déchirée pour et par son frère.
Il eut un hoquet de surprise quand il vit Bélial se pencher rapidement sur son cou et effleurer de ses crocs la gorge frêle de Baal. Le jeune vampire ne bougeait plus. Seul son torse tremblait par sa respiration saccadée tandis qu’il attendait presque que son frère le morde.
Mais ce qui se passa le dérouta encore davantage. Les lèvres de son frère se mirent à parcourir doucement son cou et le haut de ses épaules. Baal sentit le sang lui monter rapidement aux joues tandis qu’il hoquetait et que ses yeux s’agrandissaient sous la stupeur et la surprise.
La main de Bélial agrippa alors les cheveux de son cadet qui poussa un gémissement de douleur juste avant que son autre main ne se plaque sur ses lèvres pour l’en empêcher. Un ricanement malsain s’échappa de la gorge de Bélial tandis qu’il stoppait ses baisers. Baal quant à lui, sentit des larmes s’écouler encore davantage sur son visage tordu par la souffrance morale. Son corps tremblaient davantage tandis que ses doigts se crispaient sur du vide.
Le choc fut brutal, comme s’y attendait Baal et il ferma fortement les yeux. Les canines s’étaient enfoncés profondément dans sa chair et il sentait de nouveau le poison du Sang Pur s’écouler dans ses veines qui se vidaient en même temps dans la gorge avide de son frère. Baal s’accrocha par réflexe à la chemise de son frère tandis que ses propres crocs s’enfonçaient dans la main de son frère qui bloquaient ses cris.
Dans un élan de fureur, Bélial lâcha la pression sur la gorge de son frère et le jeta violemment sur son lit. La tête de Baal se mit à tourner fortement et il perdit un instant connaissance, son sang et ses larmes tachant le lit de son aîné.
Quand Baal rouvrit les yeux quelques secondes plus tard, son frère se positionnait au dessus de lui. Les yeux de Baal clignèrent avec insistance tandis que Bélial emprisonnait ses poignets dans ses mains osseuses.


-Tu ne peux plus t’enfuir, Baal…Désormais…tu es à moi…il est partit, tu a vu ? Nous sommes tous les deux, maintenant…je peux faire de toi tout ce que je désire…

Baal, sans un mot vis le visage de son frère se pencher sur sa gorge et lécher avidemment le sang qui restait et qui continuait de couler. Baal eut un gémissement suivit d’un hoquet de douleur tandis qu’il fermait les yeux.
Les battements de son coeur cognaient dans son cerveau à un tel point qu’il en avait la nausée. Mais que pouvait il faire ?
La main de Bélial s’agrippa à al chemise sombre de son cadet et il l’arracha sans plus de convenance. Le Sang Pur éclata de rire mais Baal décela le petit détail qui faisait que ce rire sonnait faux. Son regard se fit alors plus doux, presque triste et il ferma les yeux, semblant songeur.


-Tu as compris, n’est-ce pas, Baal ? Ton frère ne t’aime plus, il à présent prêt à n’importe quoi pour te faire souffrir…et moi je m’amuse, si tu savais comme je m’amuse…

Les yeux de Baal se rouvrirent. Son regard doré était déterminé et il fixait son frère dans ses prunelles mais on sentait de la pitié dans son regard.
Le jeune vampire tourna la tête sur le côté et sembla montrer son cou blessé à son frère avec soumission.


“Vas-y alors... Si ma souffrance peut alléger un temps soit peu ta douleur, je suis prêt... Tu m’as donné la vie, Bélial... Je serais mort depuis longtemps sans toi...”

Ses yeux se rouvrirent et un sourire mélancolique perça son visage affligé.

“Il est temps pour moi de payer ma dette...”
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Bélial Vacaresco
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeLun 2 Fév - 0:21

La réaction de Baal prit Bélial au dépourvu. Alors qu’il s’apprêtait à le mordre à nouveau, il stoppa son mouvement, les yeux écarquillés de surprise. Pourquoi Baal tournait-il la tête ainsi avec soumission ? Que cherchait-il donc à lui montrer ?

“Vas-y alors... Si ma souffrance peut alléger un temps soit peu ta douleur, je suis prêt... Tu m’as donné la vie, Bélial... Je serais mort depuis longtemps sans toi...”

Bélial en resta sans voix. Le sourire cruel qui fendait son visage disparut et il fronça les sourcils. Il n’avait pas prévu ça. Il n’avait pas prévu que son frère le prenne ainsi !! Pourquoi ? Pourquoi se soumettait-il ainsi à ce que Bélial s’apprêtait à lui faire endurer ? Tenait-il tant que ça à mourir de la main de son aîné ? Bélial n’arrivait même pas à voir ses motivations. Etait-ce une façon pour Baal de le déstabiliser pour s’enfuir ? Non. Bélial connaissait Baal mieux que quiconque. Il savait que les paroles de son cadet était sincères, il les pensait réellement et était prêt à offrir son corps en sacrifice pour tout ce que Bélial avait soit disant fait pour lui.

“Il est temps pour moi de payer ma dette...”

Le magnifique sourire mélancolique qui illuminait le visage de Baal eut raison de la volonté de Bélial. Ses yeux implorant, emplis de larmes de douleur, cette innocence peinte sur son visage, et ce sourire angélique…ce sourire qu’il était le seul à connaître, le seul à comprendre…ce sourire qui lui appartenait à lui seul…Il voulait à tout prix que son frère le haïsse, et pourtant, il trouvait encore le moyen de lui prouver qu’il avait tort.
Bélial sous estimait beaucoup trop Baal, c’était certain. Il n’arrivait toujours pas à comprendre que peu importe ce qu’il ferait…peut- importe ce qu’il lui ferait endurer, Baal l’aimait et lui pardonnerait tout. Incapable d’en supporter plus, subissant les railleries de Vlad et les pleurs de son frère, Bélial attrapa Baal par les épaules et le secoua violemment. Il lui donna un violent coup de poing dans le visage.

-Non…Non…NON !! Pourquoi ? Pourquoi est ce que tu continues obstinément à tout me pardonner ? Tu devrais me haïr après tout ce que je t’ai fais subir !! Tu devrais me mépriser, je devrais te répugner, je n’ai fais que t’apporter des malheurs, j’ai brisé tout ton bonheur, je suis responsable de tout ! DE TOUT TU ENTENDS ??? Alors pourquoi…Pourquoi Baal…je ne comprends pas…

Bélial baissa un instant les yeux avant de relever un regard empli de fureur vers son frère. Il l’attrapa à nouveau et le roua de coups, comme pour apaiser sa douleur.

-Mais réagis, bon sang !! Hais-moi !! Tu devrais même avoir honte de ce que je suis !! Je suis un monstre, une ignominie, je ne trouve le plaisir qu’en tuant et en torturant !! Tu le sais déjà, j’ai torturé un gamin ici et j’ai transformé un professeur en vampire !! Je suis abjecte, immonde, et fou !! Tu le sais alors pourquoi est ce que tu continues à autant m’aimer, Baal…je ne suis pas digne d’un frère comme toi…

Bélial laissa retomber le corps de son frère en hoquetant. Il se haïssait plus que jamais. Contrairement aux apparences, Bélial n’avait jamais aimé celui qu’il était. Il se savait manipulable, bien plus qu’il ne le montrait. Il se haïssait pour avoir si facilement cédé à la folie, si facilement cédé à son grand père…il haïssait tout de lui, ses prunelles glaciales et magnifiques, dont le regard vide était si semblable à celui de Vlad, ses longs cheveux argentés, tout aussi identiques…cette façon de penser…tout chez lui venait à le répugner. C’est pourquoi il admirait tant Baal…il était tout ce qu’il aurait souhaité être…Baal était bel et bien la seule et unique personne qu’il eut jamais réellement aimé. Il l’aimait d’un amour fraternel ivre d’une passion presque malsaine, tant elle était obsédante.
Bélial resta quelques secondes à regarder son frère, sans pouvoir réagir. Un grand silence se fit, alors que Bélial ne parvenait plus à faire le moindre mouvement. Vlad s’était tut. Il avait comprit que Bélial ne lui obéirait plus dans l’état où il était…il n’attendait plus qu’une chose : Que Bélial craque afin de reprendre son contrôle.
Celui-ci ressentit avec soulagement son esprit s’éclaircir, comme si son grand père s’était endormi.

-Je ne mérite même pas que tu me haïsses, en réalité…je ne mérite pas que tu portes le moindre intérêt pour moi…pourquoi t’accroches-tu tant à un homme qui de toute façon est fou ? Je n’ai pas su t’apporter l’affection que j’aurais tant voulu te donner…je ne peux même pas te dire combien tu m’es précieux…je ne peux pas définir cela, ça m’est trop douloureux, trop dur…

Bélial souleva à nouveau son frère et le prit dans ses bras, l’enlaçant avec une tendresse qui était nouvelle chez lui. Il montrait rarement des preuves d’affection, voire même jamais. Enfouissant doucement son visage dans les cheveux de son frère, il le berça silencieusement.
Bélial sentait avec un certain malaise son cœur glacial se réchauffer un peu, comme s’il découvrait un nouveau sentiment. A nouveau, ses yeux se voilèrent de larmes, mais même s’il désirait ardemment pleurer, pas une seule larme ne daigna couler le long de sa joue. Il crispa violemment ses paupières en se mordant la lèvre pour empêcher ses épaules de trembler. Il ne devait pas montrer à Baal qu’il avait été sur le point de verser une seule et unique larme. Il devait à tout prix lui montrer qu’il était toujours le froid et cruel grand frère qu’il connaissait.

-Lorsque je suis avec toi, Baal, j’ai l’impression que tu peux lire en moi comme dans un livre ouvert…c’est presque déstabilisant ! Tu sais exactement ce que je pense, et tu parviens même à comprendre mieux que moi ce que je ressens ! Toutes mes faiblesses sont dévoilées, lorsque je suis près de toi, moi que m’efforce de les cacher, tu les vois mieux que quiconque…tu es le seul, oui le seul qui puisse comprendre l’esprit torturé qui est le mien…

Bélial s’agrippa à mèches argentées de son petit frère avec force, comme s’il avait voulu se rattacher à quelque chose.

-Comment puis-je ne serait-ce qu’imaginer te faire du mal…comment ai-je pu vouloir te briser…je ne devrais même pas penser à ce genre de chose, je devrais être là pour te soutenir et t’aimer, pas pour te blesser…ne me laisse pas seul, Baal…

Bélial resserra son étreinte sur son frère, comme s’il avait peur que celui-ci ne s’en aille. Un sourire se peignit sur ses lèvres alors que leur étreinte lui rappelait tant de souvenirs. Depuis que Baal était venu au monde, Bélial n’avait eut de cesse de le surveiller, même de le materner. Dès son plus jeune âge, il l’avait suivit partout, pour s’assurer qu’il n’était pas en danger. On avait du mal à imaginer ce genre de considération de la part de Bélial, en réalité.
Il n’y avait que Baal qui soit capable de faire sourire Bélial avec sincérité, sa seule présence le rassurait et l’apaisait, même si son caractère avait tendance à parfois exaspérer son ainé. Bélial avait horreur qu’on le contredise, et Baal état passé maitre dans cette pratique ! Il passait son temps à faire le contraire de ce que voulait ou lui disait son frère ! Et pourtant, tous ces petits détails suffisaient à apaiser un peu Bélial.
Avec une douceur presqu’aérienne, Bélial caressa les cheveux de son frère, jouant avec les mèches distraitement, en appréciant leur douceur. Il soupira d’aise, il e sentait si bien…il ne restait plus rien de sa crise passée, c’était finit…une fois de plus, Baal avait su le calmer.

Mais c’était sans compter sur l’avis d’un autre parasite…

Un violent coup de vent s’engouffra dans la pièce, faisant trembler les murs, tandis qu’une pression anormalement grandissante faisait ployer certains objets dans la chambre.

« Tu croyais sincèrement que j’allais te laisser t’amuser aussi facilement ? Tu es aussi naïf que ton frère, Bélial…ne crois pas que je vais laisser ma seule et unique occasion de te briser à jamais…j’userais de ta présente faiblesse pour le détruire…je sais que tu es trop fatigué pour lutter contre moi…alors puisque tu ne veux pas m’obéir, contente-toi de regarder en gentil petit animal que tu es… »

Bélial s’arracha brutalement à l’étreinte de son frère et recula sur le bord du lit en se tenant la tête entre les mains, gémissant sourdement. Ses yeux s’ouvrirent démesurément tandis qu’il tentait de garder son calme et le contrôle. Il du se rendre à l’évidence…il n’était pas assez fort.

-Vas t’en, Baal, fuis avant qu’il ne revienne…avant qu’il ne te fasse du mal…il peut bien tuer qui il veut, je m’en fiche, mais pas toi…DEGAGE !!! VAS-T’EN !!!

Bélial poussa un hurlement de douleur en secouant la tête de droite à gauche, tant il avait mal. Son pouvoir lui échappait totalement et une multitude d’objets éclatèrent sous la pression, alors qu’une fenêtre explosait littéralement. Bélial eut suffisamment de force pour user de son pouvoir et dévier les éclats de verre qui auraient du atteindre Baal. Si celui-ci ne reçut pas le moindre bout de verre, Bélial ne pu se protéger et de nombreux éclats vinrent se nicher dans sa peau. Il gémit faiblement, les multitudes d’éclats lacérant sa peau.
Finalement, Bélial s’effondra sur le lit en haletant faiblement. Sa tête allait exploser sous la pression que Vlad exerçait, c’était certain. N’en pouvant plus, Bélial se laissa retomber sur le drap en suffoquant toujours. Le noir se fit autour de lui, comme s’il avait perdu connaissance…

Pourtant, il se redressa à une vitesse ahurissante. Mais ce n’était plus lui, à nouveau. Ses prunelles avaient de nouveau virées au doré et un rictus ironique se peignit sur ses lèvres. Il secoua vivement la tête.

-Ton frère est de plus en plus agaçant, Baal…il ne me laisse même plus m’amuser ! Et ça, c’est de ta faute !! Si tu ne t’obstinais pas à l’aimer autant, il se laisserait faire, et ça serait bien plus intéressant ! Décidemment, vous m’ennuyez, tous les deux ! Ce qu’il n’a pas osé faire, c’est moi qui le ferais…et j’y prendrais un plaisir malsain, crois-moi…

« Quant à toi…contente-toi d’observer gentiment, si tu ne veux pas que je dérape et tue "involontairement" ton frère »

Bélial se jeta alors sur son frère et lui emprisonna à nouveau les poignets.

-Alors ? Quel effet cela te fait-il de savoir que ton frère est à ma merci ? C’est frustrant, n’est-ce pas ? Flûte alors !! Il n’y a plus personne pour te protéger !! Comment vas-tu faire pour t’enfuir, maintenant que ton saint Bernard s’est fait avoir ?

Un ricanement cruel s’échappa de la gorge de Bélial, tandis qu’il se penchait à nouveau au dessus et Baal.

-Mais j’y pense !! Il ne t’as pas répondu, tout à l’heure !! Je crois qu’il ne veut pas que je t’en parle…dommage que je sois sourd à ses paroles ! Tu voulais tant savoir qui est Egnirys…je vais te répondre, moi ! Egnirys est sa jeune apprentie…elle aussi cruelle et désintéressée que lui, totalement nihiliste et ma foi, je l’aime bien, cette petite ! Et même si ton frère est incapable d’aimer, il faut avouer qu’ils s’en donnent à cœur joie, tous les deux !! Si tu les voyais, c’est hallucinant ! C’est d’un malsain…j’en frisonne !! C’est pour ça que les draps étaient pleins de sang !! Et tu sais…cette gamine est beaucoup plus jeune que toi !!

Bélial, ou plutôt Vlad ricana méchamment.

-Alors, Baal…quel effet cela te fait-il de savoir que ton frère ainé, adulte, s’envoie en l’air avec une gamine tout juste sortie du berceau ?

Il éclata à nouveau de rire, tandis que Bélial hurlait de rage intérieurement. Il aurait bien voulu éviter que son grand père trop bavard ne dévoile ses détails…compromettant.

-Mais assez discuté, passons à la pratique !! Voyons voir ce que je pourrais faire qui te fasse hurler de douleur, Baal…que j’entende ses grognements de fureur que j’aime tant…

Il ricana avant de se pencher sur l’autre côté de la gorge de Baal. Il mordit violemment dedans, faisant à nouveau couler du sang.
Vlad semblait totalement insensible au fait que Bélial se débattait comme un beau Diable à l’intérieur. Voir ainsi son frère souffrir par sa faute l’emplissait d’une rage indescriptible.

« Fais quelque chose, Baal…je sais pas moi !! Trouve un moyen, mais met-le à terre !! Peu importe que tu me fasses mal, que tu m’assommes ou que tu me tues, pense à ta vie en premier !! Je t’en pris, fais quelque chose !! S’il te plais… »

Conscient que cela ne servait à rien qu’il pense, même le plus fort possible, Bélial décida de se calmer, espérant de toutes ses forces que Baal agisse pour sauver sa vie…
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Baal Vacaresco
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeMer 4 Fév - 0:24

Baal reçut le coup de poing de son frère en plein visage et avec une telle force qu’il sentit sa mâchoire craquer dangereusement. Le visage tourné sur le côté, il gardait cependant une attitude inflexible envers Bélial malgré ses supplications.
Cela le déchirait d’agir ainsi avec son frère mais il était décidé. Et Baal avait hérité de l’entêtement de son aîné ce qui n’arrangeait rien à l’affaire.
Les larmes de douleurs et de rages continuaient de couler de ses paupières closes calmement. Il ne devait pas montrer à son frère qu’il pouvait changer d’avis. Malgré tout les coups qu’il pourrait lui donner, Baal ne lâcherait pas.
Comment aurait-il pu haïr Bélial ? Il en était tout bonnement incapable. Il aimait son frère plus que tout, plus que Aido et plus que Yuki. Non, personne ne pourrait égaler son aîné dans son coeur. Car ils avaient un lien unique entre eux deux, un lien ô combien fragile mais qui ne se brisait pourtant jamais. Malgré tout ce qui pouvait se passer.
Baal n’aimait pas son frère, il l’adorait ! D’un amour presque maladif ! Toutes ces années qu’il avait passé sans lui ne l’avait rendu que davantage maladif, rongé par le remords de l’avoir abandonné, de l’avoir laissé seul avec sa folie.
Baal se détestait d’ailleurs encore maintenant pour l’immaturité dont il avait fait preuve. Tout était arrivé par sa faute et il devait en payer le prix. Voilà tout.


-Mais réagis, bon sang !! Hais-moi !! Tu devrais même avoir honte de ce que je suis !! Je suis un monstre, une ignominie, je ne trouve le plaisir qu’en tuant et en torturant !! Tu le sais déjà, j’ai torturé un gamin ici et j’ai transformé un professeur en vampire !! Je suis abjecte, immonde, et fou !! Tu le sais alors pourquoi est ce que tu continues à autant m’aimer, Baal…je ne suis pas digne d’un frère comme toi…

Baal attendit que son frère cesse de le frapper et le laisse retomber sur le lit. Il n’avait pas bougé d’un poil même son visage demeurait presque vide d’émotion. Seule les larmes restaient une preuve des sentiments de Baal envers son frère.
Le vampire leva la main en tremblant et la passa dans les cheveux cendrés de son frère qui retombaient sur lui. Un sourire s’esquissa sur ses lèvres tandis que ses yeux se rouvraient. Des yeux dorés mais presque vide de lueur, si ce n’était du regret.


“Idiot... Tu ne m’as pas laissé finir mon explication... Je ne te blâme pas pour tes actes... même si je ne les apprécies pas... Tu es maître de ta vie et de ce que tu fais... Je voulais juste... te donner des conseils... C’est ce que je n’ai cessé de faire mais... tu ne m’écoutes jamais... Tu es sourd à mes plaintes, Bélial et ce depuis longtemps... Pourtant je continues, je n’arrête pas parce que... je veux que tu changes... même si c’est impossible... Je le conçois...”

Un rire faux s’échappa des lèvres closes du jeune vampire tandis qu’il fermait de nouveau les yeux comme si il voulait oublier où il était et sa douleur physique. Il ne voulait plus rien ressentir, plus rien être. N’être qu’un esprit qui n’aurait plus à juger.
Il avait compris depuis longtemps qu’il était devenu invisible aux yeux de son frère comme si il n’était justement que cet esprit ou cette petite voix qui tentait de ramener Bélial dans le droit chemin. Mais il commençait à fatiguer de se battre pour n’avoir aucun résultat.
Il avait toujours aimé son frère, il l’avait toujours admiré. D’autre pouvait le voir comme un monstre, lui le voyait comme un ange déchu ayant gardé sa magnificence et une bonté, une étincelle presque éteinte mais encore là, attendant qu’on l’attise.
Mais Baal semblait être le simple à connaître cette étincelle. Bélial ne la montrait qu’à lui et jamais à personne d’autre pas même à sa mère, ni son père.


-Je ne mérite même pas que tu me haïsses, en réalité…je ne mérite pas que tu portes le moindre intérêt pour moi…pourquoi t’accroches-tu tant à un homme qui de toute façon est fou ? Je n’ai pas su t’apporter l’affection que j’aurais tant voulu te donner…je ne peux même pas te dire combien tu m’es précieux…je ne peux pas définir cela, ça m’est trop douloureux, trop dur…

Baal sentit les bras de Bélial l’entourer et le serrer contre lui. Le regard éteint, une étincelle de joie naquit cependant dans ses prunelles dorés tandis que des larmes se remettaient à couler sur ses joues pâles. Mais c’était des larmes de douleur pour son frère. Il ne supportait pas de le voir dans cet état de souffrance et de remords.
Le jeune vampire passa ses bras tremblants autour de son frère et caressa doucement son dos comme pour le rassurer. Mais il ne prononça pas le moindre mot de plus. Sa blessure et son manque de sang le faisait souffrir et il sentait des picotements remonter doucement le long de son torse et devenir de plus en plus douloureux.
Et il savait ce que cela voulait dire. Oh oui ! Plus que quiconque.


-Comment puis-je ne serait-ce qu’imaginer te faire du mal…comment ai-je pu vouloir te briser…je ne devrais même pas penser à ce genre de chose, je devrais être là pour te soutenir et t’aimer, pas pour te blesser…ne me laisse pas seul, Baal…

Baal entrouvrit les lèvres et voulut répondre à son frère mais ses paroles s’étouffèrent en un gémissement de douleur mué à un soupir rauque. Il se crispa un instant, serrant la chemise de son frère entre ses doigts longs et fins.
Il sentit que Bélial le serrait plus fort comme si il avait peur de le perdre. Cet élan d’affection suffit à Baal pour que les larmes se mettent à couler à flot. Le garçon fourra son visage dans l’épaule de son grand frère en sanglotant silencieusement.
C’était comme si tout devenait clair autour des deux frères, comme si plus rien ne pouvait briser leur étreinte.
Mais ils n’auraient pas du se reposer et oublier la présence de leur grand père. Un coup de vent violent s’engouffra dans la chambre et la pression anormal fit se cambrer Baal qui cracha une gerbe de sang dans une quinte de toux violente en se recroquevillant dans les bras de son frère.
Baal se sentit repousser brutalement et il se cogna au sommier du lit avec une violence qui lui donna un instant la nausée. Il rouvrit les yeux et aperçu la silhouette floue de son frère qui se tenait la tête avec force.


-Vas t’en, Baal, fuis avant qu’il ne revienne…avant qu’il ne te fasse du mal…il peut bien tuer qui il veut, je m’en fiche, mais pas toi…DEGAGE !!! VAS-T’EN !!!

Les yeux de Baal s’ouvrirent démesurément tandis qu’il tentait de se mouvoir mais une profonde douleur sur son flanc droit le fit se stopper net et il ne put bouger davantage.
Il était complètement paralysé par sa douleur pourtant il aurait voulu aider son frère. Mais à nouveau il se trouvait impuissant et surtout inutile. Des larmes perlèrent sur ses yeux et vinrent rapidement s’écouler sur ses joues : des larmes de dépits. Il se trouvait bête, stupide et haïssable.
Les vitres éclatèrent sous la pression mais Baal était trop concentré sur son frère pour ne serait-ce qu’avoir le réflexe de se protéger. Il était immobile fixant son frère avec un regard haineux envers lui même et empli de douleur pour son frère. Ce n’était pas de la pitié, c’était de la compassion.
Les éclats de verre ne l’atteignirent même pas car Bélial créa une barrière qui les envoya ailleurs mais il ne put se protéger lui même. Baal vit son frère retomber sur le lit en haletant blessé. Le jeune vampire regarda son frère sans bouger trop faible pour cela. Pourtant il aurait voulu se jeter sur lui pour l’aider, lui crier qu’il était avec lui mais il n’y arrivait pas. Rien que de penser lui était devenu pénible. Et il savait que rien ne pouvait empêcher ce qui devait se passer.
Il vit sans surprise son frère se relever rapidement mais avec un regard doré comme celui de son grand père. Les sourcils de Baal se froncèrent et sa bouche se tordit en une moue de colère intense.
Vlad se jeta sur lui et lui emprisonna de nouveau les poignets. Baal ne réagit pas davantage, gardant son regard doré mais glacial digne de ceux de son frère dans ceux rieur de son grand père.


-Alors ? Quel effet cela te fait-il de savoir que ton frère est à ma merci ? C’est frustrant, n’est-ce pas ? Flûte alors !! Il n’y a plus personne pour te protéger !! Comment vas-tu faire pour t’enfuir, maintenant que ton saint Bernard s’est fait avoir ?
“Je n’ai pas besoin que vous me le disiez... pour le savoir... Je ne suis pas stupide...”


Bizarrement, la rage du Sang Pur lui avait donné assez de force pour retrouver un peu de voix. Mais Baal faisait de son mieux pour paraître totalement désintéressé par le retour de son grand père ce qui n’était pas totalement faux. Il ne désirait plus qu’une chose. Lui faire payer tout ce qu’il avait fait. Et de toute manière les paroles de Vlad ne pourraient jamais autant le blessé que si c’était son frère qui les prononcaient. Il savait que c’était son grand père et n’avait donc aucun remords.
L’empaleur n’aurait pas raison de lui. Il se le jurait.


