Promenade aprés les cours (PV Tomo)

18h.... Nous avions rendez vous à 18h.... Et quelle heure est-il? 18h15... Oui, J'ai bien dit 18h15! Cela faisait 15 minutes que j'attendais Tomo devant les grilles de l'académie. Enfin!, quinze minutes si on compte à partir de 18h... Mais 25 minutes si on prend en compte le fait que je suis arrivé 10 minutes en avance!
RAAAAH C'est bien les filles ça! TOUJOURS en retard! Toujours.
je me mis à faire les 100 pas devant l'internat! Et dire que je m'étais fait tout beau pour l'occasion! Enfin .. N'éxagérons rien, disons simplement que j'avais fait quelques petits efforts.! bon... OK... Pas tant que ça! bref! disons simplement que pour accompagner mon baggy, j'avais mit une chemise, une belle chemise marron. Maman me disait souvent que c'était la couleur qui me mettait le mieux en valeur.
Et puis un peu d'eau de toilette pour homme..! Vraiment ce n'était pas grand chose! N'allez pas croire que je m'étais fait beau pour elle!
Simplement que c'était ma première sortie en ville ... [ aucun rapport... il faut vraiment qu'il arrête d'essayer de se justifier celui la!!]

Ah! je crois que je la vois, elle arrive en courant. j'étais en colère, mais en la voyant se démener pour arriver jusqu'à moi, je m'attendris. *Raaah, mais qu'est ce qui m'arrive?* Je secoua la tête! *des belles filles, j'en ai déjà vu plein, pourquoi quand je la regarde elle , j'ai l'impression que quelque chose est différent?*
Elle arriva à ma hauteur, balbutia quelques excuses, et tenta de m'expliquer la cause de son retard.
Je la coupai, d'une manière un peu froide et boudeuse:
"Je veux pas savoir! C'est pas grave!"
Elle ne releva même pas la tête pour me regarder, je pense qu'elle se demandait comment allait-elle faire pour rattraper le coup.
Je finis par m'attendrir, décidément, que pouvait-il bien se passer? je ne me suis jamais comporté de la sorte avec personne. Quand j'avais quelque chose à dire, quitte à blesser je le dis! Mais avec elle, j'ai pas envie!
Elle était essoufflée et décidément, trop mignonne!
"Meure pas! on vient à peine de se rencontrer ça serait bête!"
Je la pris par la main, (quelle audace! je ne sais ce qui m'est passé par la tête!) et l'emmena prés d'un banc pour qu'elle s'assoie et se repose.
Vraiment, en sa présence, j'avais l'impression de perdre mes moyens... De ne plus être moi...
Au bout de 2 minutes elle se releva, et nous partîme en direction de la forêt, que ni elle ni moi ne connaissions!

Tomo venait tout juste de s'apercevoir de l'heure! "Mince! je suis vraiment à la bourre!", en même temps qu'elle parlait, elle avait aggripé son écharpe posée sur une étagère, et s'était dirigée vers la porte. En deux temps trois mouvements, elle était sortie, sans même prendre le temps d'adresser un mot à la fille qui partageait sa chambre et qui lisait sur son lit.
Elle avait encore toute l'académie à traverser, si elle ne courrait pas, Kaouru risquait d'attendre longtemps. " Heureusement que je suis restée en Tennis" soupira-t-elle en commençant à sprinter.
Elle finit par arriver devant les grilles, la silouhette de Kaouru se précisant peu à peu.
Elle s'arreta à sa hauteur, à bout de souffle . Elle était penchée en avant, les deux mains en appuis sur ses genoux. Elle haletait.
"Je... suis... désolée...mais...[..]". kaouru lui coupa séchement la parole "Je veux pas savoir! C'est pas grave".Tomo n'osa pas affronter son regard et garda la tête baissée, soudainement trés interessée par ces chaussures.
Elle portait un futal noir avec un haut légèrement décolleté bleu ciel. Elle avait de longues boucles d'oreilles en bois qui pendaient à chacunes de ces oreilles.

Kaouru lui prit soudainement la main et l'approcha d'un banc. Tomo fut grandemment surprise de sentir ce contact auquel elle ne s'attendait pas du tout.
Ils se posérent sur le banc quelques minutes. Tomo sentait que kaouru était en colère contre elle, et n'osait rien dire.
Le silence alourdissait l'athmosphére, acroissant ainsi le malaise existant entre les deux jeunes gens. Il était affalé sur le banc, les deux bras étalés le long du dossier et les jambes grandes ouvertes. Tomo ,elle, était plus tendue, les deux bras prés du corps, le dos décollé du dossier et les jambes serrée. Elle regardait ces genoux et lui semblait absorbé par l'arbre qui se trouvait à sa gauche.
Tomo se creusait la tête pour trouver quelque chose à dire et trouver le meilleurs moyen de détendre l'ambiance. Elle avait beau réfléchir, elle ne trouvait rien. elle était fautive et culpabilisait. Habituellement, elle ne se serait pas posée autant de questions, elle aurait simplement sortie la premiére chose qui lui venait à l'esprit. mais face à kaouru, elle n'avait pas envie de passer pour une fille stupide.
Ne supportant plus cette situation elle se leva soudainement et se tourna vers lui.
" c'est bon, j'ai repris des forces! On peux y aller? Enfin si tu as toujours envie!"
Comme toujours Tomo souriant, mais d'une maniére moins assurée qu'à l'ordinaire.