-Mais j’y pense !! Il ne t’as pas répondu, tout à l’heure !! Je crois qu’il ne veut pas que je t’en parle…dommage que je sois sourd à ses paroles ! Tu voulais tant savoir qui est Egnirys…je vais te répondre, moi ! Egnirys est sa jeune apprentie…elle aussi cruelle et désintéressée que lui, totalement nihiliste et ma foi, je l’aime bien, cette petite ! Et même si ton frère est incapable d’aimer, il faut avouer qu’ils s’en donnent à cœur joie, tous les deux !! Si tu les voyais, c’est hallucinant ! C’est d’un malsain…j’en frisonne !! C’est pour ça que les draps étaient pleins de sang !! Et tu sais…cette gamine est beaucoup plus jeune que toi !!

Un sourcil de Baal tressauta mais il ne réagit pas davantage que cela. Ses lèvres s’entrouvrirent en un rictus cruel presque égal à celui de son frère. On voyait à cet instant qu’ils venaient de la même famille.

-Alors, Baal…quel effet cela te fait-il de savoir que ton frère ainé, adulte, s’envoie en l’air avec une gamine tout juste sortie du berceau ?

Cette fois, les yeux de Baal s’écarquillèrent tandis que son visage se tordait de douleur. Sur le coup, il n’avait pas réussit à se contenir et la souffrance de cette réplique singlante avait suffit à le destabiliser. Décidément son grand père le connaissait bien, surtout ses faiblesses et n’hésitait pas à les transpercer violemment.
Baal tenta de reprendre le contrôle de ses sentiments et ferma les yeux.


“Et qu’est-ce que ça peut me faire ? Il fait ce qu’il veut avec qui il veut. Je n’ai rien à voir là dedans...”

Là, Baal s’était trahi. C’était une des première fois qu’il mentait de toute son existence. Le choque lui fit rouvrir les yeux tandis qu’il tournait la tête en se mordant la lèvre de dépit.
Oui, il mentait, il se sentait profondément blessé par cette révélation. Même si ça ne l’étonnait pas tellement venant de son frère, il avait l’impression d’être mis à l’écart et surtout la confirmation que Bélial lui cachait des choses.


-Mais assez discuté, passons à la pratique !! Voyons voir ce que je pourrais faire qui te fasse hurler de douleur, Baal…que j’entende ses grognements de fureur que j’aime tant…

Baal écarquilla les yeux quand il sentit le visage de Bélial, du moins de son corps, se pencher sur le côté de sa gorge encore intact avant de mordre violemment dedans. Baal poussa un hurlement retentissant qui sortait du plus profond de son être tandis qu’il se saisissait des poignets de son grand père qui était censé l’immobiliser. Son poignet formait ainsi un angle étrange mais il n’en avait que faire. La haine et la colère envahissait de nouveau tout son esprit tandis que ses cheveux commençaient à se hérisser sur son crâne. Le blanc de ses yeux se teintaient de sombre tandis que ses pupilles se rétrécissaient en une mince fente presque féline.
La force grandissante de Baal lui permit de se défaire de l’étreinte de son grand père et il se saisit de ses poignets tout en le fixant dans les yeux à quelques centimètres presque. Prunelles contre prunelles.


“Ca suffit... J’en ai assez... Quand comprendrez vous que vous êtes complètement asbine mon pauvre vieux !”

Ses yeux s’agrandirent et un rictus fendit le visage de Baal qui maintenant exprimaient la plus impressionnante des fureurs. La main griffue du jeune vampire alla cueillir la joue de son frère avec violence lui arrachant presque de la peau et l’envoyant s’empêtrer dans les baldaquins du lit.
Libéré de l’étreinte de son grand père, le vampire se jeta hors du lit à quatre pattes sur le sol, gardant son regard fixé sur sa proie. Voyant qu’il ne se relevait pas tout de suite, Baal eut un nouveau ricanement des plus cruels avec une note de voix animale.
Il voulut se jeter de nouveau sur son grand père mais une douleur aigu lui traversa l’abodmen et les poumons. Il ouvrit la bouche comme pour crier mais rien ne sortit puis il alla s’écraser face contre terre.
Son corps étaient secoués de spasmes douloureux et violents. Baal sentit la fureur animale le quitter au fur et à mesure et il se retrouva de nouveau le faible petit Sang Pur agonisant sur le sol comme un ver pitoyable.


“M... Merde...”

Baal poussa un hurlement, mélange de douleur et de dépit tandis qu’il se recroquevillait encore davantage sur le sol.
Sous sa chemise déchirée, on pouvait voir les horribles stigmates bleutées remonter sur tout son torse même autour de son coeur qui battait à tout rompre. Chaque battement de coeur avait l’effet d’un coup de poing à Baal, chaque respiration était coupée par cette douleur horrible tandis que ses yeux se voilaient et qu’il crachait une nouvelle gerbe de sang sur le sol. Ses yeux étaient injectés de sang et faisaient presque peur.
Baal tenta de relever la tête pour voir ce qui advenait de son adversaire mais rien. Il voyait totalement flou et se sentit défaillir. Il perdit un instant conscience. Le manque de sang en étant la plus grande raison. Deux morsures de Sang Pur dans le cou dans un laps de temps courts, ça ne pardonnait pas voir même rarement.
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Bélial Vacaresco
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeMer 4 Fév - 23:58

L’esprit de Bélial gémit avec force lorsqu’il vit Vlad se jeter sur son frère. Il ne pouvait rien faire, son grand père était bien trop puissant pour ça. Bélial maudit intérieurement sa trop grande confiance en lui-même. Depuis quelques temps, Vlad s’était montré discret, parlait peu, se montrait peu, Bélial avait d’abord cru qu’il avait finalement réussit à l’avoir…mais en définitive, Vlad avait été bien plus intelligent que son petit fils. Il avait comprit que Bélial faiblissait de jour en jour. Il avait donc tout fait pour reprendre ses propres forces afin d’empêcher Bélial de lutter…et ça avait si bien marché qu’à présent, il allait peut-être tuer Baal sous les yeux de son frère…avec son propre corps.
Bélial le savait, si Baal venait à mourir de ses mains, il se haïrait encore plus, à tel point qu’il risquait fortement de…céder définitivement à la folie, même si c’était ce que désirait le plus Vlad. Bélial hurla de douleur intérieure, si bien que son aïeul grimaça avec un léger sourire.

« Vas-tu te calmer à la fin, sale gamin impertinent ? Tu tiens vraiment à ce qu’il souffre encore plus ? Souviens-toi…tes mains sont souillés de son sang…même si tu ne l’as pas choisis, elles sont enduites de ton péché…"

Bélial ne réagit même pas à la provocation, bien trop occupé à tenter de faire un signe à Baal. Il était peu habitué à ne pas maitriser son corps, et avait du mal à reprendre le contrôle.

« Je suis désolé, Baal…je ne peux même pas te protéger…alors comment pourrais-je t’écouter ? Ou même t’entendre ? Je suis sourd à tes appels, je ne me rends même pas compte que ça te fais souffrir…mais on ne peut pas changer la nature d’un homme de cette façon…il a fallut 1500 ans pour forger l’homme pitoyable que je suis devenu, il en faudrait sûrement deux fois plus pour que je puisse redevenir quelqu’un digne d’être ton frère…
-Oh !! Comme c’est émouvant comme déclaration !! J’en aurais presque la larme à l’œil !! Pardonne-moi si je ris, mais…tu es tellement…pitoyable dans tes paroles que je ne peux m’en empêcher ! Aussi longtemps que je vivrais à travers toi, tu resteras cette monstrueuse pourriture qui nuit à la race humaine ! Tu sais pertinemment bien que tu ne peux pas te soustraire à ma volonté, Bélial !
-La ferme, l’ancêtre, si tu lui fais encore du mal, je n’hésiterais plus !
-Hésiter ? A quoi ? Tu n’oserais pas le laisser seul, tout de même !
-Pour le libérer de toi, si…
-Comme c’est courageux ! Je me sens tout ému ! Maintenant, si tu veux bien te taire, j’aimerais pouvoir jouer tranquillement avec ton insecte de frère ! »

Il n’aurait pu rien dire, Bélial n’aurait rien ajouté. Il n’écoutait plus Vlad depuis quelques minutes, il répondait du tac au tac, sans grande conviction. Seule sa dernière phrase était réellement pensée. S’il s’apercevait que Baal était en réel danger…il n’hésiterait pas à tuer Vlad, en même temps que lui-même, puisqu’il ne connaissait pas d’autres solutions. N’ayant aucune considération pour sa propre personne, il n’aurait pas le oindre regret, si ce n’est de n’avoir pas pu rendre son frère heureux. Il savait qu’avec lui, il pouvait se montrer tel qu’il était réellement, c'est-à-dire un homme rongé par la folie, perdu et presqu’apeuré. Baal était le seul à connaître ce véritable Bélial.

“Je n’ai pas besoin que vous me le disiez... pour le savoir... Je ne suis pas stupide...”.

Bélial pouffa intérieurement de rire. Il n’y avait que son frère pour trouver encore la force de répondre ce genre de choses ! Il semblait avoir décidé de ne pas se laisser faire, ce qui rassurait Bélial, mais l’inquiétait tout de même un peu. Il ne fallait tout de même pas que Baal en fasse trop, il risquait de se blesser davantage. Il garda le silence, soucieux de tout ce qui pouvait se passer sous ses yeux. Chaque mouvement, chaque parole, il observait tout.
Il fit néanmoins mine de ne pas entendre lorsque Vlad parla d’Egnirys à Baal. Bélial était parfaitement conscient que la relation qu’il entretenait avec la jeune fille était on ne peut plus malsaine, mais il n’en avait eu que faire, après tout, tous deux s’amusaient, faisaient passer le temps. Seulement, que ce soit lui qui l’annonce à Baal, il se sentait quelque peu…trahit. Même s’il ne l’aurait sûrement jamais avoué à son frère, il aurait préféré que celui-ci l’apprenne dans une autre situation.


“Et qu’est-ce que ça peut me faire ? Il fait ce qu’il veut avec qui il veut. Je n’ai rien à voir là dedans...”

La réaction de Baal le surprit, à tel point que Bélial en fut déstabilisé. Il connaissait son frère depuis bien trop longtemps pour ne pas le connaitre par cœur !! Il l’avait mis au monde, il savait parfaitement bien que Baal ne savait absolument pas mentir ! D’une franchise parfois blessante, il ne mentait jamais. Sa voix sonnait si faux dans sa dernière réplique que Bélial sentit bien que son petit frère se sentait profondément trahit et blessé. Il s’en mordit la lèvre de dépit, n’ayant pas prit en compte le fait que son frère pourrait mal prendre le fait que Bélial ait une relation étrange avec son élève, que Baal ne connaissait pas, d’ailleurs.
Un ricanement sonore le fit sursauter. Il soupira profondément en reconnaissant la voix de Vlad. Il était habitué à l’entendre, à présent.

« Oh ! On dirait que ton frère n’est pas content !! Serait-il jaloux par hasard ? Mais dis-moi, Bélial ! Tu as du succès, on dirait ! Une gamine, ton propre frère…quelle jolie panoplie ! Et moi ? Je n’ai pas le droit à ton affection ? »

Il éclata à nouveau de rire, conscient que même si Bélial gardait le silence, il le blessait quand même un peu.

« Tu es désespérant…Baal ne penserait jamais ça…il est simplement déçu que je ne le lui ai pas avoué…j’ai le droit d’avoir ma vie, je ne suis pas obligé de tout lui raconter !
-C’est vrai, ça ! Tu es déjà forcé de tout raconter à ton papy adoré, il ne faudrait pas non plus que Baal soit au courant de tous nos petits secrets !! »

Son ricanement exaspéra Bélial au plus haut point.

« Espèce de vieillard sénile…tu n’es plus bon qu’à ça, de toute façon !"
-Je ne te permets pas de m’insulter…rappelle-toi que je suis en position de force, alors je te conseille de rester calme et de ne pas t’énerver…sinon Baal pourrait garder un visage déformé pour le restant de ses jours ! »

Impuissant, Bélial se contenta de serrer les poings. Que pouvait-il faire de plus, après tout ?
Lorsque Vlad décida de mordre Baal, Bélial hurla, mais son hurlement n’eut pas le moindre effet, cette fois-ci.

“Ca suffit... J’en ai assez... Quand comprendrez vous que vous êtes complètement as been mon pauvre vieux !”

Il fut plus que soulagé lorsque Baal réagit et lui arracha la moitié de la joue avec ses griffes.
Deux voix hurlèrent en cœur lorsque Bélial se prit la coup, car c’était douloureux pour eux deux. Il alla s’effondrer contre le bord du baldaquin, se cognant contre la barre en bois et s’effondra au sol.
Si Bélial souffrait atrocement et saignait abondamment, il était plus qu’heureux que Baal ait agit. Il fallait avouer que son cadet était loin d’être tendre…au contraire, il frappait vraiment fort !
Vlad enrageait plus que jamais et commença à se relever en gémissant et grognant.

« Je t’avais prévenu ! Baal n’est pas un tendre…ne vas pas croire qu’il se laissera faire sous prétexte que c’est mon corps !
-Hin ! Et je te ferais humblement remarquer que…je suis bien plus puissant que vous deux…je peux le tuer en levant le petit doigt ! »

Comprenant ceque Vlad voulait lui dire, Bélial baissa la voix, suspicieux.

« Tu n’oserais tout de même pas…
-J’vais m’gêner, tiens ! Regarde bien…je vais le saigner à blanc, ton chien galeux !
-Arrête, tu es complètement cinglé !
-Et alors ? Peu m’importe, nous sommes tous fous, dans la famille !! »

Il partit d’un grand éclat de rire, Bélial bouillonnant de rage derrière lui. Il avait parfaitement comprit ce que son aïeul avait l’intention de faire…se faire ainsi blesser par Baal, bien plus jeune et fragile que lui, il ne pouvait l’accepter. Bélial avait également bien comprit que Vlad entrait dans une phase de fureur où il allait avoir du mal à se contenir…se qui était très mauvais, autant pour lui que pour Baal.

“M... Merde...”

Bélial reporta son attention sur Baal, qui venait de retomber au sol. Le faible espoir qu’il avait eut pour son frère venait de s’évanouir…il semblait trop faible pour pouvoir se relever. Il avait été mordu deux fois par un sang pur, chose très peu agréable et surtout généralement fatale. Vlad s’approcha alors de Baal et le cœur de Bélial rata un battement.
Il se mit à suffoquer sous la pression écrasante qui s’accentuait de plus en plus dans la pièce. Jamais il n’avait usé d’une si grande puissance, d’une si imposante…rage.
Il avait vu juste Vlad n’allait pas rester les bras croisés…il contrôlait le même élément que Bélial, à ceci près que son contrôle sur ses pouvoirs était bien plus élaboré…et qu’ils étaient bien plus puissants.
Il semblait avoir décidé d’user de sa propre puissance pour blesser Baal encore plus. Le jeune sang pur devait à présent être écrasé sous la pression comme prit dans un étau de ferraille se refermant de plus en plus. Avec la puissance des pouvoirs de Vlad…il n’avait aucune chance de s’enfuir… Une moue de dépit se peignit sur le visage de Bélial, impuissant. En plus de cela, Vlad usait de toutes ses ressources physiques afin de monopoliser une plus grande puissance et donc il s’affaiblissait beaucoup plus rapidement, c’était forcé. Son aïeul ne devait certainement pas se rendre compte qu’il utilisait une bien trop grande puissance pour ce corps. Bélial sentait déjà ses muscles se tendre à l’extrême, et sa peau le bruler atrocement.
Il s’approcha de nouveau de Baal et sans même bouger un doigt, il souleva son corps tremblant du sol et le tourna face à lui. Il lui souleva le menton, afin de le regarder.

-Mais c’est qu’il sait mordre, le méchant toutou mal élevé ! Qu’il est vilain ! Il mérite certainement une punition…tu as été mal dressé, mon petit Baal…j’étais tellement absorbé par mon plaisir de torturer ton frère que je t’ai complètement délaissé…j’en suis navré…mais il semble qu’il se soit très bien chargé de te rendre dingue !

Il ricana méchamment, fixant la visage de son petit fils avec un désintérêt non mesuré. Il soupira profondément.

-Tu comprends un peu à quel point c’est frustrant de toujours vivre enfermé dans l’esprit d’un gamin aussi faible que Bélial ? Je m’ennuie, moi ! J’ai envie de…m’amuser, maintenant…

Il plissa les yeux, et attrapa les deux poignets de Baal, y enfonçant profondément ses griffes.

-Tu m’as fais mal, Baal…tu trouves ça normal, de blesser ton grand père ? Tu me dirais…est-il normal que je vous fasse du mal…je n’en sais rien…à vrai dire, je m’en contrefiche. Toujours est-il que tu vas devoir payer pour ce tu m’as fais…

Il approche dangereusement son visage, à tel point que les deux frères se faisaient face, comme dans un miroir, tant leur ressemblance était frappante.

-Je tenais à te préciser une chose…tu mens affreusement mal, Baal…j’ai parfaitement sentit que tu étais blessé par ma révélation ! Dis-moi…serais-tu jaloux, par hasard ? Ne me dis tout de même pas que…tu aimerais avoir la même relation avec ton frère ! Si ? Après tout, venant de toi, je ne me fais plus d’illusions, ça ne m’étonnerais pas beaucoup ! Tu n’es peut-être bon qu’à ça, après tout…satisfaire les fantasmes malsains d’un fou…c’en est presqu’écœurant, en réalité, je trouve…mais bon, tu es libre d’éprouver ce que tu veux ! Je peux même te donner ce que tu souhaites, si tu veux !

Le hurlement de rage que poussa Bélial était si fort qu’on eut presque l’impression de l’entendre de l’extérieur. Il eut beau se débattre, Vlad le maintenait d’une main ferme. Il ne pouvait rien faire, et pourtant, il ne supportait pas que l’on parle de son frère ainsi. Entendre toutes ses paroles, on ne peut plus fausses le mettait dans une colère noire incroyable. Lui qui aimait son frère plus que tout, savoir que ses propres lèvres avaient prononcés ces mots abjectes…il se haïssait à présent avec une telle force que c’en était incroyable. Comment Vlad pouvait-il oser…après tout ce que Baal avait subit…
Vlad ricana avec force, fier de savoir que ces paroles avaient une grande influence sur Bélial.

-Tu l’entends ? Il hurle de rage en ce moment même…enfin non, tu ne peux pas l’entendre…il n’est pas là…un esprit, c’est une petite chose si fragile…il me suffirait de bien peu pour le tuer, pour le réduire en bouillie, tu sais…si je ne voulais pas vous voir tous les deux souffrir, peut-être que j’aurais tenté de me débarrasser définitivement de lui…il est tellement inutile…


Dernière édition par Bélial Vacaresco le Jeu 5 Fév - 0:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeJeu 5 Fév - 0:00

« Je connais mon inutilité, pas la peine de me le rappeler ! »

Bélial bouillonnait de rage, incapable de se contenir. S’il était d’un calme et d’une stoïcité légendaire, il ne supportait pas deux choses : perdre le contrôle de lui-même, et que l’on fasse du mal à son frère…or, ces deux choses se déroulaient à ce moment-là…
Il était tellement enragé qu’il parvint un instant à reprendre ses esprits, faisant tituber Vlad. Il cru avoir réussit, mais son aïeul eut vite fait de reprendre le contrôle, l’empêchant d’agir à sa guise.

« Ne crois surtout pas que je vais te laisser faire, mon joli ! Je n’en ai pas finis avec Baal… »

Vlad s’approcha alors du bureau envahit de papier du bureau de Bélial et écarta toute la paperasse d’un geste du bras. Il trouva en dessous la grande mallette contenant tous les antidotes, instruments et autres qui servaient à Bélial dans son métier de médecin. Il trouva ce dont il avait besoin, c'est-à-dire une seringue et un sérum permettant d’accélérer la régénération des globules et autres composants du sang.
Il s’approche à nouveau de Baal et lui retira sa chemise. Il eut un léger sursaut de surprise en voyant les stigmates sur son corps.

Elles recouvraient une grande partie de son corps, et semblaient pulser avec force sous sa peau, le recouvrant d'un léger voile bleuté.

« Et bien ! J’ignorais que sa maladie était si avancée !
-A qui la faute, d’après toi, vieux singe !
-Je n’y peux rien si cet enfant n’est pas assez résistant !
-Tu es loin d’avoir contribué à l’aider, en tout cas…
-Cesse donc de me reprocher sans cesse tous ses malheurs, tu es pénible à la fin ! »

Bélial se tut, conscient que cette dispute mentale n’avait pas le moindre intérêt, et surtout, qu’elle n’était d’aucun secours à Baal !
Vlad planta alors la seringue dans le bras de Baal et la vida de son contenu. Il alla ensuite s’asseoir sur une chaise, attendant patiemment qu’il se réveille.

« J’ai hâte que ta belle au bois dormant se réveille, que je puisse lui montrer à quel point son charme te fait de l’effet… »

Cette fois-ci, Bélial ne répondit pas à la provocation, conscient que s’il disait quoi que ce soit, il entrerait dans le jeu de Vlad. Lui aussi attendait que Baal se réveille mais pas pour la même raison. Il espérait pouvoir contenir son grand père assez longtemps pour que Baal puisse s’enfuir.
Et surtout…il en avait plus qu’assez d’être coincé dans un coin de son crâne sans pouvoir agir ! C’était décidemment frustrant de toujours rester cloitré ! Après tout, c’était son corps, il avait le droit de décider de ce qu’il en faisait !
Perdu dans ses réflexions boudeuses, il vit à peine Vlad se relever pour s’approcher du lit et se pencher sur Baal.

-Je vois que ça t’as fais de l’effet, Baal…et maintenant, si nous passions à la suite ? J’ai hâte d’enfin satisfaire tes désirs envers ton frère…je sais à quel point ça serait… comment dire…blessant pour vous deux…

Un sourire cruel se dessina sur ses lèvres tandis que sa main emprisonnait le poignet de Baal avec force.




[Et encore un double post!!--' J'en ai marreeee! C'est moche le double pots, ça fait tâche, ça fait mal aux yeux et...ça sert à rien...--' m'enfin, jouer deux personnages en un, ça impose des longueurs! XD Voilà, pardon pour tes n'oeils meurtirs!^^]
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeSam 7 Fév - 17:01

Quel être pitoyable il faisait ! Dans quel état il se trouvait ! Le Sang Pur était allongé sur le sol sur le flan et tremblait de toute part. Ses cheveux d’un blanc de lin s’étalaient sur le sol en une arabesque lunaire, s’éparpillant autour de son corps frêle, frémissant d’une fièvre maligne.
Des gouttes de sueur perlaient sur son front pâle tandis que ses yeux se fermaient et s’ouvraient au même rythme que sa respiration saccadée ponctué de haut le coeur et de gémissement de douleur.
La douleur envahissait tout son torse et Baal avait l’impression que ses poumons se rétractait sous la pression de ses stigmates. Ses veines se gonflaient à l’extrême si bien qu’on avait l’impression qu’elles ondulaient sous sa peau translucide.
Le coeur de Baal rata un battement quand il sentit une pression immense s’abattre sur lui. Il se rétracta encore davantage sur lui même en gémissant sourdement. La bouche ouverte et les yeux exorbités, sa respiration rauque montrait bien sa difficulté à respirer. Le jeune vampire commença à voir des étoiles dansées devant ses yeux alors il ferma violemment les yeux en hurlant de douleur et en serrant ses doigts autour de sa chemise déchirée.
Baal cracha une gerbe de sang qui tâcha le sol de la chambre tandis que son grand père se rapprochait de plus en plus de lui. Les yeux fermés il ne voulait même pas les rouvrir pour voir son adversaire; il était totalement obnubilé par sa douleur atroce.
Le vampire se sentit quitter le sol et se retrouva à la verticale devant son grand père. Ouvrant les yeux faiblement, il serra les dents de douleur en essayant de revenir à la réalité.


-Mais c’est qu’il sait mordre, le méchant toutou mal élevé ! Qu’il est vilain ! Il mérite certainement une punition…tu as été mal dressé, mon petit Baal…j’étais tellement absorbé par mon plaisir de torturer ton frère que je t’ai complètement délaissé…j’en suis navré…mais il semble qu’il se soit très bien chargé de te rendre dingue !
“En... foiré... Il... n’y est... pour rien...”


Baal ne put finir sa phrase car une quinte de toux violente l’en empêcha. Sentant le sang arriver dans sa bouche, il regarda son grand père dans les yeux avec haine et un ressentiment presque égal à celui de Bélial.

-Tu m’as fais mal, Baal…tu trouves ça normal, de blesser ton grand père ? Tu me dirais…est-il normal que je vous fasse du mal…je n’en sais rien…à vrai dire, je m’en contrefiche. Toujours est-il que tu vas devoir payer pour ce tu m’as fais…

Baal ne répondit rien, trop affaibli pour cela mais il continuait de fixer son grand père avec haine malgré le fait qu’il lui ai enfoncé les ongles dans les poignets du jeune vampire.
La douleur était minime par rapport à celle qu’il connaissait et qu’il endurait à présent.


-Je tenais à te préciser une chose…tu mens affreusement mal, Baal…j’ai parfaitement sentit que tu étais blessé par ma révélation ! Dis-moi…serais-tu jaloux, par hasard ? Ne me dis tout de même pas que…tu aimerais avoir la même relation avec ton frère ! Si ? Après tout, venant de toi, je ne me fais plus d’illusions, ça ne m’étonnerais pas beaucoup ! Tu n’es peut-être bon qu’à ça, après tout…satisfaire les fantasmes malsains d’un fou…c’en est presqu’écœurant, en réalité, je trouve…mais bon, tu es libre d’éprouver ce que tu veux ! Je peux même te donner ce que tu souhaites, si tu veux !

Le visage de Baal changea du tout au tout. D’une profonde haine, il était passé à une gêne et un désespoir intense. Le vampire tourna les yeux dans le sens opposés pour ne plus voir le visage de son frère, les lèvres serrées par les remords.
Oui, peut être était ce juste cela. De la jalousie. Il aimait tellement son frère qu’en définitive , il ne savait pas vraiment comment le décrire. Il s’était toujours posé la question si c’était juste de la fraternité mais après tout...
Une douleur intense dans son crâne lui fit stopper ses pensées et il ferma fortement les yeux en gémissant.


-Tu l’entends ? Il hurle de rage en ce moment même…enfin non, tu ne peux pas l’entendre…il n’est pas là…un esprit, c’est une petite chose si fragile…il me suffirait de bien peu pour le tuer, pour le réduire en bouillie, tu sais…si je ne voulais pas vous voir tous les deux souffrir, peut-être que j’aurais tenté de me débarrasser définitivement de lui…il est tellement inutile…

Cette fois, Baal se tourna vers son grand père le dévisageant de son regard de braise incandescente et lui cracha une gerbe de sang au visage. Conscient que cet acte n’allait pas arranger grand chose, Baal avait pris l’habitude d’agir comme bon lui semblait et surtout comme son esprit canin lui indiquait.
Il ne supportait pas qu’on le traite de faible c’était clair. Mais qu’on ose ne serait-ce que penser que son frère l’était, il ne le supportait tout bonnement pas du tout.
Il avait toujours admiré son frère, toujours. Parce qu’il savait que derrière sa folie se cachait un vampire puissant et ô combien admirable par sa grandeur d’âme même si elle était sombre et froide.
Mais il sentit son crâne le frapper violemment et le coup le fit perdre connaissance presque immédiatement. Sa tête retomba lourdement sur son torse.
Quand il ouvrit de nouveau les yeux, il tenta de bouger mais fut stoppé tout de suite par la douleur. Il crispa ses doigts sur les draps du lit où il avait été allongé tandis qu’un grognement de rage s’échappait de ses lèvres.
Il aperçut alors la silhouette de son frère se pencher au dessus de lui.


-Je vois que ça t’as fais de l’effet, Baal…et maintenant, si nous passions à la suite ? J’ai hâte d’enfin satisfaire tes désirs envers ton frère…je sais à quel point ça serait… comment dire…blessant pour vous deux…

Les joues pâles à l’extrême de Baal se mirent à rougir à l’extrême, c’est à dire que ses joues se rosirent légèrement. Plus sa conversation avec son grand père avançait plus il ne savait quoi penser de son frère.
Après tout, il ne cessait de penser à son frère, il ne pouvait se passer de lui, dés qu’il le voyait il voulait le voir sourire et que celui ci lui parle et se confie à lui. Etait ce cela de l’amour ?
Baal serra la mâchoire tandis que son corps était secoué d’un rire nerveux. Il rouvrit les yeux et fixa son grand père avec un sourire espiègle.


“Et bien, fais ce que tu veux ! Qu’est-ce que tu veux que ça me fasse hein ?! Je comprends maintenant ta façon de faire, tu essais de nous blesser par tes paroles abjectes sauf que vois-tu, je suis blindé à cela avec Bélial ! Il m’a plutôt bien entraîné à vrai dire ! Alors vas y ! Fais ce que tu veux ! La seule personne qui peut me blesser en ce monde c’est mon frère et personne d’autre !”




[C'est nul nul et nul de chez nul ! -_- Je me hais !]
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeDim 8 Fév - 0:03

“Et bien, fais ce que tu veux ! Qu’est-ce que tu veux que ça me fasse hein ?! Je comprends maintenant ta façon de faire, tu essais de nous blesser par tes paroles abjectes sauf que vois-tu, je suis blindé à cela avec Bélial ! Il m’a plutôt bien entraîné à vrai dire ! Alors vas-y ! Fais ce que tu veux ! La seule personne qui peut me blesser en ce monde c’est mon frère et personne d’autre !”

Vlad s’arrêta un instant, interloqué. Les yeux agrandis par la surprise, il ne savait quoi répondre. Il n’avait certes pas envisagé que Baal puisse lui répondre ainsi…ainsi, l’enfant innocent et naïf qu’il avait été s’était forgé une personnalité telle qu’il refusait à présent de se laisser faire…le sang pur en était certain, ce n’était pas Bélial qui lui avait apprit à résister ainsi…Baal était finalement plus fort qu’il ne l’avait cru. Vlad se mordit la lèvre en se rendant compte qu’en définitive…il aurait eu mieux fait de faire un peu plus attention à Baal. Voyant que Bélial était le plus puissant des deux, il avait passé de nombreuses années à le détruire psychologiquement et physiquement, afin d’en faire un patin qu’il serait capable d’utiliser à sa guise. Il devait reconnaître qu’il avait eu faux sur toute la ligne. Bélial s’était montré bien plus malin et encore aujourd’hui, il ne se laissait pas totalement faire. Quant à Baal…c’était inutile d’essayer de l’apprivoiser à présent, il était trop tard, il savait que Bélial ne le laisserait pas faire. Pour la première fois depuis plusieurs siècles, Vlad se trouvait déstabilisé et fort contrarié. Ces deux gamins lui donnaient décidemment beaucoup de mal ! Ne pouvaient-ils donc pas se laisser faire tranquillement ? C’était certes plus amusant, mais franchement lassant ! Il pouvait certes concéder que leurs origines n’étaient pas moindre, mais tout de même ! Décidemment, ces petits fils l’ennuieraient jusqu’au bout !
Il poussa un profond soupir d’agacement, irrité au possible, tout en continuant d’enfoncer ses griffes dans les poignets de Baal.

-Définitivement, vous êtes irrécupérables, tous les deux ! Regardez-vous ! Ce n’est franchement pas digne de deux vampires issus de la plus grande famille de sang pur ! Vous avez cédé à des sentiments…ridicules, d’une niaiserie à faire peur ! Ca vous sert à quoi ? Quel intérêt avez-vous à vous aimer autant ? Même avec la meilleure volonté du monde, je n’ai jamais réussis à avoir la moindre compassion pour l’un de vous deux ! Le mieux que j’ai réussis à faire, c’est avoir de l’intérêt pour Bélial, et ce simplement parce qu’il pouvait m’être utile !

Vlad respira profondément, conscient qu’il cédait à la colère et que cela n’avait rien de bon, puisque ce genre d’émotion l’affaiblissait sans qu’il s’en rende compte. Il devait garder son came, sinon Bélial risquait fortement de refaire surface. Celui-ci n’avait d’ailleurs rien dit depuis plusieurs minutes, ce qui étonnait et inquiétait fortement Vlad. Il devait avoir une bonne, une très bonne raison pour de plus parler, surtout après ce que venait de dire Baal.

-Avant ta naissance, il était…du même tempérament que le mien, d’une cruauté sans pareille, il approuvait tous mes dires, et je savais déjà que je ferais de lui mon héritier au sénat…tout se serait bien déroulé si toi, misérable vermine, tu n’étais pas venu fourrer ton nez dans mes affaires ! Ta venue l’a…transformer. S’il était toujours le même lorsque tu étais loin de lui, il débordait d’affection à la simple énonciation de ton nom ! On voyait ses prunelles briller d’une lueur heureuse écœurante ! Ca me sidère, c’est répugnant ! Quel imbécile…il aurait pu rester le même et être indifférent à ta présence ! Il aurait même pu te haïr, ça n’en aurait été que plus amusant ! Vous voir vous entre tuer m’aurait diverti, au moins !

« N’y penses pas, le vieux, jamais je ne pourrais haïr Baal…je l’aime bien trop pour ça ! Je l’aimais déjà avant sa naissance, avant même qu’il ne vienne au monde, je l’adorais ! Tu peux faire tout ce que tu veux, nous torturer autant que tu le peux, mais jamais tu ne pourras briser ce lien qui nous unie, tu n’es pas assez puissant pour ça…et je sais maintenant pourquoi…
-Ah oui ? Et bien expose-moi ta théorie, espèce de médecin véreux !
-C’EST PARCE QUE TU N’ES PAS EN MESURE DE NOUS COMPRENDRE, SINISTRE ABRUTIT !! »

Vlad grimaça avec force sous le hurlement de Bélial. Il fallait avouer que mentalement…un hurlement de rage résonnait bien plus. Il soupira de nouveau, de plus en plus agacé.

-Ton frère m’agace…il parle trop, et surtout pour ne rien dire ! D’après lui, je suis incapable de briser ce lien qui vous unit…hum…peut-être, mais je peux le fragiliser, ou même…le rendre totalement inutile ! C’est vrai, ce lien qui vous unie vous sera totalement inutile lorsque j’aurais tué l’un de vous deux…

« Si tu tiens réellement à tuer l’un de nous, fais toi plaisir, je n’en ai strictement rien à faire ! Je ne crains ni la mort, ni la douleur, tu m’y as suffisamment habitué…mais ne touches pas à Baal…
-Décidemment, tu ne comprends strictement rien ! Tu crois vraiment que je vais t’écouter ? Tu ne crois pas plutôt que je vais me faire un plaisir de faire le contraire de ce que tu me dis ? C’est vrai après tout…si j’assassine ton frère…tu te tordras de douleur sans rien trouver pour te rattacher…ça pourrait être amusant… »

Il ne laissa même pas le temps à Bélial pour réagir. Un sourire ironique vint se peindre sur ses lèvres, tandis qu’il tournait violemment le poignet de Baal en tirant sur son bras. Celui-ci se tourna alors sur le ventre, mais il semblait encore trop faible pour bouger plus.

-Ton frère vient de me donner une idée ! Je vais expérimenter une nouvelle façon de faire…le seul problème, c’est que je ne pourrais faire cela qu’une seule fois…tant pis, ça sera quand même amusant…je réduirais à néant cet amour stupide qui vous unis…vous êtes vraiment ridicules, tous les deux…vous vous aimez tellement qu’on ne dirait pas de la fraternité mais autre chose ! Si tu entendais ses pensées, parfois, Baal…on ne dirait pas qu’il te considère comme son frère mais plutôt comme sa femme ou sa fiancée ! Ouh ! Mais c’est qu’il n’apprécie pas que je dise ça, en plus !

Vlad se frotta la tête, alors que Bélial hurlait à nouveau pour le faire taire. Les pensées qu’il avait envers son frère, il préférait les garder pour lui seul. Après tout, il était bien conscient que l’amour qui l’unissait à Baal était bien plus que fraternel…il était indéfinissable, plus fort que tout. Ce sentiment lui enserrait le cœur avec tant de force, tant de rage qu’il en suffoquait parfois, assaillit par des remords et des doutes constants.
Ce que Vlad ne pouvait comprendre, c’était cette attirance irrésistible qu’ils avaient l’un pour l’autre, cette force invisible qui les poussait l’un vers l’autre, sans qu’ils puissent résister, et sans qu’ils en aient l’envie.
Dès la naissance de Baal, Bélial avait ressentit le besoin de protéger et de choyer ce petit être à l’apparence si fragile et au cœur pourtant si grand…cette petite main qui s’agrippait à sa chemise, ce regard doré qui l’observait avec intérêt et amusement, cette chevelure argentée aussi douce que la caresse d’une plume…tout chez Baal, tout le poussait à le surprotéger et à l’aimer plus qu’il ne l’était possible.
Si Bélial n’avait eut de cesse de rabaisser Baal, de le maltraiter ou de l’insulter, c’était parce qu’il avait honte de ne pouvoir donner autant d’amour qu’il l’aurait souhaité à son frère. Le fait de le rabaisser sans arrêt lui donnait l’illusion d’être juste…parce qu’il avait sans cesse peur de ne pas être capable de l’aimer suffisamment.
Bélial se sentait trop faible, trop corrompu pour aimer son frère à sa juste valeur. Il se le reprochait sans arrêt, si bien qu’il ne parvenait plus à lui dire à quel point il l’aimait.

« Jamais, tu m’entends…jamais tu ne pourras comprendre ne serait-ce qu’un peu ce que je ressens pour Baal…ce n’est pas de la fraternité ni tout autre forme pathétique d’affection…c’est bien plus, c’est indéfinissable, c’est…bien trop immense pour qu’un quelconque mot puisse le définir !
-Oh, mais c’est que tu fais dans la poésie, maintenant ! Charmant, je suis tout ému ! Ridicule…franchement, il y a une chose que toi, tu n’as pas compris…c’est que soit c’est une fraternité démesurée, soit t’en es tout simplement et définitivement amoureux, de ton clébard de frère !
-Ne le traite pas de clébard ! Je…ce n’est pas ça…
-Oh, mais serais-tu tout gêné, par hasard ?
-La ferme, tu ne comprends décidemment rien…moi qui t’ai tant admiré lorsque j’étais petit…tu me déçois de plus en plus…
-Tu m’en vois navré ! »

Vlad préféra se taire, car les deux sangs pur commençaient à être vraiment très énervés. Ils risquaient de s’entre tuer…ce qui était loin d’être facile à faire mentalement, en réalité. Toujours est-il que si Vlad avait eut son corps et si Bélial avait été devant lui…il n’aurait certainement pas hésité à l’étrangler.
Conscient que tout ce qu’il disait ne pourrait pas aider Baal, Bélial préféra lui aussi se taire et resta dans l’ombre, attendant le bon moment pour réagir. S’il restait ainsi cloitré trop longtemps, il allait devenir fou. Du moins encore plus qu’il ne l’était déjà, chose fort difficile à faire. Il n’en pouvait plus de sentir son grand père agir à sa place, surtout pour faire du mal à Baal. Rien que le fait de savoir ses mains sur lui le répugnait. Vlad sembla étonné de ce silence soudain, mais n’y prit pas garde, trop obnubilé par sa colère montante.

-Tous les deux vous m’agacez à un point…tu n’imagines même pas ! Bien…où est ce qu’il a bien pu le ranger ?

Vlad se mit à chercher dans toute la chambre, retournant les papiers éparpillés sur le sol, fouillant dans l’armoire dont la porte en bois avait explosée un peu plus tôt, dans un accès de fureur de Bélial. Les vêtements qui étaient rangés à l’intérieur avaient beau être en désordre, il ne parvint pas à trouver ce qu’il cherchait. Où avait-il bien pu le ranger ? Il eut beau fouiller, il ne trouvait rien.

« Allons bon…Où as-tu bien pu le ranger ? C’est pourtant ton jouet préféré ! Me cacherais-tu des choses, Bélial ? »

Celui-ci ne répondit pas, sourd à toutes les paroles de son aïeul. Peu importait ce qu’il pourrait dire…Bélial n’avait pas la moindre intention de lui donner des renseignements ! D’autant qu’il ne voyait pas du tout de quoi voulait parler son grand père. Qu’entendait-il par son « jouet » ? Fatigué de réfléchir inutilement, Bélial se contenta de regarder son frère qui gisait sur le lit. Le voir ainsi, souffrant le martyr l’emplissait d’une rage animale presqu’insoutenable. Il le savait, oh oui il le savait…son frère était loin d’être faible. Il était bien plus fort qu’il n’y paraissait ! Sa petite taille, sa maigreur apparente et son physique androgyne le faisait toujours paraitre plus chétif qu’il ne l’était, et sa maladie ne l’aidait en rien, au contraire. Bélial crispa les poings, ou du moins le fit-il intérieurement. Pendant des siècles, les autres vampires n’avaient cessé de les regarder comme des bêtes, une lueur de convoitise dans le regard. Tous les enviaient pour leurs immenses pouvoirs, leur sang pur et surtout, parce qu’ils appartenaient à la plus grande lignée de vampires…si seulement ils avaient pu ne serait-ce que se douter de ce que les deux frères pouvaient vivre…ils auraient certainement rebroussé chemin. Etre torturé tous les soirs par un grand père tyrannique était loin d’être une situation enviable ! Mais si Bélial avait su supporter tous ces regards…il ne pouvait décemment pas supporter que l’on observe Baal comme s’il s’agissait d’une monstruosité. Combien de fois avait-on pu lui demander s’il s’agissait d’un garçon ou d’une fille…voilà pourquoi Bélial reprochait autant à son frère de s’habiller en fille, parce qu’il ne supportait pus qu’on se moque ainsi de son cadet, c’était égoïste, mais il ne supportait pas qu’on le dévisage ou même qu’on le regarde. Oui, il gardait jalousement son frère, il le voulait pour lui, et pour lui seul. Il le rabaissait sans arrêt, se moquait de lui et l’enfermait…parce qu’il avait peur que Baal ne s’enfuit avec un ou une autre. Il voulait son bonheur, mais il ne voulait pas que ce bonheur soit loin de lui, il avait encore trop besoin de Baal. Son frère lui était vital, il lui était comme l’air qu’il respirait…essentiel, irremplaçable.

Lassé des réflexions torturées de Bélial, Vlad soupira de nouveau et se remit à chercher, continuant à marmonner des paroles incompréhensives. Après avoir fouillé dans le bureau, il se releva en ayant un éclair d’illumination.


Dernière édition par Bélial Vacaresco le Dim 8 Fév - 14:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeDim 8 Fév - 0:04

« Suis-je bête…c’est vrai que tu le gardes constamment sur toi, je l’oubli toujours… »

Bélial ne comprenait toujours pas, et c’est lorsque Vlad fouilla dans les poches intérieurs de sa veste que Bélial comprit avec horreur ce que son grand père cherchait.

Il garda le silence, néanmoins, ne sachant quoi dire, puisque de toutes façon, il ne pouvait plus l’empêcher de faire quoi que ce soit.

-C’est ironique…ton frère range ses affaires dans des endroits tellement évidents que je n’y pense pas…je me torture l’esprit inutilement…alors, voyons voir quel effet ça a sur toi…

Vlad fit alors claquer le fouet de Bélial sur le sol, avec force. Reconnaissant ce bruit caractéristique, Bélial se souvint des soirées et des nuits qu’il passait enfermé dans la cave de leur château de Roumanie, là où Vlad s’adonnait aux pires tortures sur son petit fils, sans raison apparente. Combien de fois avait-il pu sentir la morsure violente du fouet sur son dos…il en gardait de nombreuses cicatrices, d’ailleurs. Le fouet avait marqué son dos, le fer brûlant ses bras, et le poignard ses mains. Tout son corps était ravagé de cicatrices révélant tout son passé macabre.

Vlad s’approcha de Baal, tandis que Bélial tentait de rester le plus silencieux et calme possible, pour ne pas entrer dans le jeu de Vlad, et pour ménager ses forces. Il se sentait déjà moins faible et plus alerte, même s’il restait encore incapable de reprendre le contrôle de son corps pour le moment.
La frustration et l’amertume ne l’aidait en rien. Il aurait donné n’importe quoi pour prendre son frère dans ses bras, pour le serrer tendrement et lui dire à quel point il l’aimait…si seulement il en était capable…si seulement il avait la force d’avouer à son frère à quel point il avait besoin de lui…pourquoi ces quelques mots semblaient-ils soudain si difficile à dire ? Ces mots qu’il avait maintes fois prononcés pour appâter ses proies par la passé…pourquoi étaient-ils si dures à prononcer lorsqu’ils étaient sincères ? Il fallait croire que l’hypocrisie était plus facile à jouer que la franchise.

Vlad posa alors sa main sur le dos nu de Baal, y faisant courir ses ongles, sans pour autant lui entailler la peau.

-Tu sais déjà ce qui t’attends, n’est ce pas, Baal ? Et cette fois-ci, ton frère ne peut rien pour toi…comment vas-tu faire pour t’en sortir, hin ?

Il ricana méchamment avant de donner le premier coup de fouet sur le dos de Baal. Le claquement résonna avec force sur sa peau, tandis qu’une longue estafilade sanglante s’ouvrait sur son dos. La peau à vif se mit doucement à saigner, traçant de nouveau sillons sur la peau de Baal. Un second claquement retentit, puis un troisième, un quatrième…chaque fois qu’il le frappait, Vlad éclatait de rire, et ce avec la voix de Bélial ce qui l’irritait au possible. Les coups s’enchainaient les uns après les autres, de plus en plus rapides, de plus en plus forts. Des tracés réguliers s’étiraient à présent sur le dos de Baal, faisant couler du sang sur les draps du lit de Bélial. Celui-ci ne s’était pas manifesté depuis plusieurs minutes, ce qui amusa grandement son grand père.

« Et bien ? Aurais-tu perdu ta langue, par hasard ? Ca m’étonne de toi, tu es pourtant si…bavard, parfois ! Tu vois pourtant bien ce que je suis en train de faire, non ? C’est drôle que tu ne réagisses pas ? Peut-être que tu te sens coupable, quelque part ? Ne lui as-tu pas toi-même fais endurer cette souffrance ?
-Tu ne peux pas savoir ce que c’est…
-Ah oui ? Et pourquoi ?
-Parce que Baal et moi avons quelque chose que tu n’auras jamais…
-Je t’en pris, développe…que pourrais-je bien revendiquer chez deux parasites comme vous ?
-NOTRE FRATERNITE, PAUVRE FOU, ELLE TE DEPASSE TELLEMENT QUE TU NE VOIS MÊME PAS QUE TU AS PERDU DEPUIS LE DEBUT !!!

Bélial poussa alors un hurlement de rage d’une telle force qu’il ne fut pas seulement interne, mais il se fit entendre dans toute la pièce. Vlad recula en se prenant la tête entre les mains tout en hurlant à l’unisson avec Bélial. Ils venaient de se lancer dans une lutte acharnée, l’un pour reprendre le contrôle de son corps, l’autre pour l’en empêcher. La fureur et la rage de Bélial était telle que son pouvoir en fut lui aussi affecté. Ses yeux étaient devenus totalement rouge, on ne distinguait même plus ses prunelles. Les vitres qui avaient résistées à la puissance de Vlad furent soufflées à leur tour. Bélial tomba à genoux, sa tête prête à exploser sous la pression qu’exerçait Vlad sur lui. Son hurlement de douleur se termina en un râle rauque, tandis qu’il haletait au sol avec force. Il releva les yeux vers Baal et se releva à son tour.
S’approchant rapidement…ce fut Bélial qui se jeta sur son frère, et non Vlad.

-Baal…Baal, je t’en pris, répond-moi !

Ayant reprit un peu de force, sa fureur et son envie de protéger son frère avait eut raison de son grand père. Il avait profité d’un accès de rage pour le déstabiliser et le faire ployer. Ca n’avait pas été facile, mais maintenant qu’il avait retrouvé l’usage de son corps, Bélial ne pouvait se retenir d’aller à la rencontre de son frère. Il le prit alors dans ses bras, murmurant des excuses et es mots incompréhensibles sans le moindre sens, tant il était perdu. Bélial le berça tendrement en lui caressant les cheveux, plus heureux que jamais de le retrouver.

-Baal, je suis tellement désolé…tellement désolé…je ne voulais pas, pardon, pardonne-moi, tout est ma faute, je t’ai mis en danger, tu es blessé, et tout est ma faute…si seulement j’étais plus fort, plus puissant, je pourrais réellement te protéger…mais je ne fais que te mettre en danger…je suis tellement désolé, Baal…Toutes les excuses du monde ne suffiront pas à te dire réellement à quel point je m’en veux ! J’aurais du te le dire, je sais…j’aurais du te dire qu’il n’était pas réellement mort mais…j’avais honte, tellement honte, je ne voulais pas que tu vois ton frère comme un faible, parce que ma faiblesse a été de ne pas savoir résister au moment où j’aurais du…J’avais peur que tu me fuis en sachant que grand père avait prit possession de mon esprit…

Confus dans ses paroles, Bélial ne savait même plus ce qu’il disait. Les mots sortaient d’eux même, il était trop heureux pour réfléchir, complètement chamboulé. Il resserra son étreinte sur Baal, ayant toujours peur que celui-ci ne s’en aille en prenant peur ou en étant dégouté.

-Tu as été blessé par ma faute…je sais que je suis impardonnable…je n’ai jamais su te dire à quel point je t’aime, Baal, à quel point tu comptes pour moi…tu es la seule personne en ce monde que j’ai jamais aimé. Je n’ai jamais éprouvé la moindre compassion pour nos parents, ni même pour grand père…il n’y avait que toi qui compte à mes yeux, tu es le seul, le seul à me comprendre, à m’accepter tel que je suis, à accepter ma folie et à toujours m’aimer…je pourrais te donner tout l’amour que je suis capable de donner, ça ne serait pas suffisant pour combler la dette que j’ai envers toi, Baal…je te dois tout…tout…te perdre serait pour moi une déchirure bien plus douloureuse que la pus horrible des tortures…

Bélial desserra son étreinte et s’écarta un peu de Baal pour le regarder dans les yeux. Il saisit son visage entre ses mains et caressa doucement sa joue avec son pouce. Il était néanmoins légèrement…gêné d’agir ainsi. Il ne savait pas comment montrer des marques d’affection, surtout à son frère. S’il était facile de jouer la comédie…encore une fois, la sincérité était décidemment compliquée !

- Plus jamais, tu m’entends ? Plus jamais je ne le laisserais te faire du mal…je ne veux plus qu’il soit susceptible de te blesser…il ne te touchera plus, je te le promets…je t’aime trop pour le laisser te tuer, Baal…s’il y a une personne qui a le droit de te tuer…c’est moi, et je ne peux l’accepter…je te veux pour moi seul, Baal…tu m’appartiens, et même si c’est égoïste, plus personne ne te touchera jamais…

Si ses paroles étaient d’un égoïsme affolant, elles étaient néanmoins d’une sincérité sans pareil. Après ce qu’il venait de vivre, Bélial ne pourrait plus tolérer que qui que ce soit pose la main sur son frère.
Bélial resta quelques minutes à contempler le visage d’une pâleur de nacre de son frère. Il observait chacun de ses traits avec attention, les redessinant de son regard glacial. Caressant tendrement son visage, il resta ainsi silencieux pendant un temps qui lui parut infini. Il repensa alors aux paroles de Vlad, quelques minutes plus tôt…et au visage de Baal, rosit, lorsqu’il lui avait parlé de son mensonge…peut-être leur aïeul n’avait-il pas totalement tort ? leur relation était si ambiguë qu’elle prêtait souvent à confusion, après tout…
N’étant plus en mesure de réfléchir correctement, Bélial se laissa guider par son instinct et approcha son visage de celui de son frère. Il savait que ce qu’il allait faire était contre nature, mais il n’en avait que faire, il avait suffisamment péché pour se permettre ça ! Il ne redoutait qu’une chose…que son frère le repousse…après tout, peut-être que ce qu’il s’apprêtait à faire n’était qu’une preuve de son attachement ?