Ca y'est, je venais de comprendre ce qu'il y avait de différent chez elle. LA CHOSE que les autres filles n'avaient pas forcément... le charme de son sourire.
Depuis que j'ai fait sa connaissance, je l'ai toujours vue souriante!
Elle a ce don de vous attendrir, de vous faire culpabiliser d'avoir été dure, de vous faire retrouver votre bonne humeur, de vous faire oublier vos soucis... simplement avec son sourire.

J'avais envie de la prendre, de la serrer contre moi et de lui dire pardon.
Mais je n'en fis rien! Ce genre de sentiment, ce genre d'envie et de désir étaient bien nouveau pour moi. j'ai plutot toujours eu tendance à mépriser les filles et leur maniéres d'étre souvent si futile.

Je me contentais donc de me lever et de lui dire
" Bien sure que j'en ai toujours envie! c'est pas tous les jours qu'on rencontre quelqu'un qu'a vécu dans ma petite ville."
Nous nous mimes alors en route, parlant des gens en communs que nous avions connus. Des lieux qui nous avions si souvent fréquentés.
Le malaise qui c'était installé entre nous était, à présent, totalement dissipé. Nous avancions, proche l'un de l'autre, nous cognant et frolant le bras. Nous avions des tas de chose à raconter, et se n'était que le début.
Je me sentais nostalgique. C'était mon chez moi, et ca me manquait.

Nous continuions de marcher jusqu'à arriver à une petite rivière ou nous nous arretâmes. Je m'accroupi sur la rive légèrement sablée. L'eau était claire et limpide, silencieuse. Je pris une pierre, la jetta à l'eau, puis en pris une deuxiéme. j'effectuais cette action comme un automate, tout en parlant de ma petite ville chérie. Aprés plusieurs pierres, et aprés avoir raconté tout ce que je pouvais sur kouzu, je leva ma tête vers Tomo:
" Comment est tu arrivée à kouzu? "
Tout en posant la question, je trouvis un galet, le ramassa, et fit quelques ricochet.
"Un", "deux", "trois", "quatre!"
" C'est un bon chiffre ca 4, c'est mon chiffre porte bonheur!"
Tout en disant cela je me demandais pour quelle raison j'avais bien pu le dire... cette information n'apportait aucun interet pour Tomo.
Tant pis... c'était dit... à elle d'en faire ce qu'elle voulait...
Je leva ma tête vers elle, la comtempla quelques instants à la dérobée, puis lui souris légérement à mon tour. Une fois cela fait je m'allongea sur le dos, les mains croisées dérrière la tête, le regard plongé dans le ciel.
!

Tomo fut rassurée de l’entendre prononcer ces mots :
" Bien sure que j'en ai toujours envie! C’est pas tous les jours qu'on rencontre quelqu'un qu'a vécu dans ma petite ville."
Il ne lui en voulait pas, ou du moins ne lui en voulait plus. Pas la peine de se sentir mal à l’aise, non, cela ne ferai pas avancer les choses.
Tomo retrouva sa bonne humeur et recommença à parler comme si de rien n’était, de Kouzu, de tous ce qu’elle avait connu là bas et tout les gens qu’elle connaissait. Tout en avançant sur le sentier, son bras frôlait celui de kaouru. Lorsqu’elle s’en rendit compte, elle fut légèrement troublée. Et n’osa plus vraiment le regarder. Uniquement à la dérobée de temps en temps. Et, au fil de la conversation, elle cru remarquer une légère tristesse dans le ton de la voix de Kaouru. Mais, elle ne fit aucun commentaire, ne lui posa aucune question.
Ils arrivèrent devant une petite rivière. La première chose que kaouru fit, se fut de s’accroupir sur la rive et de jeter des petits cailloux tout en continuant de parler. Tomo resta debout, à ces cotés, l’écoutant avec plaisir et prenant la parole des qu’elle avait quelque à ajouter.
Au bout d’un moment, il cessa soudainement de jeter ses pierres, et leva le regard vers elle.
" Comment est tu arrivée à kouzu? "
Elle se mit à lui parler de sa vie. Lui décrivant sa famille, le métier de son père et donc les raisons de ses nombreux déménagements, puis, son escale à kouzu. Il l’écouta respectueusement jusqu’au bout. Elle me sentait bien avec lui. Et puis, elle avait l’impression de ne pas être jugé. Avec lui, tout semblait lui être égal.
Pendant qu’elle parlait, il ramassa un galet et fit quelques ricochets tout fiers de sa prestation.