Toujours est-il qu’il approcha doucement ses lèvres de celles de Baal et l’embrassa tendrement, avec toute la douceur dont il était capable. Ses lèvres caressaient doucement celles de Baal, comme s’il avait peur de briser une sculpture de cristal. Caressant toujours les cheveux de son frère, Bélial sentit doucement son cœur battre de plus en plus vite, comme s’il était…ému, pour l’une des premières fois de sa vie. Il devait reconnaître que ce sentiment n’était pas désagréable…sentir ainsi son visage le bruler et son cœur battre à une vitesse plus élevée que la normale l’étonnait, mais il aimait cela…c’était agréable.
Gouter ainsi ce fruit défendu l’emplissait d’une joie…qu’il n’avait jamais connu auparavant. Les lèvres de son frère avait un gout, une saveur et même une sensation différente des autres…de part son caractère…particulier, il avait de nombreuses fois usé de son charme pour arriver à ses fins, et chaque fois qu’il avait embrassé une femme, elle lui était resté indifférente. Même Egnirys, en réalité. Avec Baal…tout cela était différent. Son lien fraternel avec lui était tel que l’embrasser ainsi ne lui semblait pas si…horrible. Il avait plus l’impression de combler un manque, en réalité. Cette sensation nouvelle l’emplissait de satisfaction et de bonheur, et pourtant, il aurait pu nier qu’il puisse s’agir d’amour, au sens où l’on pouvait l’entendre. Non, c’était plus une manifestation de son affection fraternelle…à moins que Bélial ne se soit trompé sur toute la ligne.
Cette pensée de pouvoir s’être trompé le ramena à la réalité et il s’arracha violemment aux lèvres de son frère, le lâchant totalement.
Il regarda avec une mine effarée, comme s’ill venait de le blesser. Il baissa rapidement les yeux, gêné. Pour la toute première fois de sa vie, Bélial sentit ses joues rougir. Décidemment, Baal devait avoir vu toutes les facettes que l’on pouvait ignorer de Bélial ! Il allait être le seul à l’avoir vu un jour rougir.

-Je…pardon, Baal, je suis désolé, je n’aurais pas du…tu dois trouver ça répugnant…pardonne-moi, encore une fois, j’ai du te blesser, je suis désolé…



[J'ai envie de dire...ras la derrière des doubles posts, j'vais te bousiller les yeux, je sens XD J'arrive pas à racourcir, c'est plus fort que moi^^ Pardon^^]
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeMar 10 Fév - 1:17

Baal faisait de son mieux pour garder un visage impassible. Pourtant la douleur était toujours bien présente; quelque peu diminuée par l’action de Vlad certes, mais toujours bien là. Le jeune vampire serrait avec force les draps dans ses doigts, tentant de fermer complètement son visage à quelconque sentiment.
Il ne voulait pas le montrer, mais il avait été plus que rassuré par l’expression surprise de son frère. Cela montrait qu’il avait touché un point sensible et que donc il avait réussit à briser la barrière de froideur de son grand père. Cela l’avait rassuré à un tel point qu’une lueur d’espoir avait germé dans son esprit. Peut-être y arriveraient ils finalement ? Lui et son frère.
La douleur du aux ongles de son frère qui s’enfonçaient dans ses poignets ne lui faisait pas grand chose comparé au reste de la souffrance qu’il ressentait. Car les picotements insupportables continuaient de lui déchirer le torse ainsi que les poumons. Son visage pâle encore davantage qu’à l’accoutumé était de plus creusé de cernes profondes. Pourtant, sa beauté restait presque intact, semblable à celle d’un ange. On aurait pu vraiment dire que Baal était le digne représentant des Sang Pur par son physique : éternellement jeune. Même si cela ne lui plaisait pas vraiment.


-Définitivement, vous êtes irrécupérables, tous les deux ! Regardez-vous ! Ce n’est franchement pas digne de deux vampires issus de la plus grande famille de sang pur ! Vous avez cédé à des sentiments…ridicules, d’une niaiserie à faire peur ! Ca vous sert à quoi ? Quel intérêt avez-vous à vous aimer autant ? Même avec la meilleure volonté du monde, je n’ai jamais réussis à avoir la moindre compassion pour l’un de vous deux ! Le mieux que j’ai réussis à faire, c’est avoir de l’intérêt pour Bélial, et ce simplement parce qu’il pouvait m’être utile !

Un sourire fendit le visage de Baal tandis que ses yeux se réduisaient à demi, amusés. Oui, il sentait que son grand père cedait à la colère de son incompréhension et il était sûr que Bélial le comprenait également. Le jeune vampire eut une pensée pour son frère; il espérait que celui ci saisisse sa chance.
Conscient que ne pas répondre accentuerai encore davantage le doute de son grand père, Baal se tut, attendant patiemment la suite, toujours ce sourire sur les lèvres.


-Avant ta naissance, il était…du même tempérament que le mien, d’une cruauté sans pareille, il approuvait tous mes dires, et je savais déjà que je ferais de lui mon héritier au sénat…tout se serait bien déroulé si toi, misérable vermine, tu n’étais pas venu fourrer ton nez dans mes affaires ! Ta venue l’a…transformer. S’il était toujours le même lorsque tu étais loin de lui, il débordait d’affection à la simple énonciation de ton nom ! On voyait ses prunelles briller d’une lueur heureuse écœurante ! Ca me sidère, c’est répugnant ! Quel imbécile…il aurait pu rester le même et être indifférent à ta présence ! Il aurait même pu te haïr, ça n’en aurait été que plus amusant ! Vous voir vous entre tuer m’aurait diverti, au moins !

Cette fois, Baal ne put gâcher sa surprise. Mais était ce vraiment de la surprise ? Plutôt une heureuse surprise. Le sourire de Baal s’agrandit davantage alors qu’il fermait les yeux et que des larmes de joie se mettaient à perler au coin des ses cils.
Son frère l’avait donc tant aimé, c’était donc vrai. Baal se sentait envahi d’une volonté hors du commun, d’une joie tellement immense qu’elle aurait pu exploser. Il aurait à présent pu crier au monde entier à quel point il était rassuré.
Oui, car pendant quelques jours, il avait cru que son frère ne l’aimait plus, ne l’avait jamais aimé, que ce n’était qu’une illusion qu’il s’était forgé de toute pièce pour ne pas avoir la sensation d’être seul au monde.
Baal vit à peine son grand père grimacer fortement, à vrai dire, à présent il se sentait envahi d’un sentiment tellement puissant qu’il ne songeait plus qu’à cette pensée.


-Ton frère m’agace…il parle trop, et surtout pour ne rien dire ! D’après lui, je suis incapable de briser ce lien qui vous unit…hum…peut-être, mais je peux le fragiliser, ou même…le rendre totalement inutile ! C’est vrai, ce lien qui vous unie vous sera totalement inutile lorsque j’aurais tué l’un de vous deux…

Cette fois le sourire de Baal s’effaça et ses yeux se rouvrirent avec force. Il tourna son regard de braise sur son grand père d’un air de dire que si il touchait à la vie de son grand frère, Baal n’hésiterait pas à le dévorer sur le champ. Encore une fois son côté animal resurgissait à grande vitesse. Et puis, de toute façon, pourquoi le contrer ? Il n’était que la seule chose qui l’avait permis d’être lui même. Il était un animal, c’était sûr et il ne pourrait changer d’un claquement de doigt.
Un sourire diabolique apparut sur les lèvres de son frère et Baal vit avec un des yeux écarquillés le vampire lui tourner violemment le poignet. Le jeune Sang Pur se retourna sur le ventre en tenant son poignet en gémissant fortement et tremblant de tout son être.
La douleur était forte mais pas insurmontable. Malheureusement, sa faiblesse encore bien présente l’empêchait de se mouvoir plus.


-Ton frère vient de me donner une idée ! Je vais expérimenter une nouvelle façon de faire…le seul problème, c’est que je ne pourrais faire cela qu’une seule fois…tant pis, ça sera quand même amusant…je réduirais à néant cet amour stupide qui vous unis…vous êtes vraiment ridicules, tous les deux…vous vous aimez tellement qu’on ne dirait pas de la fraternité mais autre chose ! Si tu entendais ses pensées, parfois, Baal…on ne dirait pas qu’il te considère comme son frère mais plutôt comme sa femme ou sa fiancée ! Ouh ! Mais c’est qu’il n’apprécie pas que je dise ça, en plus !

Les yeux de Baal s’ouvrirent immensément mais pas à cause de la douleur mais surtout à cause d’un mélange entre la surprise et le gêne. Il sentit le sang lui monter au joue et heureusement que son grand père ne le voyait pas à cet instant.
Oui, lui aussi y avait réfléchi. Mais à chaque fois, il ne trouvait aucune réponse, aucune solution ou même aucune signification à cet amour qu’il portait à son frère. Etait-ce donc vraiment un amour avec un grand A ? Parfois, il se demandait.
Il avait plusieurs fois voulu s’enfuir et quitter ce frère qui le faisait souffrir mais à chaque fois son corps en décidait autrement. Il était attiré par son frère, c’était clair. Il ne pouvait pas se passer de lui. C’était une véritable drogue.
Dés que le moindre soupçon le prenait, il fallait qu’il aille voir si son frère allait bien. C’était pour ça aussi qu’il n’avait aucune douleur en se faisant maltraité par son frère. Parce qu’il l’aimait plus que tout.


-Tous les deux vous m’agacez à un point…tu n’imagines même pas ! Bien…où est ce qu’il a bien pu le ranger ?

Baal ne voyait pas ce que faisait son grand père mais il se doutait bien de quel en était la nature. Il percevait les sons plus que n’importe quel vampire ou humain. Des bruissements de feuilles éparpillées et jetées aux quatre vents, des remues ménages sans précédents, des ouvertures et des fermetures de tiroirs.
Une goutte de sueur du à l’angoisse grandissante d’une personne qui ne comprend pas ce qui se passe vint perler sur son front blanc. Baal tournaient les yeux au maximum pour tenter ne serait ce qu’apercevoir la silhouette de son grand père. Mais rien n’y faisait.
Un silence soudain s’abattit sur la salle et le jeune vampire sentit son coeur battre à toute vitesse sans qu’il sache pourquoi.


-C’est ironique…ton frère range ses affaires dans des endroits tellement évidents que je n’y pense pas…je me torture l’esprit inutilement…alors, voyons voir quel effet ça a sur toi…

Le bruit qui retentit alors suffit à faire frissonner Baal dont le visage s’était tordu dans une expression d’apréhension profonde. Ce son, il le reconnaîtrait entre mille. Pourtant, il n’osait pas tourner la tête, comme apeuré.
Il sentit les doigts de son frère parcourir son dos de nacre et il rentra par réflexe les épaules en fermant les yeux et se mordant les lèvres.


-Tu sais déjà ce qui t’attends, n’est ce pas, Baal ? Et cette fois-ci, ton frère ne peut rien pour toi…comment vas-tu faire pour t’en sortir, hin ?

C’était une très bonne question et Baal n’en avait pas la réponse. Le vampire fit tout son possible pour se détendre et se calmer. Son coeur battait à tout rompre et il n’arrivait pas à freiner ses battements. Oh que oui, il le savait ce qui l’attendait. Mais que pouvait il faire ? Son frère était son dernier rempart.
Baal poussa un hurlement de douleur à moitié étouffé par le drap du lit qu’il se força à mordre avec force. Il sentit des picotements caractéristiques envahirent tout son dos avec une telle force qu’il sentit sa conscience vaciller un instant. Mais il devait tenir, il le devait pour son frère, pour Bélial.
Un deuxième coup lui cingla de nouveau la peau du dos et Baal tenta de nouveau de retenir son hurlement dans le tissu. Les draps commençaient à se tâcher de son sang si pur qui avait le don de faire tourner la tête à n’importe quel vampire.
Les coups continuèrent de s’enchaîner de plus en plus et à chaque fois, Baal percevait le rire de Vlad avec la voix de Bélial ce qui l’irritait davantage. Mais il ne disait rien, attendant. Après tout que pouvait il faire d’autre ?
Mais ce fut le hurlement de son frère qui le blessa encore plus. Ses yeux s’ouvrirent démesurément tandis qu’il entrouvrait les mâchoires de stupeur. Grâce à une force animée de son anxiété, il tourna la tête vers le corps de son frère qui s’était agenouillé sur le sol en se tenant la tête et en hurlant puissamment. Il n’eut pas le temps d’en voir plus.
Une onde de pouvoir traversa la pièce, détruisant les quelques fenêtres restées intactes et heurta le corps de Baal de plein fouet. Le choc le cogna tellement le crâne qu’il perdit connaissance presque immédiatement. Il murmura le prénom de son frère avant de disparaître dans les ténèbres.


-Baal…Baal, je t’en pris, répond-moi !

Baal ouvrit lentement les paupières tout en papillonnant des cils comme si il avait du mal à revenir à lui. En voyant le visage de son frère au dessus de lui, ces yeux cendrés si caractéristiques, il eut un sourire et voulut tendre la main vers le visage de son frère. Tremblante, celle ci finit par réussir à atteindre la joue de son frère et la main si frèle de Baal caressa la peau de Bélial avec affection.

“Ca faisait... longtemps... Comment va tu ?...”

Mais la plaisanterie ne sembla pas atteindre Bélial qui le serra dans ses bras en lui parlant doucement et caressant ses cheveux blancs.

-Baal, je suis tellement désolé…tellement désolé…je ne voulais pas, pardon, pardonne-moi, tout est ma faute, je t’ai mis en danger, tu es blessé, et tout est ma faute…si seulement j’étais plus fort, plus puissant, je pourrais réellement te protéger…mais je ne fais que te mettre en danger…je suis tellement désolé, Baal…Toutes les excuses du monde ne suffiront pas à te dire réellement à quel point je m’en veux ! J’aurais du te le dire, je sais…j’aurais du te dire qu’il n’était pas réellement mort mais…j’avais honte, tellement honte, je ne voulais pas que tu vois ton frère comme un faible, parce que ma faiblesse a été de ne pas savoir résister au moment où j’aurais du…J’avais peur que tu me fuis en sachant que grand père avait prit possession de mon esprit…
“Chut...”


Baal déposa son index sur les lèvres de son frère pour l’inciter à se taire tout en continuant de lui sourire. Il aurait voulu lui dire, lui dire à quel point Bélial lui était précieux et que jamais il n’aurait pensé une seule de ces choses. Non, il aurait aidé son frère de son mieux, il ne l’aurait jamais abandonné malgré ses sentiments animaux; Bélial passait au dessus de tout.
Certes il était déçu que celui ci ne lui en ai pas parlé avant. Mais il le comprenait. Il était juste troublé que son frère pense tant de chose si négative que lui n’aurait jamais imaginé.
Il sentit la pression de son frère contre lui se reserrer davantage et il toussota un instant.


-Tu as été blessé par ma faute…je sais que je suis impardonnable…je n’ai jamais su te dire à quel point je t’aime, Baal, à quel point tu comptes pour moi…tu es la seule personne en ce monde que j’ai jamais aimé. Je n’ai jamais éprouvé la moindre compassion pour nos parents, ni même pour grand père…il n’y avait que toi qui compte à mes yeux, tu es le seul, le seul à me comprendre, à m’accepter tel que je suis, à accepter ma folie et à toujours m’aimer…je pourrais te donner tout l’amour que je suis capable de donner, ça ne serait pas suffisant pour combler la dette que j’ai envers toi, Baal…je te dois tout…tout…te perdre serait pour moi une déchirure bien plus douloureuse que la pus horrible des tortures…

Là, Baal ne su quoi dire. Sa bouche se tordit en une moue horriblement gênée tandis qu’il détournait les yeux et que le sang lui montait de nouveau aux joues.
Se sentait il gêné parce que c’était son frère qui lui disait ça ou parce que c’était Bélial ? Non. Après tout, il se fichait si Bélial était son frère ou non. Peu importait pour lui. Il l’aimait. C’était tout.
Baal sentit son frère se défaire de lui et il eut un instant de frayeur. Mais son frère plongea un regard si pur et si troublé que Baal s’en sentit rassuré d’un point de vue. Les mains glacées de Bélial caressèrent ses joues minces et Baal ferma un instant les yeux pour goûter à ce contact si doux. Cela faisait tellement longtemps que son frère ne lui avait pas montré des marques d’affections si intenses.
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeMar 10 Fév - 1:17

- Plus jamais, tu m’entends ? Plus jamais je ne le laisserais te faire du mal…je ne veux plus qu’il soit susceptible de te blesser…il ne te touchera plus, je te le promets…je t’aime trop pour le laisser te tuer, Baal…s’il y a une personne qui a le droit de te tuer…c’est moi, et je ne peux l’accepter…je te veux pour moi seul, Baal…tu m’appartiens, et même si c’est égoïste, plus personne ne te touchera jamais…

Baal rouvrit les yeux lentement mais son sourire disparut un instant. Il venait d’y songer à présent. Aido ? Comment allait il lui expliqué pour Aido. Il ne savait pas vraiment si il l’aimait d’ailleurs ce jeune garçon semblait lui aussi assez perdu à ce niveau là. Et Baal était persuadé qu’il préférerait une jeune fille au teint rose qu’un Sang Pur maladif.
Et Yuki ? Comment allait il...
Les paroles de Baal stoppèrent immédiatement quand il vit le visage de Bélial se rapprocher de plus en plus du sien. Le sang monta à ses joues à une vitesse telle que sa peau diaphane se retrouva rouge presque vif tandis que ses yeux s’écarquillaient. Son coeur se mit à battre à cent à l’heure et sans qu’il sache pourquoi il entrouvrit ses lèvres comme si son corps parlait de lui même.
Oui, il ne le redoutait pas au contraire. Son angoisse bien que immorale c’était que son frère ne rebrousse chemin au dernier moment. Un soupir incontrôlé, mélange entre un soupir d’extase et d’angoisse s’échappa de ses lèvres juste avant que les lèvres de Bélial ne touchent les siennes.
Baal ferma les yeux à demi, comme si il voulait toujours garder un oeil sur son frère, comme pour se prouver à lui même que non, ce n’était pas un rêve ni une illusion. Une poussée d’adrénaline envahit tout son être et c’était comme si toute sa souffrance disparaissait. Même les blessures du au fouet ne lui faisait presque plus rien. Son corps se plia presque comme si il voulait se rapprocher encore davantage de son frère mais que le peu de morale qu’il avait l’en empêchait. Ou alors avait il peur de brusquer son frère.
Bélial s’écarta d’un coup violemment de Baal et celui ci resta tout confus. Mais un sourire vint éffleurer ses lèvres en voyant son frère rosir et éviter son regard. Son frère rougissait. Bélial, le Sang Pur sans pitié, rougissait au contact de Baal et celui ci aurait éclaté de rire si la situation avait été différente.


-Je…pardon, Baal, je suis désolé, je n’aurais pas du…tu dois trouver ça répugnant…pardonne-moi, encore une fois, j’ai du te blesser, je suis désolé…

Baal ne le laissa pas finir et porta sa main au visage de son frère tout en continuant de sourire et le caressa délicatement. Il ne savait pas vraiment quoi lui dire pour le rassurer. Pourtant beaucoup de choses qu’il aurait voulu dire à son frère, comme ses sentiments, restaient bloqués dans sa gorge.
Alors, désemparé, il plongea son regard d’or dans ceux de son frère.


“Jamais... Jamais tu ne pourras me dégoûter Bélial... Je t’aime... Je t’aime plus que tout et... tu es tout pour moi... Tu pourras me faire ce que tu veux pour me faire fuir... Je serai toujours là pour toi... Tu devrais pourtant me haïr Bélial car je suis celui qui ressemble le plus à grand père physiquement... Comme quoi... On se complète, n’est-ce pas ?”

Un rire étouffé vint secoué la poitrine frêle du jeune vampire tandis qu’il portait de nouveau ses doigts au visage de son frère, le redessinant de ses doigts fin. Puis, il s’avança de nouveau et effleura de ses lèvres celles de Bélial comme si il avait peur de le brusquer. Puis, il déposa plusieurs baisers sur la joue de son frère descendant au fur et à mesure sur son menton et sa gorge.
Oui, c’était immoral ce qu’il faisait mais il aimait ça et un animal ne va pas à l’encontre de ce qui lui fait plaisir. Un animal, un loup n’a pas de moral, rien.
Baal continua ainsi posant ses mains frêles et tremblantes sur la poitrine de son frère, écartant doucement le col de sa chemise, toujours avec une infinie douceur, comme si il avait peur de le blesser par ses actes. Mais après tout, c'était Bélial qui avait commencé il ne faisait que attraper la perche qu'il lui avait tendu.
Baal ouvrit alors délicatement la chemise sombre de son frère, caressant sa peau aussi pâle que la sienne tandis que son corps tout entier se tendait vers son grand frère. Il voulait être à lui, rien qu'à lui. Et ce n'était pas des scrupules.



[Je sais ça fait pas avancer les choses mais j’avais pas d’idées... -_-
Double post !!! WOUHOU !!! XD]
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeMer 11 Fév - 20:35

Bélial grimaça légèrement en sentant la main de son frère sur sa joue, s’attendant à ce que celui-ci le gifle, ou le griffe. Ce n’était pas la douleur, qu’il redoutait, mais plutôt la blessure qu’il avait pu infliger à son frère en agissant ainsi. Après tout, ils étaient frères, et étaient tous les deux des hommes…il s’agissait d’un double péché aux yeux de n’importe qui…Bélial ne voulait pas forcer son frère à endurer ça, il ne voulait pas le voir souffrir pour avoir satisfait son affection malsaine et étrange…Mais Bélial ne savait comment montrer son amour à Baal…il n’en connaissait même pas l’étendue, en réalité…il affirmait l’adorer, l’aimer plus que tout…mais peut-être était-ce encore plus puissant ? Peut-être ignorait-il tout simplement l’ampleur de son amour…Ses pensées se bousculaient dans son esprit, d’autant qu’il se sentait déstabilisé depuis qu’il avait reprit le contrôle sur Vlad. Celui-ci semblait…assommé. Aussi assommé qu’un esprit pouvait l’être, bien sûr. Mais Bélial n’entendait plus sa voix, il percevait juste sa présence.

Sentant que Baal avait simplement posé sa main sur sa joue pour la caresser, Bélial releva timidement les yeux vers lui, les prunelles dorés de son frère le fixant avec tendresse, presqu’intimidantes.
Pourquoi Bélial avait-il l’air si vulnérable en présence de son frère ? Comme si celui-ci pouvait cerner tout son être, toute sa personne, en deviner chaque aspect…Bélial se sentait dénué de tous pouvoirs lorsque Baal le regardait ainsi. Non, même, il se sentait libéré de ce poids écrasant qu’était son pouvoir…il n’en voyait plus l’utilité, comme s’il s’était débarrassé d’un fardeau trop lourd à porter. C’était comme si Baal savait l’aider à porter cette douleur qu’il portait en lui. Bélial resta longtemps sans voix, incapable de détacher son regard de celui de son frère, tant celui-ci l’hypnotisait. Il ouvrit la bouche pour parler, mais Baal fut le plus rapide.


“Jamais... Jamais tu ne pourras me dégoûter Bélial... Je t’aime... Je t’aime plus que tout et... tu es tout pour moi... Tu pourras me faire ce que tu veux pour me faire fuir... Je serai toujours là pour toi... Tu devrais pourtant me haïr Bélial car je suis celui qui ressemble le plus à grand père physiquement... Comme quoi... On se complète, n’est-ce pas ?”

Le visage de Bélial se détendit, et il parvint, au prix d’un grand effort, à afficher un sourire plus sincère que jamais à son frère. Un sourire qui pour une fois ne provoquait pas une vague de frissons désagréables, un sourire empreint d’une grande tristesse et d’une infinie tendresse…un sourire qui lui était totalement étranger, en réalité.

Il restait néanmoins une trace de sa cruauté et de son insensibilité sur son visage…ses yeux. Il ne parvenait pas à afficher le moindre sentiment par ses prunelles, elles semblaient éternellement fermées à toute forme d’émotion. C’est donc avec son éternelle froideur que Bélial regardait son frère. Il ne se voulait pas blessant, au contraire, mais il ne pouvait faire mieux.
Il crispa ses poings autour des draps froissés de son lit, les dents serrés. Il secoua négativement la tête, faisant voler ses mèches argentées devant ses yeux.

-Ne me demande pas de faire une chose que j’ignore, Baal…et dont je sis totalement incapable. Même avec la meilleure volonté du monde, je ne pourrais te haïr, même en me fermant définitivement à toute forme de sentiment, je peux nier ce que mon cœur me dit. Tu peux m’apparaître sous n’importe quelle apparence, tu restes Baal, c’est toi que j’aime, toi tout entier et non pas une apparence physique dont je n’ai que faire…je me fiche totalement du visage que tu peux arborer, tu restes le même…ta ressemblance avec grand père, je ne parviens même pas à la sentir…tu es tellement différent de lui…

Bélial baissa les yeux, conscient qu’il n’y avait qu’une seule personne ici qui ressemble vraiment à Vlad…lui-même. C’était lui qui l’avait suivit pendant plus de 500 ans, lui qui avait cédé et qui était encore trop faible pour lui résister.

-Tu lui ressembles bien moins que moi…nous avons beaucoup moins de ressemblances physiques…mais mes yeux suffisent à trahir mes origines…je ne vaut guère plus que lui, en réalité ! Il nous a tout deux fait souffrir, mais…je ne peux nier que je prend moi-même un plaisir fou à torturer les humains…j’ai été élevé par grand père dans une haine totale et constante des humains, je l’ai suivis, je l’ai même admiré…c’est moi le lâche qui reproduit ses crimes…s’il y aune personne haïssable ici, c’est moi, pas toi…

Baal ne sembla même pas l’écouter et s’approcha de Bélial. Celui-ci se raidit, fronçant les sourcils. Il se figea instinctivement lorsqu’il sentit les lèvres de son frère effleurer les siennes. Il ne comprenait décidemment plus rien. Lui qui croyait avoir blessé son frère…celui-ci semblait l’inciter à continuer. Etait-ce réellement cela qu’il souhaitait ? Et Bélial…n’avait-il pas agit sur un simple coup de tête, sur une simple pulsion ? Le rythme de son cœur continuant de s’accélérer et son envie fulgurante de répondre aux baisers de Baal lui fit comprendre que non, il n’avait pas agit sur une pulsion…il avait réellement envie de cela, il avait besoin de l’étreinte de son frère. Son amour pour son frère était-il donc si fort qu’il le désirait autant ? Pourtant conscient que cela allait à l’encontre de bon nombre de lois morales, Bélial ne pouvait repousser ce désir, cette envie qu’il avait de rendre sa tendresse à son frère.
Cependant, il resta figé, frissonnant légèrement lorsque Baal redessina le contour de sa mâchoire avec ses lèvres, embrassant délicatement sa joue, son menton. Les yeux agrandit de terreur, Bélial ne savait quoi faire. Pour la première fois de sa vie, il avait réellement peur, il ne savait comment réagir, ce qui le troublait atrocement. Il fallait qu’il se ressaisisse, avant que son frère ne se pose vraiment des questions.
Pourquoi se sentait-il si troublé lorsque Baal posait les mains sur lui ? Et quel était ce vague sentiment heureux qui l’envahissait ?
Baal commença à écarter les pans du col de sa chemise, la déboutonnant peu à peu, tout en caressant son torse. Bien que toujours légèrement apeuré, Bélial ne bougea pas d’un doigt. Il le savait, il fallait qu’il se ressaisisse, ça ne lui ressemblait pas d’être ainsi inutilement paniqué. Lui qui était d’un tempérament pourtant si calme, si serein, il cédait à la panique pour une raison totalement futile. Après tout, si son frère le désirait aussi…pourquoi avait-il autant envie de fuir ? La lâcheté n’était pas dans ses habitudes, il préférait affronter les choses que de les fuir, mais cette fois-ci, les choses étaient différentes.
Ne risquait-il pas de blesser son frère ? Tant de questions se posaient à lui, sans qu’il n’y trouve la moindre réponse.
Bélial déglutit difficilement, tandis que Baal continuait de retirer sa chemise, tout en caressant le torse du sang pur avec une infinie douceur. Bélial ferma les yeux un instant, appréciant les caresses de son frère comme s’il les découvrait pour la première fois.
Baal ne se rendait peut-être pas compte qu’il faisait subir à son frère une véritable torture…celui-ci était partagé entre l’envie de laisser aller ses sentiments, et celle de repousser Baal en lui faisant comprendre que rien de tout cela ne devait avoir lieu entre eux…mais c’aurait été se mentir à lui-même, et ça, Bélial ne pouvait le tolérer. S’il pouvait mentir à n’importe qui, il ne pouvait se mentir à lui-même.
Sa main se leva d’elle-même, sans qu’il ne lui en donne l’ordre et agrippa un des poignets de Baal. Réagissant à une vitesse ahurissante, Bélial se jeta sur son frère et le plaqua contre le lit, son visage à seulement quelques centimètres du sien. Ses yeux luisaient d’un éclat glacial, mais on sentait son anxiété, malgré tout.

-Es-tu réellement sûr de ce que tu veux, Baal ? Je ne voudrais te forcer en rien, tu sais…je comprendrais parfaitement que tu ne veuilles pas…mais je t’en pris, sois sincère avec moi, je ne voudrais pas que tu te sentes forcé, sous prétexte que j’ai une vision très…spéciale de l’amour que je te porte…

Bélial porta une main au visage de Baal et le caressa doucement, hésitant à l’embrasser de nouveau. Pourtant, il en avait envie, il avait plus que jamais envie de sentir les lèvres de son frère contre les siennes, le désirant ardemment, lui tout entier. Ses pensées égoïstes ne le choquèrent nullement, il s’estimait en droit de garder ainsi jalousement son frère.

-Je sais que…nous n’avons pas le droit de faire ça, nous sommes frères, c’est totalement immoral…mais je n’ai que faire de la morale, je ne peux renier mes sentiments…pardonne-moi de t’infliger cela…

Bélial se pencha et embrassa délicatement les lèvres de Baal, les effleurant seulement, timidement, puis, prenant de l’assurance, il l’embrassa avec plus de passion et de tendresse.
Etait-il possible de voir un être aussi dénué de scrupules, aussi fou, aussi cruel…faire preuve d’autant d’amour et de gentillesse ? La fatigue, la peur de faire du mal à son frère et l’amour démesuré qu’il lui portait l’avait totalement transformé….Même si Bélial savait très bien qu’une fois sortit de sa chambre, il serait redevenu le même être insensible et hermétique à toute forme de sentiments. Bélial chassa cette pensée de son esprit, ne se focalisant que sur une seule chose, son frère. Il noua les doigts de l’une de ses mains autour de ceux de Baal, son autre main caressant doucement le torse de son frère. Bélial ignorait comment faire pour ne pas brusquer ni blesser son frère…à vrai dire, il n’avait pas réellement envisagé la chose comme elle était en train de se dérouler. Il ne lui était même jamais venu à l’idée de se retrouver dans cette posture avec un son frère, un jour. De toute façon…comment aurait-il pu envisager d’être dans cette situation, en ne l’ayant jamais vécu ? Il y a quelque temps, cela lui aurait parut totalement ridicule et inenvisageable !
Détachant presqu’à regrets ses lèvres de celles de son frère, Bélial se redressa un peu pour le regarder.

-Si tu es prêt à péché avec moi…alors allons-y…nous sommes tous voués à l’Enfer, de toutes façons, si tu es à mes côtés, peut-être cet enfer sera-t-il moins brûlant…pourquoi devrions-nous aller à l’encontre de nos sentiments… ? Ou du moins, pourquoi devrais-je refuser de te donne l’amour que je te dois…

Inévitablement, Bélial ne put contenir plus longtemps ce qu’il désirait vraiment. Les doigts de sa main gauche qui enserraient ceux de Baal resserrèrent leur étreinte, tandis que son autre main glissait vers le pantalon de l’uniforme de Baal. Tandis qu’il reprenait ses baiser incessant sur les lèvres de son frère, glissant parfois sur son menton, sa mâchoire et son cou, Bélial commençait lentement à retirer le pantalon de Baal, plus sûr de lui, à présent.
Que pouvait-il faire d’autre ? Il ne pouvait plus reculer, à présent, il avait commencé, et il savait que s’il renonçait, il décevrait Baal.

Sa deuxième main lâcha celle de Baal, descendant sur son dos, caressant doucement sa colonne vertébrale.

Bélial se figea alors, cessant d’embrasser son frère. Il se redressa vivement et regarda sa main en fronçant les sourcils. Ce qu’il avait sentit sur le dos de Baal ne l’avait pas trompé…sa main était enduite de sang. Les coups de fouet donnés par Vlad semblaient avoir profondément entaillés sa peau, car Baal continuait à saigner, faiblement certes, mais il saignait tout de même, ce qui était loin d’être bon, vu la maladie qui lui rongeait le corps.

-Je suis désolé, Baal…j’oubliais que tu as été blessé, tout à l’heure…tu préfères certainement que je nettoie au moins tes plaises…tu sembles affaiblis et…

Bélial ne finit pas sa phrase et se mordit violemment la lèvre, si bien qu’elle se mit à saigner. Inconsciemment, il cherchait à repousser l’échéance plus loin, ayant trop peur de faire du mal à Baal. Mais d’un autre côté, il avait tellement envie…son frère l’avait accepté, son frère était d’accord, lui aussi le voulait…il ne pouvait plus reculer.

-Je sais, tu vas me dire que je passe mon temps à éviter ce que nous sommes en train de faire…je fais preuve d’une lâcheté accablante…

Bélial tourna un regard déterminé vers son frère.

-Mais je crois que nous ne pouvons plus reculer…


Dernière édition par Bélial Vacaresco le Jeu 12 Fév - 12:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeMer 11 Fév - 20:35

Bélial arracha purement et simplement le pantalon de Baal qu’il envoya valser à l’autre bout la pièce. Un sourire se dessina sur ses lèvres minces.

-Désolé...mais tu sais très bien que la délicatesse ne fait pas partie de mes qualités premières!

Bélial se jeta à nouveaux sur les lèvres tant aimées de son jeune frère. Il n’était plus prit du moindre remord, ni du moindre scrupule. Ce qu’il faisait, à ses yeux et peut-être aussi aux yeux de son frère n’était nullement contre-nature…il trouvait cela normal, presque. Ne sachant comme lui montrer son affection, Bélial ne connaissait aucune mesure et agissait comme bon lui semblait, et il lui semblait que sa décision était finalement la bonne.
Il s’arracha à nouveau aux lèvres de son frère.

-Je t’en pris, Baal…dis-moi si je te fais mal…je ne veux pas te briser…tu es la seule personne envers qui je n’ai pas la moindre pensée meurtrière, alors dis-moi si jamais je te fais du mal…

Bélial était parfaitement conscient qu’en mille ans, il avait fait plus de mal qu’il n’était possible d’en faire à son frère. Il savait qu’il ne pourrait jamais se rattraper. Il se pencha à l’oreille de Baal, murmurant d’une voix si basse qu’elle était pratiquement inaudible, mais il savait que son frère l’entendrait très distinctement.

-Si ces mots peuvent suffire à t’apaiser, je veux que tu saches Baal, que je t’aime, et que tu es la seule personne que j’ai jamais aimé…même si je semble totalement différent ce soir, je suis tout à fait sincère…

Il se redressa un peu, contemplant avec envie le visage si pur de son jeune frère.

-Je ne saurais te redire deux fois les même mots…c’est au dessus de mes forces, alors garde-les en mémoire, s’il te plaît.

Bélial se pencha vers son frère et l’embrassa à nouveau avec tendresse.




[Désolé, j'fais absolument pas avancer l'histoire, mais je sais pas quoi ajouter d'autre XD C'est pas si facile finalement de jouer Bélial "gentil" ^^]
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeJeu 12 Fév - 23:12

En voyant le sourire de son frère, Baal avait sentit une chaleur nouvelle envahir son coeur et son sourire s’élargit encore davantage. C’était depuis plusieurs siècles que son frère ne lui avait pas montré un sourire si magnifique, un sourire si paisible.
Ce sourire était timide, hésitant comme si le visage de son Bélial avait perdu cette habitude mais Baal ne le reconnaissait qu’encore plus sincère.
Et malgré ses yeux toujours aussi gris et uniforme, Baal percevait la lueur de bonté qui éclairait le regard de son frère dés qu’il retrouvait un semblant de clarté dans son esprit. Voilà pourquoi le jeune vampire acceptait la folie de son frère, du moment qu’il pouvait voir cette lueur quelques fois, tout allait bien.
Baal se sentait apaisé quand Bélial semblait lui même apaisé et vice versa. Ils s’aimaient à ce point qu’il fallait qu’ils soient en parfaite harmonie pour que tout aille bien entre eux.
Le sourire du jeune vampire s’effaça quand il vit l’angoisse sur le visage de son frère et que celui ci baissait la tête en serrant les draps. Un vent glacial envahi l’esprit de Baal qui se sentait envahi d’une angoisse impressionnante par sa puissante.


-Ne me demande pas de faire une chose que j’ignore, Baal…et dont je sis totalement incapable. Même avec la meilleure volonté du monde, je ne pourrais te haïr, même en me fermant définitivement à toute forme de sentiment, je peux nier ce que mon cœur me dit. Tu peux m’apparaître sous n’importe quelle apparence, tu restes Baal, c’est toi que j’aime, toi tout entier et non pas une apparence physique dont je n’ai que faire…je me fiche totalement du visage que tu peux arborer, tu restes le même…ta ressemblance avec grand père, je ne parviens même pas à la sentir…tu es tellement différent de lui…

Baal porta ses mains aux épaules de Bélial et tenta de lui regarder de nouveau dans les yeux pour le rassurer mais il n’en eut pas le temps que son frère continuait.

-Tu lui ressembles bien moins que moi…nous avons beaucoup moins de ressemblances physiques…mais mes yeux suffisent à trahir mes origines…je ne vaut guère plus que lui, en réalité ! Il nous a tout deux fait souffrir, mais…je ne peux nier que je prend moi-même un plaisir fou à torturer les humains…j’ai été élevé par grand père dans une haine totale et constante des humains, je l’ai suivis, je l’ai même admiré…c’est moi le lâche qui reproduit ses crimes…s’il y aune personne haïssable ici, c’est moi, pas toi…
“Ne dis pas ça... Les gens te haïssent parce qu’ils ne te connaisse pas ou plutôt... parce que tu leur montres une part haïssable de ton être ! Mais moi je sais que tu ne vaux pas ça ! Tu as un coeur, glacé peut être mais en ce moment il bat et c’est pour ma plus grande joie ! Je ne te demande pas d’être différent au contraire... reste toi même... Ne le rejettes pas, celui que tu es...”


Baal sourit pour rassurer son frère, essayant de le faire sourire de nouveau. Il voulait le revoir heureux, le voir comme il était avec lui quand Baal n’était alors qu’un enfant naïf.
Et il savait à quel point Bélial avait profité de sa naïveté mais à présent, il s’en fichait. Peu importait que Bélial lui caches des choses tant qu’il restait une part de sincérité dans ses sentiments.
Puis il l’embrassa avec douceur, comme pour ne pas le blesser et continua son petit plaisir alors que son frère restait raidie. Par la surprise ? Par la terreur ? Peu importait à Baal. Tant que Bélial ne lui donnerait pas l’ordre d’arrêter, il continuerait. Il en avait envie plus que tout au monde, plus que son coeur peut être ne pouvait en contenir...
Le geste que Baal redoutait arriva alors. Son frère lui agrippa le poignet et le jeune vampire releva un visage troublé sur lui, comme un enfant qu’on réprimanderai sans qu’il sache pourquoi.
Bélial se jeta sur son frère, le plaquant sur le lit et se retrouvant au dessus du jeune vampire. Celui ci se sentit rougir à l’extrême mais bizarrement il ne prenait pas cela comme quelque chose de négatif. Il avait cependant gardé son visage perplexe comme ne saisissant pas ce que voulait son frère.


-Es-tu réellement sûr de ce que tu veux, Baal ? Je ne voudrais te forcer en rien, tu sais…je comprendrais parfaitement que tu ne veuilles pas…mais je t’en pris, sois sincère avec moi, je ne voudrais pas que tu te sentes forcé, sous prétexte que j’ai une vision très…spéciale de l’amour que je te porte…

Un sourire germa sur les lèvres de Baal et un rire étouffé s’en échappa. Il porta sa main libre au visage de son frère et lui caressa doucement la bouche.

“Tu crois vraiment que c’est mon genre de faire quelque chose qui me déplaît ? Tu me connais mal, Bélial !”

Il lui fit un clin d’oeil taquin comme seul Baal en avait le secret tandis que Bélial portait sa main à son visage en le caressant doucement.
Ca en aurait été comique mais Baal ferma les yeux et se mit presque à ronronner au contact de Bélial mais c’était si bas que peu de personne aurait pu le percevoir.


-Je sais que…nous n’avons pas le droit de faire ça, nous sommes frères, c’est totalement immoral…mais je n’ai que faire de la morale, je ne peux renier mes sentiments…pardonne-moi de t’infliger cela…

Baal rouvrit les yeux et fixa son grand frère avec un regard boudeur comme pour lui prouver que ce qu’il disait était complètement nul et qu’il était bête.
Puis, il ferma de nouveau les yeux, attendant le baiser de son frère qui ne se fit pas tarder. Il était hésitant, comme un baiser furtif mais Bélial reprit bien vite son assurance et il l’embrassa avec un peu plus de passion ce qui fit rire intérieurement le jeune vampire.
Quand son grand frère passa ses doigts entre les siens, il se laissa faire, voir même plus. Il se laissait guider par son frère, guider par cet homme qu’il avait toujours admiré pour sa force et sa résistance, pour son assurance et ce peu d’humanité que lui n’avait plus. Il n’était plus qu’un animal voilà pourquoi de commettre cet acte avec son frère lui importait peu. Les animaux, beaucoup plus sincères que les humains, ne savent pas ce qu’est un péché, ce qui est interdit dans un amour. Quand on aime, on ne compte pas.
Baal sentit les lèvres de son frère quitter les siennes et il l’observa un instant l’air déçu.


-Si tu es prêt à péché avec moi…alors allons-y…nous sommes tous voués à l’Enfer, de toutes façons, si tu es à mes côtés, peut-être cet enfer sera-t-il moins brûlant…pourquoi devrions-nous aller à l’encontre de nos sentiments… ? Ou du moins, pourquoi devrais-je refuser de te donne l’amour que je te dois…

Baal ne répondit que par un sourire et un hochement de tête approbateur. Que pouvait il ajouter de plus ? Rien. A cet instant, les mots devenaient inutiles, complètement.
Cependant, il fut quelque peu surpris quand Bélial reprit ses baisers car il sentit la main de celui ci descendre vers son pantalon. Les joues de Baal rosirent de nouveau à un point tel qu’il n’était plus du tout pâle. Mais comme sa peau était diaphane, il était rouge écarlate.
Le Sang Pur sentit son frère retirer doucement son pantalon alors un sourire vint naître au coin de ses lèvres. C’était inadmissible qu’il ne se défende pas ? Et qu’est-ce que ça aurait changé ? Lui, était sincère. Certaines personnes faisaient semblant de se débattre pour donner encore plus de désir à leur partenaire, mais Baal n’en voyait pas l’intérêt.
Son frère s’arrêta alors soudainement et se redressa en regardant sa main couverte du sang de Baal. Celui ci le regarda presque avec désintérêt; de toute manière il ne sentait plus rien.


-Je suis désolé, Baal…j’oubliais que tu as été blessé, tout à l’heure…tu préfères certainement que je nettoie au moins tes plaises…tu sembles affaiblis et…
“Non... Je ne sens plus rien... Ca va sûrement bientôt guérir !”


Baal regardait son frère sans bouger tandis que celui ci se mordait la lèvre. Qu’est-ce qu’il avait tout à coup ? Depuis le début il ne cherchait qu’à esquiver alors Baal ferma les yeux, déçu.

“Bélial... Je ne veux pas te forcer moi non plus... Si tu ne veux pas...”
-Je sais, tu vas me dire que je passe mon temps à éviter ce que nous sommes en train de faire…je fais preuve d’une lâcheté accablante…


Le jeune vampire redressa la tête, l’air interloqué. Son frère avait un comportement tellement illogique que cela en devenait agaçant. Baal fronça un sourcil en fixant Bélial dans les yeux, tentant de lui faire comprendre une fois pour toute qu’il l’énervait à esquiver la situation.

-Mais je crois que nous ne pouvons plus reculer…

Les yeux de Baal s’écarquillèrent de surprise et il eut le réflexe de mettre son bras devant lui quand son frère eut un mouvement rapide. Celui ci arracha purement et simplement son pantalon blanc de la Night Class et l’envoya voler un peu plus loin.
Les yeux exorbités par le gêne et l’incompréhension, Baal suivit des yeux son pantalon qui se retrouvait à l’autre bout de la pièce avant de tourner son regard vers Bélial en rougissant encore davantage.


-Désolé...mais tu sais très bien que la délicatesse ne fait pas partie de mes qualités premières!

Un sourire s’épanouit sur le visage du cadet tandis qu’il fixait son frère d’un regard espiègle et qu’il passait ses bras autour du cou de Bélial.

“Ca, je vais finir par le savoir et je crois que tu ne risques pas de me le cacher !”

Bélial se jeta de nouveau sur son frère tandis que celui ci se laissait retomber sur le matelas, riant intérieurement de ses baisers. Mais Bélial s’arrêta une nouvelle fois.

-Je t’en pris, Baal…dis-moi si je te fais mal…je ne veux pas te briser…tu es la seule personne envers qui je n’ai pas la moindre pensée meurtrière, alors dis-moi si jamais je te fais du mal…

Baal fronça les sourcils et donna une claque violente sur la joue de son frère. Mais en fait elle n’était pas si violente que ça, juste assez pour remettre les pendules de Bélial à l’heure.

“Voilà ! T’as compris ? Alors arrête de faire ton gland ! J’suis pas une femmelette même si j’en ai l’air donc cesse de tourner sans arrêt autour du pot et me demander si j’ai mal ! J’suis un loup, bordel ! Je m’en fiches pas mal ! Non pas que je n’ai pas d’honneur mais c’est tout comme !”

Son frère se pencha à nouveau sur lui et lui murmura quelques mots à l’oreille d’une façon presque imperceptible mais l’ouïe canin de Baal ne le trompait pas.

-Si ces mots peuvent suffire à t’apaiser, je veux que tu saches Baal, que je t’aime, et que tu es la seule personne que j’ai jamais aimé…même si je semble totalement différent ce soir, je suis tout à fait sincère…

Un sourire sincère s’esquissa sur les lèvres de Baal tandis que quelques larmes perlaient au coin des ses yeux. Il passa ses bras autour des épaules de son frère et commença à lui retirer sa chemise.
Se hissant près de l’oreille de son frère, il la mordilla puis lui murmura doucement :


“Merci... Je t’aime moi aussi...”

Bélial se pencha de nouveau sur son frère et l’embrassa avec tendresse et passion tandis que le jeune vampire ne se rendait même pas compte qu’il était nu... ou presque.
Il s’activa à retirer la chemise de son frère, qu’il déchira par endroit en enfonçant sans le faire vraiment exprès ses ongles acérés dans le tissu.
Face à des émotions puissantes, Baal ne pouvait s’empêcher de retrouver un semblant de comportement animal que ce soit avec la rage, la tristesse, la folie... ou l’amour.
Une fois le torse de Bélial bien visible il ne put s’empêcher de le caresser longuement et avec douceur, ainsi que ses épaules musclées et tellement... sensuelles.
Il goûtait les lèvres de aîné avec cette même sensualité, comme avide de l’amour de son propre frère. Mais il n’en avait que faire de ce que pouvait penser les autres. En ce moment il n’y avait que lui et Bélial. Le monde était à eux deux et personne pas même leur grand père ne viendrait briser cette union si écoeurante mais pourtant si belle.
Baal, entre deux baisés, s’attaqua à la ceinture qui retenait le pantalon de son frère et la trancha presque net, griffant un peu le ventre de son frère qui se mit à saigner.
Sentant l’odeur du sang de Bélial le heurter violemment, il s’arrêta et saisit les épaules de son aîné pour qu’il arrête.


“Je... Pardon... Je t’ai blessé...”

Baal observa ses doigts. Au bout, ses ongles se mettaient à noircir, se changeant en griffes. Voyant cela, Baal ne put s’empêcher de se haïr. Il baissa les yeux, comme coupable et repoussa doucement son frère.

“Ca aurait été sans doute mieux... si j’avais été une jeune fille et pas un animal ni mâle ni femelle... Pardonne moi Bélial... J’aurai voulu que... tu sois fier de moi... mais... je ne suis bon qu’à ça après tout... Grand père avait raison... J’aurai du rester un prostitué toute ma vie...”




[Bon... J'ai réussi à faire un truc à peu près convenable... -_-]
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeSam 14 Fév - 18:46

La gifle de Baal déstabilisa un instant Bélial. Pourtant, il ne fut pas surprit, ou amusé. Il porta la main à sa joue et un grognement sourd s’éleva de sa gorge, tandis qu’il foudroyait son frère du regard. Même s’il s’agissait de Baal, il gardait néanmoins une certaine estime de lui-même, et ne supportait pas qu’on le gifle. Le grondement s’évanouit lorsqu’il entendit les paroles de son frère, un sourire illuminant ses lèvres.

“Voilà ! T’as compris ? Alors arrête de faire ton gland ! J’suis pas une femmelette même si j’en ai l’air donc cesse de tourner sans arrêt autour du pot et me demander si j’ai mal ! J’suis un loup, bordel ! Je m’en fiche pas mal ! Non pas que je n’ai pas d’honneur mais c’est tout comme !”

Toute colère quitta les traits de Bélial, dont les lèvres s’étirèrent d’un mince sourire. Il devait reconnaître que Baal avait raison, il passait son temps à essayer d’esquiver l’inévitable, alors que c’était inutile. Inconsciemment, il avait tellement peur de blesser Baal ou pire…que celui-ci le repousse ou ce soit moqué de lui qu’il tentait par tous les moyens d’éviter cela.

-C’est vrai, tu as raison…j’oubliais que le petit chiot sait très bien mordre…

Un ricanement moqueur s’échappa de sa gorge, alors qu’il se penchait vers Baal, pour lui murmurer ces paroles qu’il avait tant de mal à dire à haute voix. Les larmes qui perlèrent aux coins des yeux de Baal touchèrent Bélial plus qu’il ne l’aurait cru. Il n’avait pas pensé que le simple fait de prononcer ces quelques mots…suffirait à émouvoir autant son frère. Il devait reconnaître qu’en 1000 ans…il ne lui avait probablement dit que deux fois à quel point il l’aimait…ce n’était pas suffisant, c’était bien trop peu. Lui qui se consumait d’amour pour son frère, lui dont le cœur était empreint d’un amour ivre de passion pour Baal, il aurait du le lui dire maintes fois…mais il avait préféré garder ses mots pour lui, considérant que Baal n’avait pas besoin de l’entendre de sa bouche pour savoir qu’il l’aimait. Il s’était lourdement trompé, cela se voyait dans les yeux de Baal.
Celui-ci passa ses bras autour des épaules de Bélial, retirant sa chemise au passage. Bélial ne broncha pas, il n’attendait que cela, en réalité. Après tout, pourquoi condamner un amour jugé contre-nature lorsqu’il était sincère ? Bélial découvrait pour la première fois la véritable sincérité…et même s’il se sentait légèrement déstabilisé, ça n’était pas si désagréable. Il se sentait si vulnérable…comme s’il n’était plus réellement lui-même, comme chaque fois qu’il était avec Baal, mais ce soir-là, c’était bien plus fort. Jamais il ne s’était sentit si las, si vide et pourtant…si heureux. Il savait que ce qu’ils étaient en train de faire n’aurait du être, mais il n’en avait que faire, il avait si peu de morale qu’en définitive, cela ne vint même pas lui effleurer l’esprit.
Pourtant, il n’aimait pas celui qu’il était à ce moment-là. Il se savait si vulnérable…Baal pouvait faire ce qu’il voulait de lui, Bélial n’aurait pas bronché. Il aurait voulu réagir, mais son corps refusa. Il lui devait bien…même s’il appréciait assez peu d’être si faible, et surtout de le montrer à son frère.
Peut-être était-ce le fait d’être si naturel avec Baal qui le faisait paraitre si insignifiant ? Toutefois, si cela était déstabilisant, c’était tout de même apaisant. Cette fois…Bélial se sentait réellement bien. Il ne ressentait plus la moindre frustration, ni ne sentait cette violente douleur qui lui empoignait sans cesse le cœur, lui donnant la nausée. Mais cet apaisement ne venait pas seulement du fait qu’il était dans les bras de Baal…mais également parce que Vlad s’était enfin tut. Parce que Bélial avait cessé de douter de lui sans arrêt, il ne l’entendait plus. Il le savait, ça ne serait que passager, et il ne tarderait à se montrer de nouveau, mais Bélial tenait à profiter pleinement de ces quelques minutes de solitude où il pouvait enfin être lui-même, sans avoir à sans arrêt arboré ce masque de froideur qui était désormais le sien.