« Wahou !!, on dirait que tu as fait ca toute ta vie » lui dit-elle d’un ton admiratif légèrement moqueur.
Kaouru leva soudainement la tête vers Tomo, légèrement surpris, et vit son petit sourire moqueur. Leur échange de regard ne dura que quelques centièmes de seconde, puis ils éclatèrent, en chœur, de rire.
N’en pouvant plus de rire, elle s’assit à ses cotés, les mains sur son ventre légèrement douloureux, et tentant de reprendre sa respiration.

Ils se turent, écoutant les bruits de la foret. Kaouru s’allongea, Tomo ,elle, ferma les yeux et prit une grande inspiration, une bouffée d’oxygène. Elle se sentait bien ici, et se trouvait en très bonne compagnie. Elle aurait voulut que le temps s’arrête.
Elle murmura : « oh temps ! Suspends ton vol, et vous heures propices suspendez votre cours ! Laissez nous savourez les rapides délices des plus beaux de nos jours. »

Je ne m’attendais pas qu’elle se moque de moi de cette façon, elle semblait un peu réservée avec moi c’est pourquoi je fus autant surpris. Je crois que c’est mon air ahuri qui l’a fait autant rire, et l’entendre rire de bon cœur m’a fait rire à mon tour. Je m’allongeais sur le dos et observais les nuages. J’étais heureux et j’avais envie de le crier sur tous les toits. Combien de temps n’avais-je pas autant ris comme ca ? Depuis le départ de Hani je crois.

« Ca fait vraiment du bien de rire de bon cœur ! »
Tomo ne disait plus rien, elle se contentait de profiter du bruit et des odeurs de la nature alors je me mis à faire de même, fermant les yeux.
Puis sa voix retentie « oh temps ! Suspends ton vol, et vous heures propices suspendez votre cours ! Laissez nous savourez les rapides délices des plus beaux de nos jours. »

J’ouvris soudainement les yeux... Pourquoi avait-elle récité ce poème la en particulier. Ce ne pouvait être une coïncidence. Je me redressai soudainement et me plaça de trois quart allongé de manière à lui faire presque face.
« Tu connais ce poème ? C’était le poème préféré de mon meilleur ami. » Tout petit sa grande sœur nous le récitait souvent… tu connais son histoire à se poème ? C’est deux amants qui se rencontre aux bords de se lac. Ils passent une journée merveilleuse ensemble, et se font la promesse de revenir prés de ces flots. Mais voila, la femme est gravement malade, Dame nature en à décidé autrement, la mort est venue la chercher avant qu’elle n’ait pu tenir sa promesse. L’homme est revenu prés de se lac, et à dédié un poème à son amour et à ces moments merveilleux passé avec elle. »
Puis je me mis à marmonner « parler de Kouzu, et de mon meilleur ami… tout ca me rend nostalgique. »
Je me rallongeais et fermais de nouveaux les yeux. Le silence se rétabli entre nous.

Tomo ne savais pas quoi lui dire. Elle avait bien décelé dans la voie et le regard de kaouru une pointe de tristesse. Parfois, quand elle avait parlé de certains endroits de kouzu, il lui avait semblé que le regard de celui-ci était rempli de souffrance, mais elle n’osait pas lui demander les raisons de celle-ci.
Kaouru était à présent sombre et pensif.
Pendant la première partie de la promenade, ils avaient parlé des personnes communes qu’ils avaient connus, des mêmes endroits qu’ils avaient côtoyés et qui leur rappelaient à chacun des souvenirs différents, ce qui les avaient rapprochés et même crées une sorte de complicité.
Mais voila… elle avait l’impression que kaouru se renfermait sur lui-même et que les bons moments qu’ils venaient de partagé s’en allaient à vitesse grand V.
Elle avait l’impression que kaouru était parti dans ses souvenirs la laissant en arrière, désespérée de le voir s'éloigner de la sorte.
Tomo resta donc assise a ses cotés, sans parler, ni bouger, afin de respecter son silence. Elle le connaissait à peine et pourtant l’appréciait déjà tellement. Elle voulait faire quelque chose pour lui, mais ne savais vraiment pas quoi.

Elle finit par déposer délicatement sa main sur son épaule tout en le regardant intensément pour qu’il comprenne que s’il avait besoin, elle était la pour lui.