Les doigts de Baal sur son torse le firent frémir de plaisir et il resserra son étreinte sur son frère. Il aimait par-dessus tout les caresses tendres de Baal, bien plus que toutes celles qu’il avait pu connaître dans toute sa vie. Plus rien n’existait autour d’eux, ils étaient seuls, enfin, et les baisers qu’ils échangeaient étaient empreints d’une telle tendresse, d’un tel amour, que c’en était impressionnant. Bélial écarta délicatement les quelques mèches blanches de son frère qui lui retombait sur le visage, l’empêchant de profiter de chaque parcelle de sa peau immaculée. Quelques unes de ses propres mèches retombaient en une belle volute cendrée autour de son visage, y produisant des ombres inquiétantes. Les yeux mi-clos, Bélial étouffa un léger rire en entendant son frère émettre un son proche du ronronnement. Ce côté animal que Baal semblait parfois tant haïr, Bélial l’adorait. Cela rendait son frère plus unique qu’il ne l’était déjà. Il adorait cette facette de lui, il en serait presque venu à l’envier. Bélial répugnait plus que tous les aspects de l’humanité. Il savait pertinemment bien que peu importe ce qu’il pourrait faire…il gardait une apparence désespérément humaine, ce qui le répugnait au plus haut point. Il était fier de voir que Baal échappait à toute règle en la matière. Son caractère était bien plus proche de celui d’un loup que de celui d’un humain ou même d’un vampire. Baal pourrait penser tout ce qu’il voulait…jamais Bélial ne serait en mesure de refuser cette part de lui. Cette personnalité canine faisait partie de lui, il l’aimait tout autant qu’il aimait son frère.

Un sourire amusé s’étira sur les lèvres de Bélial lorsqu’il sentit son frère lui retirer sa ceinture. N’interrompant cependant pas ses baisers, il le laissa faire. Hermétique à la douleur après des années de tortures, il ne sentit même pas les griffes de Baal entamer sa peau. S’il sut qu’il était blessé, c’est parce qu’il sentit l’odeur âcre et suave de son sang. Cette odeur vint lui chatouiller les narines, tant elle était tentatrice. Au-delà de toutes saveurs de sang humain, le sang des sangs purs avait un parfum hors du commun…plus tentant qu’un autre. Il sentit Baal grimacer, mais n’y fit pas attention.

“Je... Pardon... Je t’ai blessé...”

Bélial se redressa légèrement, un sourire rassurant sur les lèvres.


-Je n’ai rien sentit…je suis habitué à bien pire, crois-moi. Et de toute façon, je serais guéris dans 5 minutes !

Bélial voulut de nouveau embrasser son frère, mais celui-ci le repoussa et lui tourna le dos. Une moue déçue se dessina sur le visage de Bélial, tandis qu’il se rasseyait sur le lit. Baal semblait vraiment regretter, les yeux fixés sur ses ongles qui noircissaient à vue d’œil, se changeant en griffes acérés. Avec un sourire amusé, Bélial passa ses bras autour de la taille de Baal et passa sa tête par-dessus son épaule, enfouissant son visage dans ses cheveux, humant leur parfum avec extase. Il lui embrassa délicatement l’épaule, parcourant ensuite sa clavicule de tendres baisers. S’il était capable d’une cruauté et d’un sadisme plus qu’écœurant, Bélial était aussi capable d’être tendre et aimant. Baal ne sembla même pas s’intéresser à l’étreinte de son frère, trop crispé pour ça.


“Ca aurait été sans doute mieux... si j’avais été une jeune fille et pas un animal ni mâle ni femelle... "


Avant qu’il ne poursuive, Bélial releva la tête et caressa doucement le ventre de Baal. Un ricanement rauque s’échappa de sa gorge.

-Tu n’écoutes donc jamais ce qu’on te dit, Baal ? N’as-tu donc pas entendu ce que je t’ai dis, tout à l’heure ? Je me fiche totalement de savoir que tu sois un homme, une femme, ou même un hybride entre un homme et un loup…je sais tout ça, je sais que tu souffres de ta féminité, et de ton état canin…mais ça n’affecte en rien l’amour que je te porte. Peu importe la forme que tu peux revêtir, je t’aime toujours autant. Tu es mon frère, mon seul et unique petit frère…je veux être capable de te chérir plus que la raison ne l’autorise…

Bélial mordilla tendrement l’oreille de son frère. C’était probablement le seul à s’amuser, à ce moment-là. Il titilla l’oreille de son frère du bout de sa langue, sachant pertinemment bien que cela risquait fortement de l’agacer. Qui était le plus vieux des deux ? A ce moment-là, le gamin était de loin Bélial, qui s’amusait avec des jeux enfantins et puérils.

« Pardonne-moi Bélial... J’aurai voulu que... tu sois fier de moi... »

Bélial soupira profondément. Son frère lui reprochait de ne pas l’écouter, ou de ne pas faire attention à lui…mais n’était-ce pas ce que Baal était en train de faire, à ce moment-là ?

-Tu es agaçant, Baal…tu n’as pas à souhaiter que je sois fier de toi…je l’ai toujours été. J’ai toujours été fier de toi, dans n’importe qu’elle circonstance. Quand je te rabrouais sans arrêt…ce n’était nullement parce que tu me décevais mais…je me sentais obligé d’avoir sur toi une certaine autorité. Je sais que c’est assez…étrange, mais que veux-tu, je ne connais pas la rationalité !

Bélial étouffa un rire, reprenant ses baisers sur l’épaule de Baal. Celui-ci sembla à peine l’écouter.

"Mais... je ne suis bon qu’à ça après tout... Grand père avait raison... J’aurai du rester un prostitué toute ma vie...”

Tout sourire s’estompa sur le visage de Bélial qui redressa la tête à toute vitesse. Ses yeux brillèrent un instant d’une lueur sauvage, presque animale. Ses mains se crispèrent autour de la taille de Baal. Il les retira rapidement et tourna délibérément le dos à son frère. A cet instant, il se sentait…profondément trahit. Comment son frère avait-il pu lui cacher une chose pareille ? N’étaient-ils pas sensé tout se dire ? Pensant à cela, Bélial retint à grand peine le hurlement de rage qu’il contenait. Seul un grognement et un grincement de dent s’échappèrent de sa gorge sèche. Qu’il était bête…n’avait-il pas lui aussi caché bon nombre de choses à son frère ? Il avait passé pratiquement mille ans à lui mentir…il ne pouvait exiger de son frère quelque chose qu’il ne lui donnait pas lui-même. Il devait reconnaître que les choses devaient marcher dans les deux sens. Demander à son frère de tout lui dire quand lui-même lui mentait à longueur de temps, ce n’était pas envisageable.
Bélial lui avait caché sa relation malsaine avec Egnirys, Baal avait semblé profondément déçu et choqué. Il lui avait caché ses crimes atroces pendant des années, avant que Baal ne découvre tout de lui-même.

-Ca…tu t’étais bien gardé de m’le dire, hin ! Tu avais sûrement peur que je réagisse mal…tu n’as pas tort…tu aurais eu mieux fais de te taire, Baal…

Sa voix avait perdue toute trace de tendresse et avait retrouvée son timbre glaciale et vide de toute émotion. Celui qu’il était réellement revenait à toute vitesse. Sa colère montante ne lui facilitait pas la tâche, d’autant que cette colère avait tendance à réveiller Vlad, la plupart du temps…

« Tiens qu’est ce que j’disais ! J’avais raison, comme d’habitude, tu m’diras…il n’est bon qu’à ça, de toute façon…quel gâchis, mine de rien…tss…au moins, il sait faire quelque chose de ses mains…au sens propre du terme… »

Un ricanement reptilien retentit dans l’esprit de Bélial qui tentait de garder son calme tant bien que mal.

« Je suis sûr qu’il a eu une bonne raison pour en arriver là…il devait avoir besoin d’argent…
-Ou alors il prenait vraiment son pied…saugrenu, mais envisageable, non ?
-La ferme…tu ne sais rien de lui…
-Ah oui ? Dans ce cas comment expliques-tu le fait que j’ai deviné bien avant toi ce qu’il avait pu faire en ton absence ?
-Tu as l’esprit plus tordu que le mien, je ne vois que ça !
-Tss…mais ne devrais-tu pas être content ? Tu semblais si bien partit…Et tu as affaire à un professionnel, en plus… »

Il ricana de nouveau tandis que Bélial faisait désagréablement grincer ses dents, ses poings serrés à en faire craquer ses os et blanchir ses jointures.

« Ne redis plus jamais ce genre de choses…
-Sinon quoi ? Tu me tueras ? Ouh, je suis mort de peur ! Et comment comptes-tu t’y prendre, gros malin ? »

Bélial soupira profondément. Décidemment…il détestait l’humour de mauvais gout de son grand père. Plus il lui répondrait, plus il continuerait…mais Bélial ne parvenait pas à se taire quand il entendait Vlad parler ainsi de son frère.

« Oh, et puis fais c’que tu veux ! Ce n’est pas moi qui vais me faire mon frère…alors que celui-ci est déjà passé entre les mains d’un nombre incalculable de femmes…et surtout d’hommes !"

Un grondement sonore monta de la poitrine de Bélial et il se frotta le front, comme si ce simple geste devait avoir pour effet de faire disparaitre Vlad.

-Il a tort…il ne sait pas ce qu’il dit…Moi je sais réellement qui tu es Baal…tu…tu n’aurais pas fais ça sans y être forcé, hin…

Bélial tourna son regard glacial vers son frère. Une part de lui-même se sentait profondément dégouttée d’avoir été ainsi trahit, sachant qu’il n’était pas le seul…Une moue de dégout se peignit sur ces traits, sans que Bélial ne s’en rende compte.


Dernière édition par Bélial Vacaresco le Sam 14 Fév - 21:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeSam 14 Fév - 18:47

« Moi je crois surtout qu’il compense…que veux-tu, quand on est habitué à une activité, on ne l’oublie pas de si tôt…c’est le cas pour toi, n’est ce pas…tu es incapable de te passer de hurlements humains…il s’amuse juste avec toi, et tu es trop aveugle pour le voir…que ce soit toi ou un autre, il s’en fiche ! »

-LA FERME !! Tais-toi…j’t’en pris, tais-toi…

Bélial poussa un faible gémissement avant de relever la tête vers Baal.

-Pourquoi ne me l’as-tu pas dis plus tôt ? Ca semble tellement…te blesser, tu aurais pu…m’en parler…je n’arrive pas à imaginer…que tu as osé vendre ton corps, ta personne à des inconnus…tu n’as pas le droit, Baal…tu ne peux pas…je…

Bélial secoua négativement la tête, de plus en plus en colère.

-Merde ! Pourquoi est ce que tu as fais ça ? Tu n’as donc pas pensé à ce que moi…je pouvais en penser ? Je sais que je t’ai moi-même caché bon nombre de chose mais…J’aurais tellement voulu que tu ne partes pas…si je t’avais plus écouté, tu n’aurais pas fais ça, tu n’aurais pas été obligé de faire tout ça…

Bélial ne parvenait plus à trouver ses mots, ceux-ci restant coincés dans sa gorge sans qu’il parvienne à les en extraire.

-Il peut bien dire ce qu’il veut…et toi aussi…vous avez tort…vous vous trompez lourdement. Tu n’aurais pas du rester ce que tu as été, Baal ! Pourquoi l’écouterais-tu, alors que tu me demandes sans arrêt de l’ignorer ? Hin ? Comment peux-tu dire qu’il a raison, quand tu lui assènes qu’il a tort à mon sujet ? Tu ne comprends donc pas…s’il a dit ça, c’est uniquement pour te blesser…

Bélial se jeta sur son frère, emprisonnant une nouvelle fois ses poignets dans ses mains, le plaquant contre le lit.

-Tu ne referas plus jamais ça, Baal…tu m’as compris ? Ca ne se reproduira plus, tu ne subiras plus jamais ça. Plus personne ne te touchera, je ne le permettrais plus ! Tu es à moi, Baal…à moi et à moi seul…permet-moi d’être égoïste, juste pour ça, je t’en pris…je ne veux plus que tu souffres, alors s’il te plais, ne refais plus jamais ça…

Sa colère commençait à s’estomper, à son grand étonnement. Lui qui avait d’habitude du mal à se contenir lorsque son frère faisait ou disait ce genre de choses, il s’étonna de ne s’énerver qu’après une seule personne…lui-même. C’est à lui qu’il en voulait, et se rendait coupable de ce qu’avait subit Baal.

-J’aurais du te demander ton avis, avant de te faire revivre ça…Si je m’étais contrôlé, tout à l’heure…il ne t’aurait rien dit…mais crois-tu sincèrement qu’il avait raison ? Si tu oses croire qu’il a raison dans tout ce qu’il dit, ça veut que tu approuves aussi ceci !

Bélial montra alors son bras à Baal. Celui-ci était d’un blanc cadavérique, mais il était strié d’anciennes cicatrices. Des traces de brûlures, de coupures, des innombrables coups de fouet qu’il avait reçut…Tant d'années de douleur encrées à jamais dans la peau de son bras.

-Alors…tu vois ? Il est loin d’avoir des réflexions résonnées, crois-moi !

Bélial se redressa, presqu’à regret, tant il avait encore envie des baisers de son frère. Il se rassit sur le lit et attrapa sa chemise, déchirée sur le dos.

-Si tu me l’avais dis plus tôt, je ne t’aurais pas imposé ça…je suis désolé, Baal. Je ne le referais plus, je te le promets. Je l’ai ardemment désiré, c’est vrai, et je le désire encore, mais je préfère me priver que de te forcer à te plier à ma volonté là-dessus.

Bélial se prit la tête entre les mains, plus las que jamais. Il avait tant désiré son frère, oh oui, il l’avait désiré…mais ne pouvait se permettre de lui faire revivre cette douleur, cette torture.

-Je sais bien que tu ne faisais pas ça par plaisir…je préfèrerais être sourd et aveugle que d’imaginer une seule seconde que tu as pu prendre plaisir à cela.

Posant ses pieds à terre, Bélial s’apprêta à se mettre debout. Il hésita cependant. Il mourrait d’envie de reprendre son frère dans ses bras et de reprendre leur étreinte, là où elle s’était arrêté…mais il ne pouvait se le permettre…même si, au fond de lui, il espérait plus que tout que son frère le retienne. Peut-être cèderait-il, à ce moment-là.
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeMar 24 Fév - 0:42

Qu’avait il fait ? Qu’avait il dit ? Il n’aurait pas du ! Non, il n’aurait vraiment pas du. Baal s’était retourné vers son frère, portant une main à ses lèvres et fronçant les sourcils de gêne. Pourquoi avait il dit ça ? Les mots étaient sortis tout seul. Au diable ce perpétuel désir de dire la vérité ! Cette fois il se haïssait plus que tout.
Il n’avait pas tort, son frère était déjà en train de reculer. Il avait relevé sa tête à toute vitesse et avait cessé ses gens enfantins pour adopter de nouveau cette attitude froide et ce mur de glace qui barricadait son coeur.
Baal ne bougeait plus, pétrifié, attendant la réaction de son frère face à cette horreur qu’il lui avait dit. Son sourire avait disparu et Bélial le fixait avec un regard profondément en colère mais surtout Baal sentait qu’il avait trahi sa confiance. Et bizarrement il n’arrivait plus à parler, les mots restaient coincés dans sa gorge.
Ses yeux empli de détresse tentait de faire comprendre à son frère qu’il n’y était pour rien. Qu’il ne voulait pas lui mentir.


-Ca…tu t’étais bien gardé de m’le dire, hin ! Tu avais sûrement peur que je réagisse mal…tu n’as pas tort…tu aurais eu mieux fais de te taire, Baal…

Baal baissa les yeux, honteux tout en accrochant ses doigts dans les draps. Il se mordit violemment la lèvre. Il ne supportait plus de voir ce regard empli de haine et de colère que son frère lui lançait à présent. Il avait envie de lui crever les yeux à chaque fois, de les arracher pour qu’il arrête de le regarder ainsi. Mais il ne pouvait tout bonnement pas, il en était incapable.

“Désolé... Je...”

Ses paroles s’étouffèrent dans un sanglot étouffé cependant il ne pleurait pas. Non, c’était plutôt un gémissement animal plaintif attendant avec appréhension la punition de son maître.
Le jeune vampire perçu le craquement des doigts de Bélial dont les poings étaient serrés à l’extrême. Baal osa redresser des yeux affligés sur son frère et se retourna totalement vers lui, tout penaud.


“Bélial... J’aurai voulu te le dire... Je ne voulais pas...”

Baal posa sa main froide sur celle de son frère et prit le poing de son frère entre ses petites mains frêles et squelettiques tout en plongeant son regard de chien implorant dans ceux de Bélial.
Il ne voulait pas que son frère lui en veuille, il ne voulait plus. Il l’aimait tellement ! Il ne voulait pas que son frère le haïsse de nouveau.
Son ainé soupira profondément et Baal crut que c’était à son adresse alors il lâcha les mains de son frère, tremblant légèrement de crainte des sentiments de Bélial. Il se saisit de nouveau de la main de son frère et s’activa à détendre chacun de ses doigts avec affection.


“Bélial...”
-Il a tort…il ne sait pas ce qu’il dit…Moi je sais réellement qui tu es Baal…tu…tu n’aurais pas fais ça sans y être forcé, hin…


Baal eut une étincelle de bonheur dans le regard. Son frère avait compris. Le vampire eut un léger sourire hésitant et ferma un instant les yeux, portant la main de son frère à sa joue comme un chien cherchant à ce qu’on le caresse.
Il rouvrit les yeux et sourit à son frère, plongeant son regard d’or dans les yeux froid de son frère.


“Bien sûr ! Ce... C’était la guerre, Bélial ! Il me fallait de l’argent pour mes médicaments ! Et... Je... Pa... Pardon...”

Baal s’arrêta d’expliquer en voyant l’expression qui se peignait sur le visage de son frère. Une expression de dégoût extrême tellement puissante que Baal lâcha la main de Bélial et sentit son coeur se briser.
Il était dégoûté. Eprouvait il du dégoût pour son cadet ? Avait il honte de lui ? Baal n’en pouvait plus. Ce regard... Il ne le supportait plus !


“A... Arrête ! Ne me regardes pas comme ça !!! Je t’en pris !!!”
-LA FERME !! Tais-toi…j’t’en pris, tais-toi…


Baal s’effondra sur le lit en tremblant, son corps secoué de grognement sourd comme si il tentait de retenir l’animal en lui.
La voix de son frère avait été si sèche, si emplie de rage que Baal sentit les larmes lui monter aux yeux tandis qu’il tentait de les réfreiner. Son frère le détestait il tant que ça ? La douleur était d’autant plus pénible que Baal n’en avait prit aucun plaisir. Au contraire, pendant toutes ces années il y avait été forcé et ce n’était pas de son plein gré.


-Pourquoi ne me l’as-tu pas dis plus tôt ? Ca semble tellement…te blesser, tu aurais pu…m’en parler…je n’arrive pas à imaginer…que tu as osé vendre ton corps, ta personne à des inconnus…tu n’as pas le droit, Baal…tu ne peux pas…je…
“Je... suis désolé... Pardon...”


C’était tout ce qu’il arrivait à dire à présent. Il n’arrivait pas s’expliquer. Seuls les excuses sortaient de sa gorge, comme si quelqu’un le contrôlait, le manipulait de façon à ce que son frère ne sache jamais.

-Il peut bien dire ce qu’il veut…et toi aussi…vous avez tort…vous vous trompez lourdement. Tu n’aurais pas du rester ce que tu as été, Baal ! Pourquoi l’écouterais-tu, alors que tu me demandes sans arrêt de l’ignorer ? Hein ? Comment peux-tu dire qu’il a raison, quand tu lui assènes qu’il a tort à mon sujet ? Tu ne comprends donc pas…s’il a dit ça, c’est uniquement pour te blesser…

Le jeune vampire éfféminé redressa la tête et posa son regard imbibé de larmes sur son frère. Le visage de Bélial lui était flou mais il voyait toujours cette colère qui l’entourait, qui émanait de tout son être. Dans un élan de désespoir, Baal se jeta sur son frère et se réfugia dans ses bras même si son frère ne le serra pas du tout. Au contraire, Bélial se jeta sur Baal, le plaquant contre le lit et emprisonnant ses poignets dans ses mains tremblantes de colère. Le torse de Baal subissait des soubresaut répétés du à ses pleurs incessants.

-Tu ne referas plus jamais ça, Baal…tu m’as compris ? Ca ne se reproduira plus, tu ne subiras plus jamais ça. Plus personne ne te touchera, je ne le permettrais plus ! Tu es à moi, Baal…à moi et à moi seul…permet-moi d’être égoïste, juste pour ça, je t’en pris…je ne veux plus que tu souffres, alors s’il te plais, ne refais plus jamais ça…

Les yeux de Baal s’écarquillèrent tellement la réaction de son frère l’étonnait. Il pensait que celui ci allait le réprimander pour sa faute, le frapper, le haïr. Mais non.
Etait ce donc vrai ? Son frère l’aimait donc vraiment ? Un sourire timide effleura les lèvres de Baal mais il disparu aussitôt comme si le garçon n’arrivait plus à sourire.


-J’aurais du te demander ton avis, avant de te faire revivre ça…Si je m’étais contrôlé, tout à l’heure…il ne t’aurait rien dit…mais crois-tu sincèrement qu’il avait raison ? Si tu oses croire qu’il a raison dans tout ce qu’il dit, ça veut que tu approuves aussi ceci !

Bélial lui montra ses cicatrices mais Baal ne réagit pas plus que ça. Après tout, un loup n’avait que faire de cicatrices sur la peau d’un être aimé. Il aimait son frère pour son être, pour son lui, pas pour son physique.
Son frère le lâcha et se releva, prenant sa chemise et la jetant sur son dos. Baal se redressa vivement comme apeurer. Non, son frère n’avait pas le droit de partir, pas maintenant ! Alors qu’il venait de comprendre que son frère l’aimait plus que tout !
Et si le lendemain il avait tout oublié ? Et si cette occasion, cette amour ne reviendrait jamais ? Baal ne pouvait l’accepter.


-Si tu me l’avais dis plus tôt, je ne t’aurais pas imposé ça…je suis désolé, Baal. Je ne le referais plus, je te le promets. Je l’ai ardemment désiré, c’est vrai, et je le désire encore, mais je préfère me priver que de te forcer à te plier à ma volonté là-dessus.

Mais qu’est-ce qu’il racontait ? Il ne lui avait rien imposé puisque c’était Baal qui l’avait désiré le premier. Baal ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais rien ne sortit de sa gorge tandis que son frère se tenait la tête dans les mains.

-Je sais bien que tu ne faisais pas ça par plaisir…je préfèrerais être sourd et aveugle que d’imaginer une seule seconde que tu as pu prendre plaisir à cela.

Bélial s’apprêtait à partir.

“Non ! Attends ! Ne pars pas !”

Baal s’élança sur son frère et s’accrocha à ses épaules tout en collant sa tête contre les omoplates puissantes de son frère. Il ferma les yeux tandis que des larmes s’écoulaient sur la peau de Bélial et que son corps tremblant ne voulait plus lâcher cet être aimé.

“Ne... pars pas... Je n’ai jamais voulu ça... mais... c’était la folie en Allemagne ! Je n’ai pas eu le choix ! Pardon... J’avais besoin de médicaments pour ma maladie et puis... un homme comme moi... on m’aurait tout de suite envoyé dans les camps... Crois moi... Jamais je n’y ai pris plaisir mais... toi... Je t’aime ! Je t’aime plus que tout ! Et ce ne serait pas une douleur si... je le faisais avec toi... parce que toi je t’aime ! Je t’en pris... reste... Je ne veux pas te forcer mais... reste avec moi alors...”

Baal déposa ses lèvres dans le cou de son frère et l’embrassa tendrement, doucement avec passion et tendresse.

“Je suis fatigué...”
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeDim 1 Mar - 0:29

Un sourire triste s’étira sur les lèvres de Bélial alors qu’il se levait. Il savait que plus jamais il ne pourrait vivre pareil bonheur, et pourtant…il le fuyait. Quel idiot il faisait…lui qui était pourtant réputé pour être égoïste, il était prêt à tout, sauf à blesser une fois de plus son frère.
Pourtant, celui-ci le lui avait dit, il était d’accord, il l’acceptait ! Il était prêt à aller à l’encontre de bon nombre de lois morales pour être avec lui…décidemment, Bélial faisait tout pour tout gâcher Il le désirait ardemment, plus que tout au monde, il sentait même son cœur battre de plus en plus fort à force d’y penser…et pourtant, il était incapable de franchir ce pas minuscule qui le séparait encore de son frère, de leur étreinte, de leur amour. Bélial craignait tant de voir Baal voler en éclat s’il osait encore ne serait-ce que l’effleurer de sa main…
Sentant ses mains trembler de plus en plus, Bélial les serra histoire de se donner une contenance. Il haïssait cette part si faible de son être, parce qu’elle faisait ressortir tout ce qu’il était intérieurement, toute sa douleur, sa souffrance, tout ses sentiments refoulés…il détestait ce visage si tendre qu’il était capable d’arborer, il le méprisait, il ne lui inspirait qu’un profond dégout. Mais ce visage, c’était celui que seul Baal connaissait. Il n’y avait qu’à lui que Bélial était capable de montrer ses blessures. D’un côté, Bélial en voulait à Baal de le rendre si vulnérable, mais son jeune frère n’en était nullement responsable, il faisait cela inconsciemment.
C’est parce que sa seule présence l’apaisait que Bélial était capable de se montrer ainsi, parce qu’il avait alors l’impression de ne plus avoir à se cacher derrière son masque de cruauté, parce qu’il savait qu’il pouvait être lui-même, et parce que jamais Baal ne lui reprocherait cela. Il n’avait foi qu’en une chose, l’amour de son frère. Jamais…celui-ci ne pourrait le trahir…du moins, Bélial l’espérait. Il n’en était pas certain, après tout, il avait fait tant de choses immondes dans sa vie qu’il s’étonnait encore que Baal ne l’ait pas définitivement renié.
Cela aurait du lui suffire à comprendre à quel point Baal l’aimait, mais Bélial était excessivement suspicieux, ayant trop fait confiance à des personnes abjectes dans son enfance.
Bélial poussa un léger soupir de résignation et avança un pied, toujours aussi indécis, mais Baal fut plus rapide que lui.


“Non ! Attends ! Ne pars pas !”

Baal s’élança sur lui et s’accrocha à ses épaules, l’enserrant dans une étreinte de fer. Bélial n’osa pas faire le moindre geste, il s’était figé, crispé dans une position d’extrême surprise. Les yeux écarquillés d’horreur et de surprise mêlée, il tenta d’ouvrir la bouche pour parler, mais sa gorge était si sèche qu’il n’aurait pu produire le moindre son. Les mains glacées de Baal sur ses épaules le firent légèrement frissonner, mais il ne bougea pas pour autant.

Pourtant d’un naturel assez perspicace, Bélial s’était attendu à tout, sauf à cela. Son frère tenait donc tant que cela à le voir à ses côtés ? Si Bélial aurait du se sentir touché, il n’en restait pas moins horrifié. Il ferma les yeux, se mordant la lèvre pour ne pas céder.
Il ne fallait pas qu’il se retourne, auquel cas il allait de nouveau embrasser Baal et le serrer dans ses bras. Et ainsi, toute sa détermination sombrerait au moment où il croiserait à nouveau le regard de son cadet.
Bélial baissa la tête de dépit, tentant de se concentrer et d’adopter la voix la plus glaciale qu’il était capable d’avoir.

-Non Baal…on ne peut pas, tu le sais aussi bien que moi…c’est mal ce que nous faisons…"JE" te fais du mal…je le sais bien. Tu vas…encore souffrir inutilement et ce, par ma faute. Nous devons nous arrêter…maintenant.

Le ton catégorique et sec de Bélial n’amenait aucune contestation, mais sa voix se brisa sur son dernier mot. Il n’avait su garder son expression glaciale. Pourvu que Baal ne l’ait pas ressentit, c’était tout ce qu’espérait Bélial, à vrai dire.
Bélial rouvrit brusquement les yeux en sentant les larmes de Baal couler sur son dos. Des larmes glacées, empreinte de tant de mélancolie, de tristesse et pourtant, de tant d’amour…Bélial se mordit à nouveau la lèvre. Il ne pouvait résister à cela, il le savait très bien. La tristesse de son frère l’atteignait plus que tout autre chose, et le blessait d’une façon inouïe. Ces larmes amères s’écoulaient lentement dans le dos de Bélial, traçant des sillons semblables à des veines le long de son échine osseuse. Un grognement s’échappa de la gorge de Bélial, un grondement sourd de colère…contre lui-même.
Etait-il donc si faible qu’il ne parvenait même plus à résister à son frère ? Non pas que son frère fut faible, mais Bélial ne supportait pas d’être dominé, et surtout pas dans ce genre de cas.

-Arrête, Baal, je t’en pris…c’est la pire de toutes les tortures que tu me fais subir là…ne me cherche pas…ne me pousse pas à céder…je ne dois pas…pour toi, pour moi, il ne…faut pas.

Malgré sa détermination, Bélial le savait, depuis le début, Baal avait gagné. Cela pourrait prendre 5 minutes, 10, voire peut-être une heure ou deux, mais Bélial finirait par céder, sans retour possible. Si seulement il pouvait tenir jusqu’à ce que Baal se soit lassé de ses simagrées…mais Baal était obstiné, têtu…et Bélial était persuadé que son frère ne le laisserait pas s’en tirer ainsi, aussi facilement. Les bras de Baal semblaient l’enserrer avec la force du roc, et pourtant, il ne le serrait pas si fort que ça…juste assez pour empêcher Bélial de s’enfuir. Celui-ci se sentait lourd, affreusement lourd, tellement lourd qu’il parvenait à peine à bouger et respirer.

- Baal…je t’en pris…s’il te plait…

Le ton de Bélial n’était plus ni froid, ni glacial. Il était empreint d’une vague de supplice et de pitié, presque chevrotante. Baal ne se rendait peut-être pas compte à quel point son attitude était une torture, pour Bélial. Comment lui faire comprendre que cette tendresse le rendait encore plus vulnérable ?
Baal ne semblait plus vraiment l’écouter, se contentant de caresser doucement les omoplates de son frère, avec tendresse. Celui-ci avait de plus en plus de mal à se contenir, et ne pas se jeter sur son frère pour reprendre là où ils s’étaient arrêtés…
Baal prit alors la parole, d’une voix sourde et tremblante, d’une voix qui fit rater un battement au cœur de Bélial.


“Ne... pars pas... Je n’ai jamais voulu ça... mais... c’était la folie en Allemagne ! Je n’ai pas eu le choix ! Pardon... J’avais besoin de médicaments pour ma maladie et puis... un homme comme moi... on m’aurait tout de suite envoyé dans les camps... Crois-moi... Jamais je n’y ai pris plaisir mais... toi... Je t’aime ! Je t’aime plus que tout ! Et ce ne serait pas une douleur si... je le faisais avec toi... parce que toi je t’aime ! Je t’en pris... reste... Je ne veux pas te forcer mais... reste avec moi alors...”

Comment résister alors que tant d’amour et d’honnêteté émanait d’une seule et même personne !! Bélial tenta de respirer calmement, mais l’air restait coincé entre ses lèvres et sa gorge, l’asphyxiant peut à peu. Il grinça des dents, plus dépité qu’autre chose. Les mots de Baal l’avait touché comme jamais personne ne l’avait fait. « Parce que toi je t’aime » Cette phrase, Bélial l’avait interprétée comme une requête plutôt que comme une déclaration. Son frère ne l’autorisait pas seulement à aller plus loin, non il le lui demandait. Bélial ne savait plus quoi penser, ni quoi dire. Son esprit semblait enfoui dans du coton, il avait l’impression d’être aveugle et de ne plus pouvoir rien faire d’autre que d’écouter son frère et lui obéir.
Bélial ne put s’empêcher de frissonner à nouveau lorsqu’il sentit les lèvres de Baal se poser sur son cou. Il aimait par-dessous tout le contact froid et humide des lèvres de son frère sur son cou, sur ses lèvres, sa gorge, ses épaules…il les aimait au point ne plus être capable d’en être rassasié.
C’est avec une passion et une tendresse infinie que Baal l’embrassait, la faisant craquer de seconde en seconde. Toute la détermination dont il avait fait preuve quelques minutes plus tôt s’était effondrée en un rien de temps.
Il laissa ainsi Baal l’embrasser, goutant avec délice à cette sensation si douce, si suave si…agréable.
Il finit cependant par baisser à nouveau les yeux et s’arracha à l’étreinte de Baal pour se tourner vers lui, gardant pourtant la tête baissée, n’osant affronter les yeux doré de son cadet.

-Baal…est-ce réellement là ce que tu souhaites ? Veux-tu réellement…

Bélial releva alors la tête et affronta le regard de son frère. Heureusement pour lui, rien ne transparaissait de ses prunelles grises sans sentiment, sinon, Baal aurait pu y déceler une incroyable détresse.

-Vivre ça avec un monstre tel que moi ? J’aurais tant aimé, moi aussi que tu puisses être fier de moi comme je le suis de toi…

Un sourire triste s’étira sur les lèvres de Bélial tandis que ses épaules se mettaient à trembler sous l’impuissance et la colère qu’il éprouvait contre lui-même. Faible était un mot dérisoire pour désigner ce qu’il était à ce moment-là. Il se sentait bien plus que faible. Il posa alors une de ses mains sur la joue de Baal et la caressa doucement, avec tendresse et amour. Ne pouvant résister plus longtemps, Bélial approcha doucement son visage de celui de son frère, lentement, presque timidement et posa ses lèvres sur les siennes, toujours avec autant de douceur. Bélial emprisonna alors le visage de son frère entre ses deux mains, l’embrassa avec de plus en plus de passion, tout en se penchant sur lui.
Ils se retrouvèrent ainsi tous deux allongés sur le lit, Bélial continuant de parcourir le visage de Baal de ses baisers.
Enfin comblé, il releva doucement la tête, écartant les mèches éparses de ses cheveux pour contempler à nouveau la beauté pâle de son frère. Un sourire s’étira sur les lèvres de Bélial, lui arrachant un léger rire.


“Je suis fatigué...”


Bélial fut tout d’abord étonné, puis sourit à nouveau à son frère, lui caressant tendrement le visage.

-Alors n’en faisons pas plus…tu as suffisamment donné pour aujourd’hui, je pense. Il vaut mieux que tu te reposes…je te promets que je ne partirais pas…je resterais prêt de toi aussi longtemps que tu auras besoin de moi, Baal…

Bélial posa alors sa tête sur le torse de Baal, écoutant la douce mélodie de son cœur battant dans sa poitrine. Ce son tintinnabulant le rassurait et l’apaisait, en réalité. Le sang pur attrapa l’une des mains de Baal et noua ses doigts entre les siens, les entremêlant doucement.

-Je pourrais te regarder dormir toute la journée…parce que vois-tu, je suis enfin…heureux…c’est étrange, je ne voyais pas le « bonheur » comme ça…c’est si…apaisant, je ne pensais pas cela possible…

Bélial caressait tendrement les cheveux de Baal de sa main libre, à un rythme régulier proche de celui d’une berceuse.

-Dors, Baal…moi je ne suis pas fatigué, je n’ai pas sommeil.

Ce qui était totalement faux. Bélial se sentait las, épuisé. Il n’avait pas dormit depuis bien longtemps et ne parvenait pourtant plus à s’endormir, des cauchemars atroces peuplant la plupart de ses nuits.
Il poussa un profond soupir.

-Mais je te promets que je ne te laisserais pas…nous avons encore beaucoup de choses à nous dire, je pense…

Bélial ne comptait pourtant pas beaucoup parler…il avait plus soif des baisers de Baal que de ses paroles, en fait. Il se contrefichait à présent de ce qu’il pouvait lui dire.

-Si seulement nous pouvions rester ainsi éternellement…

Bélial poussa un petit rire en embrassant délicatement le torse de Baal, remontant petit à petit jusqu’au creux de sa gorge où il s’arrêta un instant avant de reprendre sa course jusqu’aux lèvres tant aimées de son jeune frère qu’il embrassa avec plus de passion et d’amour que jamais.
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Baal Vacaresco
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeDim 5 Avr - 0:21

Les bras encerclant les épaules de son frère, Baal avait les yeux fermés presque apaisés. Mais il ne souriait pas. Ses sourcils étaient froncés vers le haut dans une expression de profonde détresse tandis qu’il tentait de calmer ses larmes et de les retenir.
Mais rien n’y faisait. Elle ne voulait pas s’arrêter. Il n’aimait pas ça. Il détestait ça quand il ne contrôlait pas son être. C’était comme une forme de faiblesse et tout ce qui avait trait à ce mot l’horripilait au plus haut point.
Mais il ne bougeait pas, incapable de lâcher son frère malgré tout ce que lui disait celui ci. Baal ne le pouvait pas, il ne le voulait pas. De toute manière il se sentait tellement faible qu’il se serait effondré au sol si il l’avait lâché.
Il sentait les picotements sur son côté droit lui faire de plus en plus mal et être de plus en présent. Il avait presque l’impression qu’ils remontaient vers son cou et son visage. Mais il essayait de l’oublier de faire abstraction de sa souffrance physique.
Il était à moitié dans les vapes et n’osait ouvrir les yeux de peur de voir son frère complètement flou.
Baal voulait que son frère reste. Même si celui ci ne voulait pas le faire avec lui, ce qui était sûrement compréhensible, le jeune vampire voulait qu’il reste près de lui.
Plus les jours passaient et plus la prédiction de son grand père se faisait présente et oppressante. Oui, il devenait de plus en plus animal et la résurrection de ses souvenirs cachés par Bélial ne voulait signifier qu’une chose : c’est qu’il allait les perdre bientôt.
Il ne se souviendrait plus de rien. De rien du tout. Pas même... de son frère.
Alors qu’il était perdu dans ses songes, il vit son frère se retourner vers lui, gardant pourtant la tête basse, évitant son regard.


-Baal…est-ce réellement là ce que tu souhaites ? Veux-tu réellement…

Bélial croisa le regard de son jeune cadet et sa froideur habituelle brisa un instant les espoirs de Baal qui baissa les yeux, soucieux.

-Vivre ça avec un monstre tel que moi ? J’aurais tant aimé, moi aussi que tu puisses être fier de moi comme je le suis de toi…

Baal releva la tête et fixa son frère avec le regard le plus sec et froid qu’il pouvait faire dans son état de faiblesse avancé.

“Mais je suis fier de toi, Bélial... Je suis fier de ton courage... ce courage qui t’a permis de manipuler cette folie et non de te faire contrôler par elle... même si tu faiblis de plus en plus... Tu auras toujours le dessus... sauf si tu abandonnes... Et justement je suis là pour que tu n’abandonnes pas ! Je n’ai jamais hésité ! Tu me connais pourtant...”

Un sourire apparut sur les lèvres de Bélial et Baal lui répondit par un sourire empli de tendresse et d’affection. L’aîné posa sa main glacial sur la joue de Baal qui ne détacha pas son regard des yeux de son frère.
Non, il avait toujours admiré son frère malgré ses défauts. Car il était le seul à connaître ses qualités. L’amour qui se créait entre eux montrait bien que Bélial n’était pas un monstre.


“Tu n’es pas un monstre, Bélial. Pour moi, tu ne l’as jamais été. Et si c’est vraiment le cas... nous sommes deux monstres. Ce qui expliquerait le fait que tu m’aimes et que moi je t’aime... Ce lien qui nous lie... C’est peut être ça.”

Bélial approcha doucement son visage de Baal qui se tue et ferma les yeux alors qu’il sentait les lèvres de son frère se déposer doucement sur les siennes avec tendresse. Il passa ses bras autour du cou de son frère afin de pouvoir tenir. Il se sentait faible...
Sans qu’il ne s’en rende compte, Baal se retrouva couché sur le lit tandis que son frère se tenait au dessus de lui, continuant de l’embrasser avec passion.
Baal murmura qu’il était fatigué mais en fait il pensait l’avoir pensé; il avait pensé un peut trop haut. Il vit le regard de Bélial s’écarquiller par la surprise puis son sourire apparaitre à nouveau.
Alors que Baal papillonnait des yeux comme un nouveau né, son frère caressa doucement sa joue.


-Alors n’en faisons pas plus…tu as suffisamment donné pour aujourd’hui, je pense. Il vaut mieux que tu te reposes…je te promets que je ne partirais pas…je resterais prêt de toi aussi longtemps que tu auras besoin de moi, Baal…
“Menteur... Tu vas encore partir... Je te connais... Tu me faisais le coup à chaque fois... au château... Je ne veux...”


Baal s’interrompit en un soupir et Bélial posa sa tête sur son torse. Le coeur de Baal rata un battement tandis que le sang remontait à ses joues. L’aîné saisit une main du jeune vampire et entremêla ses doigts dans les siens.

-Je pourrais te regarder dormir toute la journée…parce que vois-tu, je suis enfin…heureux…c’est étrange, je ne voyais pas le « bonheur » comme ça…c’est si…apaisant, je ne pensais pas cela possible…

Baal n’avait plus la force de parler. Il se contenta de sourire tandis que ses yeux se fermaient sans qu’il puisse s’en empêcher. Bélial lui caressait doucement les cheveux et comme un chien, il se mit à bouger la tête de plaisir.

-Dors, Baal…moi je ne suis pas fatigué, je n’ai pas sommeil.
“Tu vois... Tu peux pas t’empêcher de ne pas faire comme tout le...”


Sa phrase se termina en un soupir d’extase avant que sa respiration ne se fasse régulière. Et il sombra presque immédiatement dans le sommeil; juste avant de s’endormir profondément, il avait pourtant eut l’impression de sentir les lèvres de Bélial sur les siennes. Par réflexe, sa main se referma sur celle de son frère et il la serra avec force comme pour empêcher Bélial de le quitter...

#Rêve#

Il faisait sombre. Tout était sombre. Les murs, les meubles, les objets, les fenêtres, le ciel, la nuit. Tout. La seule lumière venait de l’orage, les quelques éclairs qui illuminaient brièvement le château par des flashs soudains.
Le château en question, situé au sommet de montagnes noirs et sans neige, était si proche du ciel que les éclairs auraient pu le frapper facilement. Mais les habitants de la demeure n’en semblait nullement altéré, comme si ils en avaient l’habitude. Ils marchaient lentement, le pas altier et la mine neutre. Tout suintait la mélancolie et l’ennui dans ce château. Tout, même les visages étaient sombre.
Et au milieu de toute ces ténèbres, il y avait une petite étoile. Dans une chambre, tout en haut d’une des tourelles du château, un petit enfant âgé d’à peine trois ans était assis au milieu de la poussière, sur le sol, l’air morose.
Il ne bougeait pas, semblant trop faible pour faire le moindre mouvement. Ses cheveux d’un blanc immaculés en bataille qui retombait sur ses épaules fusionnait avec sa petite robe blanche et déchirée. Entre ses mains, il tenait une poupée brisée dont manquait un bras et la tête qui reposait un peu plus loin. Mais pouvait on vraiment dire qu’il la tenait. Disons plutôt qu’elle reposait dans ses mains ouverte vers le ciel et posées sur ses genoux.
Le regard perdu dans le vague, les yeux a demi fermés, il semblait attendre quelque chose... ou quelqu’un.


-Alors ?

Le médecin sursauta et se retourna pour apercevoir la silhouette de Bélial dans l’encadrement de la porte, menaçant de tout son être, ses yeux gris brillant presque dans l’obscurité.
Il se releva, observa un instant l’enfant qui n’avait même pas remarqué sa présence, puis se dirigea vers la porte et vers Bélial qui referma celle ci derrière eux.


-Eh bien ?
-C’est difficile à dire... Votre soeur est très faible. Elle a... Déjà je ne pensais pas qu’elle survivrait si longtemps, je vous l’ai dit.
-Mais elle a survécu.
-Jusqu’à maintenant ! Mais je ne sais pas si elle pourra continuer ainsi longtemps. Elle n’est que l’ombre d’elle même...


Les yeux de Bélial se réduire à deux fentes dans l’obscurité et le médecin ouvrit la bouche comme cherchant de l’air tandis qu’il portait ses mains à sa gorge.

-Que voulez vous dire, docteur...?
-Je... Il semble qu’elle n’ai aucune attache à ce monde... Elle est comme brisée psychologiquement...! Elle n’a de goût à rien...! Sans parler de sa voix...!


La pression se détendit et le médecin se plia en deux en essayant de reprendre sa respiration.

-Comment ça...
-Votre soeur... n’a pas encore réussi à parler, je me trompe ?
-Non, en effet...
-Alors, elle restera muette toute sa vie...


Un grand silence s’abattit et il sembla au médecin que les yeux de Bélial s’étaient fermé.

-Ne vous inquiétez pas. C’est normal. C’est habituel dans les familles de Sang Pur.
-C’est à dire...?
-Il y a toujours un rejeton possédant une tare...


A une vitesse incroyable, le médecin se retrouva effondré sur le sol, le crâne explosé. Bélial n’avait pas bougé. Il baissa son regard sur le cadavre et cracha dessus.

-Enfoiré... C’est toi le taré... pas Baal...

Bélial ouvrit doucement la porte et observa Baal qui n’avait pas bougé. Seuls ses yeux regardaient dans la direction du cadavre avec une moue gourmande.
Bélial eut un sourire mélancolique et referma la porte derrière lui. L’aîné s’accroupit près de Baal et lui ébouriffa les cheveux avec douceur tandis que l’enfant retournait à sa poupée, en pleine contemplation.


-Ca ne sert à rien, Baal... Il te rendrait malade...

Le sourire de Bélial disparut et il prit la poupée des mains de son petit frère travestit en petite fille et prit Baal dans ses bras pour le déposer sur le lit à baldaquin beaucoup trop grand pour lui. Il lui embrassa tendrement le front et tenta de coiffer ses cheveux broussailleux.
Il y eut un grand bruit et Bélial tourna la tête vers la fenêtre. Il s’y dirigea lentement, presque imperceptiblement et observa.
En bas dans la cour venait de s’arrêter une calèche d’où descendait un homme grand aux longs cheveux noirs ondulés qui retombaient jusqu’à ses hanches. Il portait une grande cape qui traînait au sol. C’était le portrait craché de Bélial mais avec un regard beaucoup plus confiant et mélancolique.
Une femme vint à sa rencontre, drapée dans des vêtements blancs qui contrastaient avec ses cheveux aussi blanc que ceux de Baal. Elle s’approcha lentement puis s’arrêta avant de se jeter dans ses bras.
Les sourcils de Bélial se froncèrent et il se retourna vers Baal, caressant ses cheveux.


-Je reviens, ne t’inquiètes pas... (Il eut un sourire presque sadique.) Je vais dire bonjour à Papa... (Son sourire disparaît.) Repose toi... petit frère...

Il l’embrassa de nouveau avant de quitter prestement la chambre. Baal n’avait pas bougé, les yeux rivés sur ses mains. Il resta ainsi pendant plusieurs minutes tel une statue de chérubin immobile.
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeDim 5 Avr - 0:22

-C’était donc vrai... Mes soupçons étaient fondés...

Baal releva les yeux vers la silhouette de son grand père dans l’encadrement de la porte. Un léger sourire s’afficha sur ses lèvres et Vlad s’avança, les bras croisés pour s’arrêter juste en face de lui, le toisant de toute sa hauteur.
Le regard de Baal se fit troublé tandis que la rage et la contrariété se voyait sur le visage de son grand père. Il entrouvrit les lèvres et tendit une main vers son grand père.
Les yeux de celui ci s’ouvrir démesurément tandis qu’un sourire diabolique se peignait sur ses lèvres. Baal écarquilla ses grands yeux d’enfant juste avant de se retrouver plaqué sur le matelas par la main de son grand père qui se refermait sur sa gorge avec force.
Baal, dont le visage était à présent tordu par la stupeur et la douleur, se débattait à peine. Le sourire de Vlad s’agrandit.


-C’est donc tout ce dont tu es capable, Baal ? Tu es faible ! O combien faible ! Jamais tu ne seras digne du nom que tu portes ! Bélial, lui, en est capable mais toi ! Regarde toi ! Tu n’as même pas de voix ! Vas y ! Cri !

Baal ouvrit la bouche pour crier mais rien ne sortit de sa gorge. Vlad éclata de rire.

-Ha ! Tu ne peux même pas appeler ton cher frère ! Tu lui transmet ta faiblesse par cet amour qu’il te porte ! Et bien je vais y mettre un terme ! Tu n’as pas le droit de gâcher ce que j’ai mis tant de temps à façonner !

Vlad lâcha le jeune vampire qui se recroquevilla sur lui même en tentant de reprendre sa respiration, ses petites mains s’agrippant à sa couverture.
Mais il eut tôt fait de le saisir par les cheveux et le forcer à se redresser. Les seuls choses qui sortaient de la gorge de Baal étaient des souffles rauques qui faisaient office des cris qu’il voulait pousser.
Vlad avait une seringue dans son autre main et Baal porta un regard empli de terreur sur celle ci.


-Mais je ne vais pas te tuer directement ! Tu vas mourir et souffrir à petit feu ! Ainsi Bélial comprendra que rien n’est éternel ! Et dire que ta mère et ton frère m’ont berné... Il va falloir que je leur fasse comprendre qu’on ne se moque pas de moi ! (Il sourit avec cruauté.) C’est un honneur ! Tu devrais être heureux de tester mon nouveau symbiote que j’ai fait moi même ! Il va prendre peu à peu possession de ton être, te voler ton énergie, ta nourriture et surtout ton sang et il finira par te faire exploser de l’intérieur ! J’ai hâte de voir ça !

Baal porta ses mains à la seringue et la saisit pour tenter de faire obstacle à son grand père. Celui ci déchira d’un coup de griffe un lambeau de la robe de Baal, dévoilant son torse et planta violemment la seringue dans son côté droit.
Baal se débattit mais pas assez pour empêcher son grand père. Une fois que tout le liquide verdâtre fut déversé dans le corps tremblant de Baal, Vlad retira violemment la seringue tandis que du sang se mettait à perler là où il l’avait piqué.
Le petit vampire se recroquevilla de nouveau sur lui même secoué par une douleur insupportable. Vlad éclata de nouveau de rire en se saisissant des cheveux de Baal à nouveau pour le forcer à le regarder. Tremblant, des larmes s’écoulaient à flot sur ses joues d’enfant.


-Quoi ? Tu croyais que c’était fini ?

Vlad ouvrit sa bouche en un rictus malsain et planta ses dents dans la gorge fine de l’enfant, faisant craquer son cou dangereusement.
Et là, ce qui ne devait pas se produire arriva. Baal poussa un hurlement à déchirer le coeur de n’importe qu’elle personne, un hurlement si puissant qu’il aurait pu s’entendre à des kilomètres à la ronde. Une voix cristalline, presque celle d’une petite fille.
Vlad relâcha son petit fils qui s’effondra, sans vie sur le lit couvert de son sang.


-CONNARD !!! ENFOIRÉ !!!

Baal vit à travers son regard flou, son frère se jeter sur son grand père avant de sombrer.
Quand il rouvrit les yeux quelques minutes plus tard, il vit le regard de son frère plongé dans le sien, un regard empli de larmes.


-Baal...
-Bélial...


Bélial sembla surpris puis il eut un sourire triste et posa ses doigts ensanglantés sur les yeux de son petit frère.

-Tu as une très belle voix, Baal...