Je sorti brusquement de mes pensées lorsque je sentis une main se poser délicatement, voir craintivement sur mon épaule. Je me retournais vivement vers Tomo légèrement surpris. Mais pas d’une surprise désagréable. Je dois avouer que, perdu dans mes pensées tel que je l’étais un instant plutôt, j’en avais presque oublié la présence de Tomo. Je finis par plonger mes yeux dans les siens. Son regard semblait me dire « Tu n’es pas seul ! Alors tiens bon ! » ou alors c’étais simplement ce que j’avais envi de comprendre…

Je pris une grande inspiration. J’étais reconnaissant envers elle d’avoir respecté mon silence. Ce n’est pas tout le monde qui aurait eu cette présence d’esprit.
Nos regard restaient fixés l’un dans l’autre. Je n’arrivais pas à défaire le mien, j’étais quelque peu envouté, voir troublé par ce qu’il se passait.
Moi ? En effet, je n’étais jamais tombé amoureux de qui que se soit. Les seules personnes qui ont pu compter pour moi en dehors de ma famille sont…. Personne… enfin, plus personne depuis que j’ai perdu Hani. Dans ces conditions c’est normal que ce que je ressentais à ce moment la même m'ai troublé autant.

Elle avait des yeux magnifiques, très expressifs, je n’y avais pas vraiment fait attention jusque là.
Je finis par promener mon regard doucement sur son visage. Détaillant l’arrête de son nez, la rougeur de ses pommettes, la couleur dorée de sa peau et ses longs sourcils fins. Puis, je m’arrêtai sur ses lèvres. Une envie soudaine de l’embrasser intensément me pris. Je détournai alors brusquement les yeux d’elle, sinon, j’aurais fini par céder à mes envies et mes pulsions et je lui aurais sauté dessus. Je ne voulais pas, que cela se passe comme ça entre nous. NON, je la respecte trop pour ca.
N’en pouvant plus de me retenir tellement mon désir brulait pour elle, et, ne sachant quoi faire pour remédier au problème. Je finis par mettre un terme à notre promenade.
« Ecoute, je suis désolée de te laisser la, mais, je viens de penser que j’ai quelque chose de personnel et de très important à faire au village ! On se voit plus tard à l’académie ! »Ce n’était même plus mettre un terme à notre promenade ca…. C’était carrément la mettre en plan, mais, il ne fallait plus que je sois à ses cotés pour le moment.

Je finis par me lever, et par m’en aller, la laissant seule.
Au bout de quelques minutes une pensée surgit dans ma petite tête. Etait-il bien prudent de laisser une jeune fille seule dans la forêt ?
Je me dis que non, et fis alors demi-tour, mais, n’osant pas retourner prés d’elle, je me cachai dans un buisson afin de surveiller qu’il ne lui arrive rien.

Tomo regardait intensément Kaouru. Elle était terriblement inquiète pour lui, elle avait cherché à déceler sur le visage de celui-ci s’il allait bien ou non. Lorsqu’il se retourna vivement vers elle, elle en fut confuse. *L’ai-je mis en colère ?* se demanda-t-elle ne soupçonnant pas une seule seconde qu’il était simplement surpris de la vois là, sagement assise prés de lui.
Tomo se senti gênée à son tour. Si elle avait fait une bourde, il fallait qu’elle se rattrape. Mais comment ? Elle n’en avait strictement aucune idée.
Elle replia alors les jambes contre son corps comme une petite fille effrayée retranchée sur elle-même, elle avait un air abattu, et n’arrivais pas à enlever son regard de celui de Kaouru de peur qu’il l’interprète mal.

Puis, celui se leva
« Ecoute, je suis désolée de te laisser la, mais, je viens de penser que j’ai quelque chose de personnel et de très important à faire au village ! On se voit plus tard à l’académie ! »Et il s’en alla.

Tomo, était totalement désemparée. Elle avait fait quelque chose qui lui avait vraiment déplu, au vu de sa réaction elle en était à présent certaine. Déjà que le début d’après midi avait très très mal commencé, vu qu’elle avait été en retard. Elle se dit qu’il était encore un peu en colère et que cela n’arrangeait rien. Elle resta donc assise prés du la rivière plusieurs minutes. En proie à ces pensées, ressassant dans ca tête les bons moments de la journée et souffrant au plus au point de la manière dont cela c’était terminé.
Elle avait déjà envie de revoir Kaouru. De sentir sa présence prés d’elle, d’entendre sa voix. C’est la première fois que quelqu’un lui manquait de la sorte. Surtout qu’il y’a quelque minute il était encore la. Elle avait envie de pleuré de désespoir, mais n’en fis rien. Elle avait envie de crier de rage, mais n’en fis rien non plus.
Alors, elle se leva, reprenant seule, le chemin du retour, direction l’académie cross.

» Besoin de toi ( pv Tomo)
» Tomo Assada (¤^-^¤)
» Promenade en ville
» Une promenade de détente [Privé Kaouru]
» Premier cours de science des Night Class