#FIN#

Baal se réveilla en sursaut, en nage, la respiration haletante et le coeur battant à toute vitesse. Il regarda autour de lui avec frayeur avant d’apercevoir Bélial allongé près de lui, dormant paisiblement. Enfin pas tant que ça, ses sourcils tressautaient faiblement et ses yeux bougeaient sous ses paupières closes.
Baal porta une main à son visage avant de se lever pour se diriger vers la salle de bain. Là, il se fit couler de l’eau dans le lavabo et trempa sa tête dedans. En redressant son visage sur la glace brisée, il s’observa un instant. Il vit alors les stigmates qui remontaient sur son cou.
Une rage indiscible envahit son être et Baal donna un violent coup de poing dans le lavabo qui explosa et brisant le tuyau, envoya de l’eau partout dans la salle de bain.
Baal s’effondra à genou et se mit à pleurer avec force comme jamais il ne l’avait fait, son visage dissimulé par ses cheveux.
Il releva la tête, l’air déterminé et se saisit d’un paire de ciseau qui était tombé par terre. Là il se mit à tailler littéralement ses beaux cheveux immaculés, symbole de son côté efféminé, essayant vainement de le faire disparaître.
Il se mit à rire, d’un rire nerveux et violent.


“C’est pas possible... Même les cheveux coupés, je ressemble toujours à une gonzesse !!! J’en ai marre !!! Je ne suis pas un pion... Je ne suis pas...”

Baal porta ses mains couverte de sang à cause des éclats du lavabo à son visage.
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Bélial Vacaresco
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeVen 10 Avr - 14:39

Bélial retint un éclat de rire lorsqu'il entendit Baal s'endormir aussi brusquement. Il n'y avait vraiment que lui pour s'endormir aussi vite!! Bélial resta ainsi, la tête posée sur le torse de son frère, écoutant sa respiration lente et profonde, les battements réguliers et sereins de son cœur, pendant de longues minutes. Ne voulant pas troubler le sommeil paisible de son frère, il se redressa doucement et se coucha à ses côtés. Bien qu'il soit particulièrement las et exténué, Bélial ne parvint pas à fermer l'œil.
Le manque de sang, devoir se battre continuellement pour garder le contrôle sur Vlad, tout cela l'épuisait et le rongeait intérieurement. Les vampires avaient beau ne pas ressentir l'âge, Bélial commençait à trouver que ses mille cinq cents ans lui pesaient sur le dos.
Il soupira profondément, observant le plafond au dessus de lui, mélancolique et presque nostalgique. Un sourire fendit son visage. Il était si épuisé qu'il n'aurait même pas trouvé la force ni le plaisir à torturer qui que ce soit...même les hurlements du plus adorable des enfant, du plus robuste des hommes, de la plus douce des femmes n'aurait su le sortir de sa fatigue. Décidément, il fallait vraiment qu'il reprenne des forces.
Un profond bâillement lui étira la mâchoire, voilant légèrement sa vue.
Au prix d'un immense effort, il parvint à se hisser sur ses coudes pour se relever. Il avait promis à Baal qui resterait à ses côtés, mais il avait besoin de prendre l'air, de se divertir, plus précisément. Après tout, Baal semblait si bien dormir que Bélial serait sûrement rentré bien avant qu'il se réveille...
Pourtant, Bélial ne put se relever, car il s'effondra sur le lit et sombra dans un profond sommeil, un sommeil qu'il n'avait pas connu depuis plusieurs mois, si ce n'est plusieurs années.
En effet, si ce sommeil était incroyablement reposant pour certains, il était éprouvant et effrayant pour une personne comme Bélial, car il se retrouvait alors plus vulnérable que jamais face à son grand père.
Sa respiration se fit alors plus régulière, son visage de marbre ne traduisant pas la moindre expression, sereine, apaisée ou angoissée.
Alors qu'il n'aurait du rien ressentir, en proie à un profond sommeil, Bélial l'entendit et le vit parfaitement bien.

-Et bien! C'est qu'il va faire un gros dodo le Bélial!! Si c'est pas attendrissant... Moi qui croyait que tu ne dormais jamais...
-La ferme! Ne me prends pas pour un imbécile, ni pour je ne sais quelle bête! Ça m'arrive de dormir, comme tout le monde!
-Tss...j'avoue que ça tombe plutôt bien...nous allons pouvoir avoir une petite discution, tous les deux...

Si Bélial avait pu, il se serait tourné vers Vlad avec un regard inquiet et étonné. Seulement, il ne pouvait pas bouger, il n'avait pas conscience réellement de sa présence. Le ton de son vis à vis avait été si...sérieux, si froid après toutes ses railleries que Bélial commençait à se poser de sérieuses questions. Était-ce encore une ruse de la part de Vlad pour se moquer de lui, ou bien était-il vraiment sérieux?

-Toi...tu caches quelque chose, n'est-ce-pas?
-(Il soupira profondément) Pourquoi est-ce qu'à chaque fois que je veux être sérieux et calme, tu te méfies ainsi?
-Hin! Tout simplement parce que ça t'arrives si rarement que je m'en étonne à chaque fois!
-(Il grogna avec mépris) Imbécile...il m'arrive aussi d'être sérieux!
-C'est bon, lâche-moi...dis ce que tu as à dire et fous-moi la paix!
-Que d'amabilités... Alors maintenant, j'aimerais que tu m'expliques à quoi tu joues!

Bélial fut si surprit qu'il resta interdit. Pour la première fois depuis des siècles, les mots lui manquèrent face à son grand père. Il ne voyait absolument pas où il voulait en venir. Bélial n'avait pas du tout l'impression de jouer, ni de s'amuser, ni de rien qui avait attrait aux loisirs, quels qu'ils soient.

-Pardon? Si tu pouvais être plus clair, ça m'aiderais grandement!
-Ne joue pas à ça avec moi, Bélial...tu sais très bien de quoi je veux parler!
-Non, là je t'avoue que je suis totalement perdu! Je ne vois abso...
-De ton frère, sombre idiot!! Je te parle de ton frère!!
-Baal? Mais qu'est-ce qu'il vient faire là dedans?

Vlad soupira avec exaspération. Pourtant, Bélial commençait à entrevoir où il voulait en venir, il n'était pas si bête, mais il préférait retarder le moment où il devrait en parler...et surtout, il jubilait de voir son grand père s'énerver ainsi après lui.

-Mais qu'est-ce que j'ai fais au ciel pour avoir un rejeton aussi bête...
-...
-Je vais être plus clair, puisque le misérable petit lombric qui te sert de cervelle n'a pas l'air assez élaboré pour comprendre ça!

Il marqua un temps de pause, inconscient du fait que Bélial se moquait ouvertement de lui.

-Donc, je reprend. Peut-on savoir à quoi tu joue avec ton frère?
-Et bien...ça me semble évident! Nous célébrons allègrement notre fraternité, je ne vois pas où est le mal!
-Sombre crétin!! Tu trouves ça normal, peut-être?

Bélial éclata mentalement de rire, déclenchant une fois de plus les foudres de son aïeul déjà bien énervé.

-J'aurais trouvé ça amusant si l'un de vous n'était pas consentant...
-Et après, tu dis que c'est moi le détraqué?
-Là n'est pas la question...tu n'as pas du bien saisir où je voulais en venir...j'aimerais avant tout savoir pourquoi tu te comportes comme ça avec lui...tout en faisant preuve d'une cruauté indéfinissable avec tous les autres êtres humains ou vampires! J'ai un peu de mal à saisir le concept, vois-tu...
-Ça, c'est certainement parce que tu n'as pas de cœur.

Bélial se tut, l'air attristé et mélancolique.

-Je ne vois vraiment pas le rapport avec l'existence d'un cœur, vois-tu.
-C'est bien là ta plus grande faiblesse! Tu es incapable de comprendre ça! Tu m'as volé tout ce qui comptait pour moi, tu m'as privé de liberté, d'affection, tu m'as volé tout ce pour quoi je me battais!
-Allons bon...le récit du preux chevalier, maintenant...

Bélial ne sembla pas l'écouter et continua.

-J'ai toujours été persuadé que ce que tu faisais était bien...que chaque parole qui sortait de ta bouche n'était que vérité...tout cela, jusqu'à la naissance de Baal. Je me suis tenu à l'écart de ma mère, de mon père, de tous, pour suivre tes préceptes, parce que je devais être digne de mon statut...sans Baal, j'aurais certainement continué. Mais quand j'ai vu ce petit être frêle s'accrocher avec l'énergie du désespoir à ma chemise, j'ai compris que j'avais eu tort...que toi, tu avais tort.
-Et en quoi?
-J'avais un cœur, comme tout être vivant sur cette terre. Moi aussi je devais avoir le droit d'aimer et d'être aimer. Ça n'a pas été facile. Je ne pouvais décemment pas changer ma personnalité du jour au lendemain, surtout que l'affection n'est pas dans mes qualités premières.
-Ça, je crois être le premier à l'avoir remarqué! Tu es bien le premier enfant que je connaisse à n'avoir jamais aimé ses parents!
-Je ne les ai certes jamais aimé, ça ne m'a pourtant pas empêché d'avoir du respect pour eux! Et ça, c'est Baal qui me l'a apprit...il a su, par sa présence, me prouver que je n'étais pas seulement une coquille vide...C'est pourquoi il est le seul que je puisse adorer et aimer comme je l'aime.
-C'est donc ça...j'aurais du le tuer dès sa naissance, si j'avais su que ça te rendrait si...pathétique.
-Erreur de calcul, mon pauvre...tu as raté ton coup, c'est tout.
-Tss...J'ai tout de même du mal à croire au soit disant respect que tu avais pour tes parents...je ne me souviens pas t'avoir entendu parler une fois avec amabilité à ton père! Et seule une personne désintéressée pourrait tuer ses parents de sang froid comme tu l'as fais...
-Feindre est la meilleure des tactiques lorsque l'on cherche à survivre...je voulais les éloigner de moi en les ignorant...Mais ils en sont venus à menacer la vie de Baal, et ça je ne pouvait pas le permettre.

Bélial ne comprit alors pas la cause de l'hilarité soudaine de son grand père. Il le croyait déstabilisé, pourtant.

-Si seulement tu savais...
-Si je savais quoi?

La vue de Bélial se brouilla alors et il se sentit plonger un peu plus dans le sommeil.

#Flash#

Il faisait sombre dans le château par une nuit d'hiver particulièrement froide et venteuse. Les vents entrainaient avec eux des trainées de neige, formant de petits tourbillons au dessus du sol. Les arbres courbaient l'échine devant la force des souffles ravageurs, les plus frêles étant déjà couché sur le sol. Pourtant, à l'intérieur du château, il régnait une tiédeur douceâtre sans doute due aux nombreuses cheminées dans lesquelles crépitaient de lourdes bûches de bois.
Cette chaleur n'était évidemment que pure feinte, car les habitants de ce château ne ressentait nullement le froid.
Quatre personne se trouvaient assises autour d'une immense table de bois massif recouverte d'une nappe brodée à la main. Des bougies se consumaient lentement dans des bougeoirs d'argent, projetant des ombres inquiétantes sur les murs de la pièce. Les couverts d'or massif et les plats garnis de victuailles toutes plus appétissantes les unes que les autres suffisaient à faire comprendre au premier imbécile venu que la famille résidente était loin d'être dans le besoin.
La pièce semblait beaucoup trop grande pour seulement quatre personnes, mais nul ne semblait s'en inquiéter. Sur ces quatre personne, il y avait deux hommes, une femme splendide et un garçon d'environ treize ans.
Le plus âgé des deux hommes prit alors la parole, fixant l'autre homme en face de lui de ses prunelles d'or avec insistance.

-Dites-moi, mon gendre...qu'en est-il du paiement des retardataires, ce mois-ci?

L'intéressé sursauta et se tassa un peu sur son siège de velours.

-Et bien...les temps sont durs, il n'y a plus rien à manger et les villageois manquent cruellement d'argent! Nombreux sont ceux qui sont touchés par la maladie! Laissez-leur encore un peu de temps!

Le plus âgé secoua la tête.

-Et comment allons-nous nous nourrir, nous autres? Avez-vous pensez à notre condition?
-Nous avons tout à fait de quoi tenir![/size]
-Nous n'avons que faire de leur jérémiades... s'ils refusent de payer, nous n'aurons plus de quoi nous nourrir...ce serait tout de même dommage qu'ils nous servent de dîner, vous ne croyez pas? Ça réduirait considérablement les productions de vivres...et je n'ai pas pour habitude de me nourrir de nourriture avariée![/size]

Tous se tournèrent vers celui qui venait de parler. Le menton nonchalamment appuyé dans la paume de sa main, le jeune garçon fixait celui qui semblait être son père avec un léger sourire aux lèvres, les yeux aussi froids et perçants que la glace.
Sa chevelure d'un gris cendré presque argenté, tombait en de belles boucles sur ses épaules musculeuses, lui voilant une partie du visage sous leur épaisseur.

-Comment oses-tu...Bélial!
-Quoi donc? N'ai-je pas raison? Vous êtes bien trop bon et compatissant, père...c'est ce qui provoquera votre perte!

L'homme se leva alors brusquement de son siège et plaqua ses mains avec force sur la table, renversant son verre qui déversa alors un liquide rougeâtre qui n'avait absolument rien à voir avec du vin sur la nappe blanche. Une servante se précipita pour nettoyer les dégâts, mais l'homme l'en empêcha en la saisissant à la gorge, l'étranglant. Tandis qu'elle gémissait de douleur, il fixait son fils avec hargne. Celui-ci ne semblait nullement effrayé.

-Je suis ton père! Tu n'as pas à me parler ainsi!

Bélial soupira profondément en détournant le regard.


-Et regarde-moi quand je te parle!

Le jeune garçon tourna à nouveau les yeux vers son père, un sourire plus que moqueur aux lèvres.

-Et bien quoi? Un seigneur de doit d'être impitoyable avec ses sujets, sinon ils se rebellent, c'est bien connu!! mais comme vous semblez incapable de faire preuve de fermeté, il faut bien que quelqu'un d'autre le fasse à votre place!!

Son père resta sans voix, regardant son fils avec autant d'effarement que s'il venait d'assassiner quelqu'un. Il pinça les lèvres, lâcha la servante qui s'effondra, inconsciente au sol et se tourna vers celui qui semblait être son beau père.


Dernière édition par Bélial Vacaresco le Ven 10 Avr - 15:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]   Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE] Icon_minitimeVen 10 Avr - 14:58

-Évidemment, j'aurais du me douter qu'il vous suivrait aveuglément...vous et vos idées tordues...
-Ce petit a de la répartie, on ne peut pas lui en vouloir!
-Lilith...

La jeune femme, qui n'avait pas ouvert la bouche depuis le début du repas leva imperceptiblement la tête vers l'homme.

-Tu seras gentille de bien vouloir raccompagner ton père jusqu'à la sortie...sa présence m'importune...

La jeune femme ne dit rien, et Vlad reprit alors la parole.

-Je suis encore ici chez moi, vous savez...ce château m'appartient, peut-être même plus qu'à vous!
-Lilith...

Celle-ci resta muette, n'osant croiser le regard de son époux ou de son père.

-Je vois...et bien puisque c'est ma présence qui semble tant vous gêner, je vous laisse.

Il fit volte face et s'approcha à grands pas de la sortie.

-Sebastian!!

Celui-ci se figea, sans pour autant se retourner.

-N'oubliez cependant pas que ces gens doivent payer...tout autre retard pourrait s'avérer...fatal...
-Je n'oublie pas...ne vous en faites pas, ils auront payé d'ici peu...

Son ton sec et froid clôtura la conversation et il s'en fut, dans un envol de sa longue cape de velours pourpre, son majordome à sa suite.
Une longue minute de silence s'installa durant laquelle tous fixèrent la porte qui était restée grande ouverte.

-Bien! Je crois que nous pouvons reprendre.

Vlad enjoignit les doigts de ses deux mains sous son menton, un sourire triomphant aux lèvres. A ce moment, Bélial se leva de son siège.

-Si vous voulez bien m'excuser, je vais retourner dans ma chambre, la mauvaise foi me coupe l'appétit.
-Je t'en pris mon garçon, fais!!

Bélial contourna alors la table et prit la même direction que son père quelques instants auparavant. Un sourire mauvais s'étira sur ses lèvres. Sa dernière phrase n'était nullement destinée à son père, comme l'avait cru Vlad, mais à son grand père. Jouer la comédie l'amusait, mais cela devenait lassant de toujours feindre la méchanceté. Certes, son père l'agaçait prodigieusement et il n'avait nul affection pour lui, mais il n'avait pas réellement voulu le blesser à ce point.
Bélial arpenta rapidement les couloirs, mais s'arrêta à une intersection. S'il prenait à gauche, il trouverait sa chambre mais...il ne voulait pas en rester là. En prenant à droite, il se dirigeait vers les appartements de son père...il savait pertinemment bien que celui-ci n'avait pas quitté le château. Bélial devait le reconnaître, il n'appréciait pas l'attitude de son père. En tant que prince de sang pur, il avait le pouvoir d'être impitoyable envers de ridicules petits êtres humains...mais il était bien trop bon, bien trop gentil! Les paysans se moquaient de lui et de sa bonne pâte, ils le faisait languir, et cela, Bélial ne le supportait pas. Il ne supportait pas la crédulité de son paternel.
Il prit donc le chemin opposé à la chambre et s'enfonça dans l'aile Est du château. A mesure qu'il avançait, les lumières se faisaient de plus en plus rares.
Lorsqu'il arriva devant la porte des appartements de ses parents, il s'arrêta un instant, la main au dessus de la poignée.
Il avait perçu un léger, très léger bruissement derrière lui. Il se retourna alors et ouvrit de grands yeux étonnés.
Là, sur le pas de la porte derrière lui se tenait Baal, son petit frère. Trop petit encore pour marcher, il prenait appui sur le battant de bois pour tenir sur ses genoux. Sa chemise de nuit beaucoup trop grande le rendait encore plus minuscule, tandis que son visage était caché par une masse de magnifiques cheveux blancs. Bélial resta un instant figé, ne sachant quoi faire.
Baal tendit alors sa petite menotte vers lui, commençant à avancer. Son visage traduisait bien son souhait: il voulait que son frère le prenne dans ses bras. Mais si Bélial en avait envie, il ne devait pas. Il détourna le regard, feignant une totale indifférence pour son frère. Il poussa le porte et pénétra dans la grande pièce. Il eut juste le temps d'apercevoir le regard meurtrit d'incompréhension de son petit frère avant de refermer la porte. Il soupira profondément. Être l'héritier d'une grande famille signifiait avant tout être impitoyable et sans compassion, son grand père le lui avait suffisamment répété.
Bélial secoua négativement la tête et se dirigea doucement vers la chambre de ses parents. De là lui parvenaient de grands éclats de voix.
Apparemment, son père passait sa mauvaise humeur sur la seule personne présente avec lui, c'est à dire son valet. Celui-ci ne pouvait certainement rien dire et devait probablement craindre grandement pour sa vie, à ce moment-là. Si Sebastian était trop bon et peu courageux, il n'en demeurait pas moins vampire, c'est à dire froid et violent.
Bélial attendit quelques instants avant d'entrer, écoutant ce qui se disait.

-Cet homme prétentieux...comment ose-t-il ainsi faire la loi sous mon propre toit? Il se croit tout permit!! Il faudrait que ça vienne à l'idée de la guilde des hunters de s'en débarrasser! Il n'est que nuisance! Mais bien sûr, il n'y en a pas un qui soit assez courageux pour le faire...pas même moi...

Un grand bruit se fit entendre, et Bélial y reconnu le fracas d'un objet brisé.

-Par sa faute, mon propre fils me tiens tête! Il a bourré le crâne de Bélial avec ses idées malsaines, et le voilà qui se met à le suivre aveuglément! Suis-je donc le seul à voir clair, ici? Sale garnement...il ne m'écoute plus, il n'en fait qu'à sa tête! Pour lui, tout ce qui rime avec Vlad rime avec Justice et Vérité!! Je n'aurais jamais cru qu'il puisse être si...bête! Dénué de bon sens! Je devrais peut-être faire quelque chose pour l'empêcher de nuire à son tour... peut-être devrais-je...
-Me tuer?

Son père sursauta lorsque Bélial entra dans la pièce, d'une démarche si légère et si féline qu'elle était presque imperceptible.

-Que...
-C'est ce que vous vouliez dire, n'est-ce pas? Pour m'empêcher de devenir comme grand père, vous seriez prêt à me tuer, moi votre propre fils?
-Mais...mais non enfin!! Ce n'est pas ce que j'allais dire!!
-Vous mentez!!

Les poings serrés, Bélial fixait son père avec haine et hargne.

-Bien sûr, vous vous êtes rendu compte que celui qui héritera des terres, du titre, de notre fortune, de tout, c'est moi, et non vous! Vous avez décidé de vous débarrasser de moi, afin de tout empocher! Et quand je serais mort, vous vous en prendrez à Baal, n'est-ce pas? Mais je ne vous laisserais pas faire!!
-Mais voyons! Tu racontes n'importe quoi, Bélial!! Je n'ai jamais eu l'intention de te tuer!! Et Baal non plus!! Vous êtes mes enfants, jamais je ne vous ferais de mal!! Où es-tu allé chercher de telles idées?

Son incrédulité aurait du alerter Bélial, mais il était trop en colère pour cela. Il semblait réellement indécis, et ne comprenait réellement pas ce que Bélial cherchait à lui dire.

-J'aurais du écouter grand père depuis le début...il avait raison à votre sujet...

Sebastian se redressa, le visage tordu par la colère.

-Ainsi donc, c'est ce vieil idiot qui t'as fourré ça dans le crâne, une fois de plus!
-Et il a bien fait!!

Son père fit un signe au majordome qui s'empressa de quitter la pièce, les laissant seuls.

-Mais bien sûr...vous ne tenterez rien, n'est-ce pas? Vous avez bien trop peur pour me tuer!! Vous craignez la colère de grand père... Avouez-le, de toute façon vous êtes un lâche!

Son père le regarda avec tristesse et incompréhension. Bélial fut alors prit d'un excès de colère et se mit à ricaner sournoisement, les yeux écarquillés à l'extrême, presque fous. Il releva la tête vers son père qui prit peur et recula d'un pas.

-Non en fait...ce n'est pas de lui que vous avez peur!! c'est de moi, n'est-ce pas? Vous avez peur de votre propre fils!! Vous me craignez comme la peste! C'est totalement ridicule...vous avez peur de votre fils...d'un gamin de tout juste 750 ans!

Bélial s'approcha alors de son père qui lui reculait de plus en plus. Un ricanement mauvais monta dans le gorge de l'enfant tandis qu'il s'approchait de plus en plus.

-Vous voyez? Vous avez peur!!
-Mais...mais arrête!! Tu es devenu complètement fou!!
-Moi? Fou? Oh, peut-être bien!! Après tout, pourquoi pas!! Ca serait une excuse pour vous de tuer votre fils devenu totalement fou!!
-Ne m'approche pas!! Il t'a vraiment rendu complètement cinglé!

Mais Bélial continua d'approcher, toujours en ricanant.

-Ne m'approche pas, démon! Vas-t'en!!

Son père le poussa alors violemment et sortit de la pièce à grandes enjambées furieuses et apeurées.
Bélial resta là, seul et éclata d'un rire plus fou et nerveux qu'autre chose.
Il poussa alors un hurlement de rage en tombant à genoux au sol.
Encore trop instable et trop récent pour être contenu, son pouvoir agit de lui-même, déclenchant encore plus la rage furieuse des vents au dehors et brisant de nombreux objets fragiles de la chambre.
Le choc fut si violent que les pieds du lit explosèrent littéralement. Le sommier s'affaissa violemment au sol, soulevant un important nuage de poussière du tapis. Les fenêtres volèrent en éclats, les brisures allant joncher le sol autour de Bélial. Celui-ci abattit alors violemment son poings sur le sol, entaillant profondément sa main, tandis que des morceaux allaient s'enfoncer dans sa chair.
La douleur ne le calma nullement, il ne sentait rien, aussi leva-t-il à nouveau le poings pour frapper. Qui croire? Fallait-il qu'il croit son père, peu courageux, beaucoup trop gentil et naïf? Ou bien son grand père, l'impitoyable, le grand comte Dracula, celui qui s'amusait ouvertement avec lui et qui lui faisait tant de mal?
Mais sa main fut arrêtée avant qu'il ne puisse l'abaisser. Bélial releva un regard furibond vers l'importun qui avait osé l'interrompre. Un grognement sourd résonna dans sa gorge lorsqu'il vit qu'il s'agissait de son grand père. Celui-ci s'agenouilla prêt de lui et le regarda longuement dans les yeux.

-Je sais que c'est dur à admettre...pendant tout ce temps, il t'a trompé...Je le croyais couard et naïf, c'est pour ça que j'ai laissé ma fille l'épouser...mais apparemment, il était bien plus mauvais que je n'en aurait douté...Je suis désolé, Bélial, tout est ma faute.

Bélial le regarda avec un air profondément choqué. Jamais encore il n'avait entendu Vlad s'excuser, jamais.

-Si je ne l'avais pas laissé faire...il ne t'aurais pas fais autant de mal...et maintenant, il veut entrainer ta mère à sa suite, qui sait ce qu'il fera ensuite? Il a pour projet de te tuer, tu la toi-même entendu...
-Non il...il a dit que ce n'était pas ça qu'il avait voulu dire!
-Il est très facile de mentir, tu sais...surtout à son propre fils! Il te mens!! Il commencera par le plus faible d'entre nous!! Il le tuera, sans pitié...sous tes yeux.

Le plus faible d'entre eux...Bélial mit un instant à réaliser. Les yeux écarquillés de stupeur, il réalisa que Vlad parlait de son petit frère, Baal.

-Oui, tu as compris...il s'en prendra à Baal, parce qu'il est plus petit, plus faible et plus vulnérable! Il n'aura pas le moindre scrupule à le tuer! Tu le sais aussi bien que moi!
-Mais alors...que puis-je faire?

Une gémissement plaintif s'échappa de la gorge de l'enfant tandis qu'il s'affaissait un peu plus sur lui-même.

-Comment puis-je sauver Baal...il est si petit si...si pur...il pourrait le briser en un instant...
-Tu n'as pas le choix...tu vas devoir...te débarrasser de lui...
-Quoi?


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Fraternité fissurée par la folie [PV Bélial][HE]
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